— Par Marceau Taburet —
En visite sur le Caillou, le président de la République a entériné le fait que le territoire reste français.
Quel avenir pour le Caillou ? Après l’échec des indépendantistes aux trois référendums d’autodétermination, la question se pose du rôle et du statut à dessiner pour ce territoire à part, au large du Pacifique Sud.
Profitant d’une visite de quarante-huit heures sur place, Emmanuel Macron a réuni, mercredi à Nouméa, les acteurs locaux du dossier, en l’absence des indépendantistes, qui ont décidé de boycotter. Ce qui a eu le don de « personnellement blesser » le chef de l’État.
« La Nouvelle-Calédonie est française parce qu’elle a choisi de rester française »
« La Nouvelle-Calédonie est française parce qu’elle a choisi de rester française », a-t-il déclaré, tout en indiquant ne pas « mésestimer les aspirations déçues de ceux qui défendaient un tout autre projet ». Selon lui, les trois victoires du non à l’indépendance marquent une étape importante dans la redéfinition du statut de l’archipel. Objectif : « Bâtir un nouveau projet », celui de la « Nouvelle-Calédonie dans la République ».