— Par Fernand Tiburce Fortuné —
Chers amis,
C’est avec une certaine tristesse, que j’ai assisté au naufrage de Alfred MARIE-JEANNE, dit Chabin, notre héros politique, celui avec lequel nous avons grandi dans l’espérance de grands changements de notre Martinique, ce Pays-nôtre.
Non pas à cause de sa cuisante défaite électorale. Des élections, nous en avons perdu, nous en avons gagné, nous avons dû faire des alliances, voire des compromis.
Non, c’est avec sa fin électorale malheureuse, le naufrage politique du MIM. C’est l’évaporation continue du contenu politique. C’est L’absence ou l’interdiction de la confrontation libératoire des idées. Ceux qui ont voulu sauver le MIM en 2018 ont eu le sentiment que « l‘idée nationale martiniquaise » leur avait été confisquée. C’est tout cela qui me rend triste, mais pas du tout aigri et revanchard.
Je viens d’écouter mon ami Loulou Duville, sur la radio RCI., combattant de la première heure (Parole au Peuple, Création du MIM, élu), lui le fidèle des fidèles, le conseiller non écouté qui était prêt à organiser une sortie de la politique, la tête haute, de AMJ.