— Par Florent Grabin, président de l’association écologique P.U.M.A. —
La démocratie a parlé, les moyens audiovisuels et sonores ont été rangés, les derniers débats télévisuels ont permis de confirmer qu’en Martinique il y a pléthore de connaisseurs qui ont transformé les plateaux en échelle de perroquets savants convertis en éoliennes politiques. À écouter ces échanges, il est très facile de constater que nous sommes en permanence en présence d’ouvriers de la parole et autres ‘’tautologues’’, qui n’ont pas de limite dans les propositions du mode de gestion à mettre en œuvre pour sauver notre Martinique.
Dans un pays aussi fracturé faut-il faire prospérer cette rhétorique ?
Nous, PUMA, avons toujours réfuté ce type d’opération de com’, pilonnée en permanence pour des raisons politiciennes, dont les effets ne changent rien de la politique publique qu’attend la population. Dans ces conditions, refusons de commettre les erreurs du passé dans bon nombre de secteurs, singulièrement en environnement économique et écologique.
En 1945, il a été introduit le ‘’Lapia’’ dans notre biotope aquatique, depuis de nombreuses espèces endémiques ont disparu. Lors de la colonisation, les continentaux ont fait comprendre que les ‘’Mangroves’’ dégageaient des mauvaises odeurs et favorisaient les foyers de moustiques, il a fallu un long et lourd combat pour protéger ce biotope et cette biocénose tropicale.