— Par Georges-Henri Léotin, prézidan Krey Matjè Kréyol Matnik —
L’enseignement du créole ne doit pas avoir uniquement pour but une meilleure maîtrise du français classique ; elle doit amener à une meilleure connaissance et une meilleure pratique du créole lui-même. Il s’agit de bien parler créole autant que de bien parler français. Georges-Henri Léotin Il appartiendra aux inspecteurs de l’Education, aux conseillers pedagogiques, aux directeurs et directrices de se mettre ensemble sous la houlette du rectorat de Martinique pour répondre à la demande du président du Conseil exécutif.
Même s’il y a déjà, officiellement, 700 enseignants en capacité de le prendre en charge, le chantier de la généralisation de la langue créole dans l’enseignement en Martinique reste un vaste chantier.
L’objectif que se donne la CTM (Collectivité territoriale de Martinique) serait, en collaboration bien évidemment avec le rectorat de la Martinique et le ministère de l’Éducation nationale, de généraliser à long terme et de fortement développer à court terme un enseignement de la langue (et de la culture) créoles en Martinique. Cela suppose des artisans et des outils. Mais avant d’en venir à ce point, on peut oser une question qui étonnera, mais qui a toute son importance : quel créole ?