Catégorie : Sciences Sociales

Une femme transgenre déclarée mère par la justice

Une femme transgenre ayant conservé ses attributs masculins est déclarée judiciairement comme la mère de l’enfant qu’elle a eu avec son épouse. C’est ce qu’a décidé la cour d’appel de renvoi de Toulouse dans son arrêt du 9 février 2022.

Un couple hétérosexuel marié a 2 enfants, nés respectivement en 2000 et en 2004. En 2009, l’époux obtient par la voie judiciaire la modification de son état civil en sexe féminin tout en conservant ses organes sexuels masculins.

Elle a un 3e enfant avec son épouse en 2014. Peu de temps avant la naissance, elle fait une reconnaissance prénatale de ce futur enfant devant notaire.

Après la naissance, elle demande à faire transcrire cette reconnaissance sur l’acte de naissance. L’officier d’état civil refuse. Il déclare l’enfant comme étant née uniquement de la mère qui a accouché.

En 2015, le tribunal de grande instance de Montpellier est saisi d’une demande de transcription de l’acte de reconnaissance. Cette demande est rejetée au motif que la seule mère est la femme qui accouche. La cour d’appel de Montpellier confirme le refus de transcription de la reconnaissance sur l’acte de naissance de l’enfant.

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Le démarchage commercial à partir de numéros en 06 ou 07, bientôt fini !

À partir du 1er janvier 2023, les plateformes de démarchage commercial ne pourront plus vous appeler à partir de numéros commençant par 06 ou 07, associés dans l’esprit de tous aux téléphones portables. Elles devront utiliser des numéros commençant par 09, une nouvelle catégorie réservée à cet usage, selon une décision récente de l’Arcep.

Associés dans l’esprit de tous aux téléphones portables, les numéros commençant par 06 ou 07 seront réservés aux communications interpersonnelles et donc aux particuliers, et ne pourront plus être utilisés pour du démarchage commercial par des plateformes d’appels. La mesure prendra effet à compter du 1er janvier 2023, selon une décision prise par l’Autorité de régulation des communications électroniques, des postes et de la distribution de la presse (Arcep), datée du 1er septembre 2022.

Les plateformes de démarchage commercial qui utilisent des numéros commençant par 06 ou 07 pour obtenir un meilleur taux de réponse ne seront plus autorisées à le faire. Elles devront passer par une nouvelle catégorie de numéros commençant par 09 37, 09 38 et 09 39, réservée à cet usage, selon le nouveau plan national de numérotation établi par l’Arcep .

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Revalorisation de 50 % de l’allocation de soutien familial dès novembre 2022

La monoparentalité est un fait social massif aux Antilles. Les familles dites «monoparentales » y représentent, aujourd’hui, plus de la moitié des familles dont un enfant au moins vit dans le foyer (55 % à la Martinique, 52 % à la Guadeloupe), soit plus de deux fois plus qu’en France hexagonale.

L’allocation de soutien familial (ASF) versée au parent qui élève seul un ou plusieurs enfants sans pension alimentaire sera revalorisée de 50 % dès le mois de novembre 2022. Cette mesure a été présentée dans une communication du ministre des Solidarités au Conseil des ministres du 14 septembre 2022. Le soutien des familles monoparentales fait en effet partie des politiques prioritaires du gouvernement.

Dès le mois de novembre, l’allocation de soutien familial (ASF) ou « pension alimentaire minimale » sera revalorisée de 50 %, elle passera de 122,92 € à 184,38 € par mois et par enfant. Cette prestation familiale est versée par la Caisse d’allocations familiales (Caf) ou la Mutualité sociale agricole (MSA).

Ce supplément d’allocation de soutien familial (ASF) ne sera pas pris en compte pour le calcul du revenu de solidarité active (RSA) et de la prime d’activité.

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La crise est à nos portes : Jou malè pa ni pran gad !

— Par Jean-Marie Nol, économiste —

La Guadeloupe, depuis la crise sociale de 2009, a une économie qui a perdu de son dynamisme, plombée depuis par la crise sanitaire du COVID, des conflits sociaux induits par la question de l’obligation vaccinale , par la poussée inflationniste actuelle , et par des charges sociales et fiscales qui n’ont pas cessé de croitre et surtout par des situations de monopoles qui brident l’action de certains entrepreneurs locaux , et qui s’avère pour partie être à l’origine de la vie chère . Elle a peu à peu reculé sur le plan économique , et aujourd’hui tous les clignotants sont au rouge : le taux de croissance du PIB est en moyenne inférieur à celui des années précédentes , le budget des collectivités locales est régulièrement en déficit, les prélèvements obligatoires ( notamment les impôts locaux) sur la classe moyenne sont bien plus élevés que partout ailleurs, la balance commerciale du pays est chaque année plus négative, et le taux de chômage demeure depuis un bon nombre d’années particulièrement élevé. L’Etat, pour faire face à toutes ces difficultés, a eu recours, sans cesse, à l’augmentation constante des transferts publics et sociaux ,voire à la hausse des soutiens financiers avec la politique du quoiqu’il en coûte ,des boucliers tarifaires et chèques exceptionnels , notamment énergétiques (La ristourne sur l’essence et le gel des prix du gaz ont coûté 24 milliards à l’État ) .

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Tri à la source des biodéchets

Tous les ménages devront pouvoir trier leurs déchets alimentaires à partir du 1er janvier 2024

Tous les ménages devront disposer d’une solution leur permettant de trier leurs déchets biodégradables à partir du 1er janvier 2024. Les collectivités territoriales chargées de la mise en œuvre de cette disposition devront leur proposer des moyens de tri à la source, conjoints ou complémentaires, comme des bacs séparés pour une collecte spécifique, compostage individuel ou collectif…

Dans un peu plus d’un an, à partir du 1er janvier 2024, tous les ménages devront pouvoir trier leurs déchets biodégradables (déchets dégradables naturellement par des micro-organismes vivants) et les séparer du verre, des emballages ou du reste de la poubelle indifférenciée, selon l’article L541-21-1 du code de l’environnement.

La mise en œuvre de cette disposition, introduite par la loi du 10 février 2020 contre le gaspillage et pour l’économie circulaire, repose sur les collectivités territoriales (communes ou communautés de communes), qui devront proposer les solutions vous permettant d’effectuer ce tri à la source, chez vous. Plusieurs dizaines de collectivités ont déjà aménagé cette obligation.

Ces solutions sont multiples, conjointes ou complémentaires, en fonction de la situation des communes (urbaines, rurales) et des ménages concernés (en appartement, en pavillon) : elles peuvent passer par la mise à disposition de composteurs individuels, ou collectifs (pour un immeuble, une rue, un quartier), de poubelles individuelles ou de conteneurs collectifs pour une collecte spécifique en benne à ordures, comme il en existe déjà pour les emballages ou le verre.

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Marche de l’Insurrection du Sud “Sur les traces de Lumina”

Le dimanche 18 septembre à 8h, place du marché à Rivière-Pilote

Dans le cadre du mois du Matrimoine, Culture Égalité et la ville de Rivière-Pilote invite sa population à découvrir et redécouvrir l’histoire de l’Insurrection du Sud, sur les traces de la Rebelle et Marronne Lumina Sophie , le dimanche 18 septembre à 8h.

Le départ se fera sur la place du marché de Rivière-Pilote. Nous nous rendrons dans le bourg de Rivière-Pilote (la place du marché, place de la mairie et la place de l’église), puis nous nous dirigerons vers l’Habitation LaMauny pour découvrir les événements qui y sont passés. Nous continuerons ensuite vers la croix codé.

Un texte relatant des faits sera lue sur chaque site.

Nous terminerons cette marche par une collation. Des petites surprises vous attendront..

Nous vendrons également nos productions autour de femmes qui ont marqué l’histoire de la Martinique.

Nous vous attendons nombreuses et nombreux, pour découvrir cette histoire trop souvent effacée. Rendez-vous le dimanche 18 septembre, à 8h sur la place du marché de Rivière-Pilote.

Dimanche 18 Septembre à 8H

Déroulé de la marche “Sur les traces de Lumina Sophie”

A 7H45 //

Accueil du public sur la place du marché de Rivière-Pilote, Tambour & Ti-bwa avec l’association ADPKM.

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La lente agonie de la Martinique sous l’idée fixe d’autonomie est-elle réversible !

— Par Yves-Léopold Monthieux —

Quelle société résisterait à une politique dont l’objectif d’évolution institutionnelle a constitué l’alpha et l’oméga de tous les partis politiques qui ont détenu le pouvoir depuis 1983 ? D’autant plus que pendant ces 40 ans toutes les intelligences littéraires, artistiques, religieuses et médiatiques se sont alignées en quête d’un Graal auquel le peuple se refuse avec la même constance. L’échec ne les a jamais assagis, refusant avec obstination de tirer leçon de la volonté du peuple qu’ils ont entrepris de contourner par tous les subterfuges possibles. Pour le plus connu, le recours à des consultations populaires illisibles et ouvertes à toutes les interprétations.

La Martinique est très certainement la seule démocratie au monde où, pendant toute cette longue période, tous les partis politiques autonomistes ou indépendantistes, y compris groupusculaires, ont participé aux majorités de ses assemblées locales. Seuls des luttes de pouvoir ont conduit les principaux leaders de sembler se renier. Pour empêcher de se laisser piquer par Alfred Marie-Jeanne la mise en œuvre de tout début d’autonomie, le Parti progressiste martiniquais a levé le pied pendant de longues années, mais il n’a jamais tiré le frein à main.

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Appel de Fort-de-France : en marche vers de nouvelles illusions ?

— Le n°262 de « Révolution Socialiste », journal du G.R.S. —

En fin de compte, les élu-e-s (majoritaires), signataires de l’Appel de Fort-de-France, affichent leur satisfaction. Ils ont vu le ministre de l’intérieur, son sousministre des colonies et Macron en personne. Des rencontres sont promises pour examiner tous les problèmes économiques, sociaux, culturels, politiques, institutionnels…, sous l’angle des rapports de la France avec ses colonies (pardon, ses « outremers » !).

Macron leur suggère même, de profiter de la perspective d’une révision de la constitution française envisagée pour fin 2023/début 2024, en liaison avec le processus ouvert en Kanaky. Ainsi la porte serait ouverte, pour des changements statutaires non bridés par le faux choix entre les fameux articles 73 et 74 de ladite constitution.

Ce bel ordonnancement pose en réalité, un double problème : d’abord, il repose sur une croyance dans la sagesse d’un colonialisme censé accepter de desserrer son étreinte par le simple jeu de conversations au sommet entre gens raisonnables.

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Corse: des associations demandent la limitation des escales de bateaux de croisière

Ajaccio – Des militants écologistes ont demandé l’instauration de quotas face à la multiplication des escales de croisière et de méga-yachts en Corse, en manifestant samedi devant l’Assemblée de Corse à Ajaccio (Corse-du-Sud), dénonçant la pollution générée par ces navires.

Plus d’une centaine de militants de la coordination Terra, composée notamment de plusieurs associations de défense de l’environnement et de la santé, brandissant des pancartes « Non à la pollution« , « Vivre sainement est un droit fondamental » ou encore « Non-assistance à planète en danger« , ont fustigé les rotations croissantes de ces navires polluants autour de l’île.  

Critiquant l’utilisation à des « fins récréatives » de « grandes quantités d’hydrocarbures, une énergie fossile qui contribue très largement au changement climatique« , Muriel Segondy, porte-parole de l’association de défense de l’environnement Le Garde, a cité un rapport de l’Anses (l’agence nationale de sécurité sanitaire) du 17 juillet 2019, qui « confirme avec des niveaux de preuve forts, les effets sur la santé » des escales de croisière.  

La militante souligne aussi qu’à « Ajaccio, comme à Bastia, la justification économique des croisières avancée n’est pas démontrée » et que « dans tous les cas, elle ne contrebalance pas le coût des impacts sur la santé, sur l’environnement et le cadre de vie des habitants« . 

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Brésil: sous Bolsonaro, la plongée des évangéliques dans la politique

Rio de Janeiro – Dans le quartier défavorisé de Penha, à Rio de Janeiro, la Brésilienne évangélique Giociani Lucio agite un fanion à l’effigie de deux candidats bolsonaristes à la députation, aux côtés du célèbre pasteur qui les soutient.

Aucun doute pour elle: « seul Jésus peut sauver le Brésil de la corruption et de Lula« . 

Les liens entre le président brésilien Jair Bolsonaro et les églises évangéliques, confession de sa fervente épouse Michelle, n’ont fait que se resserrer sous son mandat.  

Avec le mot d’ordre « Le Brésil au-dessus de tout et Dieu au-dessus de tous« , le chef d’Etat d’extrême droite a défendu des valeurs ultra-conservatrices: opposition à l’avortement et au mariage gay notamment. Il a même nommé à la Cour suprême son premier juge évangélique. 

A la Chambre des députés, les évangéliques sont devenus un groupe puissant, avec 112 députés sur 513. Ils représentent désormais 30% de la population brésilienne et font partie en majorité des classes les moins favorisées. 

Dans l’Etat laïque qu’est le Brésil, ce courant du protestantisme, généralement néo-pentecôtiste, est influent jusque dans les plus hautes sphères du pouvoir. 

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Brésil: les électeurs de Lula votent contre la pauvreté et les discriminations

Rio de Janeiro – Les électeurs de l’ex-président Lula (2003-2010) attendent de lui qu’il replace la lutte contre la pauvreté et les discriminations au sommet des priorités, selon les témoignages recueillis par l’AFP à Rio de Janeiro, Sao Paulo et Salvador de Bahia.

– Jonathan Raymundo, lassé du racisme 

« On n’en peut plus. Dans ce pays, la violence contre les femmes, les personnes noires, la communauté LGTB+ est alarmante. Nous avons besoin d’amour, d’affection, de joie… et (le président Jair) Bolsonaro, c’est tout le contraire« , déclare Jonathan Raymundo, un afrodescendant de 33 ans aux cheveux teints en rose. 

« La plus haute autorité du pays fait des blagues en disant que les personnes noires sont pesées en +arrobas+ (unité de mesure de l’époque de l’esclavage), qu’une femme ne mérite pas d’être violée parce qu’elle est laide, ou qu’il ne peut rien faire pour les morts du Covid-19 parce qu’il n’est pas fossoyeur« , s’indigne ce producteur culturel, fondateur en 2018 d’un festival afro-brésilien à Rio. 

« Le Brésil est à la croisée des chemins, avec l’opportunité de se transformer en un grand pays.

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Non… le changement des institutions de la Guadeloupe n’est pas la panacée !

— Par Jean-Marie Nol —

Réduction de la dépense publique, Inflation, récession, bulle immobilière, avec risque d’éclatement en 2023, accélération de la hausse des taux d’intérêt, tous ces facteurs représentent un tournant inédit qui va peut-être bouleverser l’équation économique et très certainement sociétale de la Guadeloupe.. Cette nouvelle donne est d’importance dans un proche avenir de crise budgétaire de l’État français.

En conséquence, c’est un plan de bataille qu’il s’agit désormais de concevoir, mais pas seulement sur le plan du changement des institutions, qui peut si l’on n’y prête pas une vigilance accrue, (notamment depuis l’appel de Fort de France), s’avérer être un terrible leurre pour les Guadeloupéens et surtout Martiniquais. ( Nous y reviendrons en temps voulu).

Dans cette optique de prudence, il faut nécessairement comprendre que les grandes crises économiques et financières sont des moments de ruptures non seulement des trajectoires des sociétés post coloniales, mais aussi des paradigmes qui les fondent ou les reflètent. Il en sera ainsi, demain, avec la fin programmée par l’histoire des faits économiques, du discours dominant, même si jusqu’à présent encore pertinent de notre dépendance de nature capitaliste et coloniale et son impact nocif sur la viabilité d’un modèle endogène phantasmé de développement.(

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Étudiants : faites votre rentrée santé en toute simplicité !

La sécurité sociale étudiante ayant été supprimée en 2019, les étudiants n’ont plus aucune cotisation à régler et aucune démarche d’affiliation à réaliser. Ceux qui s’inscrivent pour la première fois dans un établissement d’enseignement supérieur restent rattachés à leur régime de protection d’assurance maladie antérieur (régime général, MSA…), généralement celui de leurs parents. Étudiant étranger en France, étudiant à l’étranger, vous pouvez cependant avoir des démarches à accomplir. Quels sont les conseils pour être bien remboursé ?

À 18 ans, vous devenez un « assuré autonome ». Dans les mois qui suivent votre anniversaire, votre CPAM vous envoie un courrier postal vous signalant que vous bénéficiez désormais de la prise en charge de vos soins sous votre propre numéro de sécurité sociale. Il vous invite également à créer votre propre compte Ameli.

Les réflexes à adopter pour être bien remboursé

  • mettre à jour sa carte Vitale dans une pharmacie ou dans la caisse d’Assurance Maladie dont vous dépendez selon votre lieu d’habitation ;
  • créer son compte Ameli (disponible aussi en application sur Android ou iOS), pour suivre ses remboursements et faire partout et à tout moment ses démarches de santé : télécharger son attestation de droits, commander une nouvelle carte Vitale, demander une carte européenne d’assurance maladie ;
  • envoyer par courrier son RIB personnel à sa caisse en précisant son numéro de sécurité sociale ou remplacer le RIB de son parent par son propre RIB sur le compte Ameli.

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En Martinique, des bactéries de la mangrove pour produire de l’électricité

Dans la mangrove martiniquaise, la « pile microbienne », à base de bactéries, pourrait permettre de limiter l’utilisation de piles chimiques.

À l’heure du changement climatique, la recherche sur de nouveaux types d’énergies renouvelables bat son plein. La diminution des ressources fossiles ainsi que l’augmentation des prix des carburants incitent à la diversification énergétique. Plusieurs équipes internationales et françaises travaillent au développement de nouveaux dispositifs. Parmi eux, une innovation peu connue : la “pile microbienne”, ou “pile à bactérie”, qui utilise des bactéries pour dégrader des composés organiques et récolter un courant électrique.

Ce dispositif présenterait l’avantage d’être peu onéreux et de pouvoir utiliser des eaux usées comme combustible. Il permettrait aussi, une fois optimisé, de limiter l’utilisation de piles chimiques contenant des produits toxiques pour l’environnement. Ces piles à bactérie fournissent de faibles puissances, et permettraient par exemple d’alimenter des LED ou des capteurs de température.

Une technologie étudiée depuis le début des années 2000

Cette technologie fait véritablement l’objet de recherche depuis le début des années 2000. Après la découverte de bactéries très spéciales capables de transférer des électrons à des surfaces solides conductrices.

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Un seul mois de retard dans le paiement du salaire suffit à rompre le contrat de travail

Votre salaire ne vous est pas parvenu à sa date d’exigibilité et vous souhaitez prendre acte de la rupture du contrat de travail pour ce motif ? Le retard de versement d’un unique élément de rémunération constitue un manquement suffisamment grave pour que la rupture soit imputée à votre employeur.

Un gérant salarié, recruté depuis le 31 août 2000, a pris acte de la rupture de son contrat de travail aux torts de l’employeur le 10 juin 2011 et a saisi le conseil des prud’hommes le 8 août 2011.

En effet, il n’avait pas perçu le salaire du mois de mai 2011, exigible le 31 mai. L’employeur estimait alors que le salarié aurait dû lui laisser la possibilité de régulariser la situation, en l’alertant sur l’absence de versement de cette somme.

Comme la cour d’appel, la Cour de cassation estime que le non-paiement du salaire d’un seul mois constitue un manquement suffisamment grave pour justifier une prise d’acte de la rupture de contrat.

Textes de loi et références

Et aussi

Publié le 06 septembre 2022 – Direction de l’information légale et administrative (Premier ministre)

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Contrôle parental obligatoire sur les appareils connectés à internet

Afin de mieux protéger les enfants contre les contenus violents ou pornographiques sur internet, la loi visant à renforcer le contrôle parental sur les moyens d’accès à internet prévoit plusieurs mesures destinées à faciliter l’usage des dispositifs de contrôle par les parents. La loi qui impose aux fabricants d’installer ce dispositif sur les appareils connectés à internet est en vigueur depuis le 5 septembre 2022. Aujourd’hui, seuls 46 % des parents déclarent avoir mis en place des solutions de suivi de l’activité numérique de leur enfant.

Le décret n° 2022-1212 du 2 septembre 2022 fixe la date d’entrée en vigueur de la loi n° 2022-300 du 2 mars 2022 visant à renforcer le contrôle parental sur les moyens d’accès à internet, en application de l’article 4.

Système de contrôle parental obligatoire sur les appareils connectés

Afin de favoriser le recours au contrôle parental par le plus grand nombre de parents, la loi prévoit de rendre obligatoire l’installation d’un système de contrôle parental, facilement accessible et compréhensible, sur les appareils connectés à internet vendus en France. L’activation de ce dispositif devra être proposée gratuitement à l’utilisateur lors de la première mise en service de l’équipement.

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En me pacsant, je protège mon partenaire en cas de décès ? Aura-t-il droit à une une pension de réversion ?

(Idée reçue)

Conversation SMS :
A. T’es dispo samedi pour venir fêter notre Pacs ?
B. Ah, ça y est, vous officialisez !! (Émoticône clin d’œil)
A. C’est surtout pour se protéger l’un l’autre, et avoir des droits en cas de gros souci.
B. Ok pour samedi !
Mais t’es sûr que le Pacs suffira pour vous protéger ? (Émoticône interrogation)
A. Oui !
C’est mieux pour la succession, la retraite, tout ça…
Idée reçue
« En me pacsant, je protège mon partenaire en cas de décès. »

FAUX

Réponse SP

C’est une idée reçue !

Conclure un Pacs ne suffit pas pour protéger votre partenaire en cas de décès.

La loi n’accorde à votre partenaire pacsé aucun droit sur votre succession. Il ne fait pas partie de vos héritiers, contrairement à vos enfants ou vos parents.

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Les élu-e-s, le pouvoir, les masses

— Le n°261 de « Révolution Socialiste », journal du G.R.S. —

Y a t il quelque chose de nouveau sous les cieux coloniaux ? L« Appel de Fort-de-France », signé par les responsables des Collectivités des dernières colonies (ce qu’ils appellent « territoires ultramarins »), réclame au pouvoir une discussion sur les enjeux de la situation et les rapports entre la France et les pays en question.

Macron leur ayant proposé une rencontre dinatoire, les présidents des Collectivités de Martinique et de Guyane ont réclOKamé une « vraie réunion de travail », au lieu d’un dîner. Le mot de « négociation » est lancée, dans les médias il est vrai.

En Guyane, l’option autonomiste est clairement avancée par la majorité des forces politiques, en concertation avec les « forces vives » du territoire.

En Martinique, le congrès des élu-e-s poursuit ses travaux en promettant une consultation des organisations politiques et de la société civile. On serait donc devant l’ouverture d’un processus dont la durée n’est pas donnée d’avance. 

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Il faudra encore des siècles pour parvenir à l’égalité des sexes, prévient l’ONU dans un nouveau rapport

Au rythme où évolue la situation actuellement, il faudra probablement près de 300 ans pour parvenir à l’égalité des sexes, prévient l’ONU dans un nouveau rapport publié mercredi.

Selon ce rapport, publié par ONU Femmes et le Département des affaires économiques et sociales des Nations Unies (DESA), les défis mondiaux, comme la pandémie de COVID-19 et ses séquelles, les conflits violents, les changements climatiques et les attitudes négatives à propos de la santé et des droits sexuels et reproductifs des femmes aggravent davantage les disparités entre les sexes.

Le document, intitulé « Les progrès vers la réalisation des Objectifs de développement durable (ODD) : la situation sur le genre en 2022 », souligne qu’au rythme actuel, l’ODD 5 – la réalisation de l’égalité des sexes – ne sera pas atteinte d’ici 2030.

Des crises en cascade

« À un moment où nous sommes arrivés presque à mi-parcours sur la voie vers 2030, les droits des femmes et de l’égalité des sexes ont atteint un point décisif. Il est essentiel que nous nous rassemblions maintenant pour investir en faveur des femmes et les filles afin de reprendre et d’accélérer les progrès à accomplir.

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Les consulats en Martinique

— Par Sébastien Perrot-Minnot, Consul Honoraire du Guatemala à Fort-de-France

La Martinique a accueilli des consulats dès le XVIIIe siècle, alors qu’elle revêtait des enjeux géopolitiques et économiques majeurs. A l’époque, la Grande-Bretagne et les jeunes États-Unis d’Amérique ont envoyé des consuls à Saint-Pierre, le « Paris des Isles ».

Depuis, en Martinique, des missions consulaires ont été ouvertes ou fermées, renforcées ou réduites, et déplacées, au gré du contexte historique, des intérêts des États concernés, ou tout simplement, de la disponibilité de personnes pouvant assurer le fonctionnement des postes (en sachant que sur le territoire, la plupart des consuls étaient et sont toujours honoraires). Notons qu’avant l’éruption de la Montagne Pelée le 8 mai 1902, la majeure partie des consulats était basée à Saint-Pierre ; mais après la catastrophe, ils ont tous été installés ou rattachés administrativement à Fort-de-France.

L’histoire du consulat des États-Unis illustre bien cette histoire changeante : établi à Saint-Pierre dès 1790, il a été fermé quatre ans plus tard (alors que la Martinique commençait à être occupée par les Britanniques), rouvert en 1815, transféré à Fort-de-France en 1902 après la destruction de Saint-Pierre et la mort des fonctionnaires américains qui y étaient affectés, organisé en consulat général et finalement fermé en 1993, malgré la mobilisation d’élus martiniquais et du gouvernement français pour essayer d’éviter un tel dénouement.

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L’intellectuel du PHTK « en service commandé » : faussaire, illusionniste ou avocat-plaideur d’une cause indéfendable ? Les dits et les non-dits

— Par Robert Berrouët-Oriol, linguiste-terminologue —

« Kay koule twonpe solèy men li pa twonpe lapli » (Proverbe haïtien)

« Haïti pays failli », « Haïti narco-État », « Haïti pays sans État », « Haïti État de non-droit », « Haïti pays de corruption et d’impunité », « Haïti État de ‘’bandits légaux’’ » (dixit Michel Martelly), « Haïti pays somalitisé », « Haïti, gangstérisation et criminalisation du pouvoir d’État »… : le catalogue des qualificatifs du « chaos haïtien » est vaste et le pays figure en première place sur le registre mondial d’une descente sans fin vers l’abîme. Tous ces qualificatifs renvoient aux principales caractéristiques de l’État et de la situation politique actuelle d’Haïti. Mais selon plusieurs analystes au pays, il ne faut pas perdre de vue que malgré l’actuel chaos aux causes diverses, nombre de secteurs de la société civile s’efforcent d’apporter des réponses adéquates au « chaos haïtien » et ils font preuve d’un courage exemplaire forçant le respect. Au pays de Dessalines, de Toussaint Louverture, de Jacques Stephen Alexis et de Marie Vieux Chauvet, comment est donc perçu le rôle des intellectuels face au « chaos haïtien » ?

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« Pourquoi fumer, c’est de droite », par Olivier Milleron

Radiographie d’une industrie cynique et destructrice.
Pourquoi le mouvement social qui dénonce les multinationales, la malbouffe et les industries polluantes ne s’attaque-t-il pas à l’industrie du tabac ? Pourquoi le blackbloc prend-il pour cible des banques ou des fast-foods mais pas les bureaux de tabac ? Pourquoi beaucoup de militants anticapitalistes et écologistes continuent à fumer ?
Car fumer et financer les grandes firmes du tabac posent un problème politique : l’industrie du tabac a toujours été à la pointe dans ce qui se fait de pire dans l’histoire du capitalisme. Raconter le succès et l’histoire de l’industrie du tabac, c’est raconter le capitalisme dans ce qu’il a de plus destructeur et cynique : l’esclavage, le travail des enfants, la propagande, la stratégie du doute, la corruption des scientifiques et des politiques, la pollution, l’exploitation des paysans des pays pauvres, les tribunaux arbitraux supra-nationaux qui mettent à mal les démocraties, etc.
L’industrie du tabac est, comme le capitalisme, devenue plus puissante que les États : elle nous empoisonne et nous tue à petit feu.
Fumer et donc financer consciemment une telle industrie, c’est choisir son camp.

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Shrinkflation : la taille des aliments diminue en catimini tandis que les prix gonflent.

Alors que les prix à la consommation ont augmenté de 6% depuis un an et pèsent sur les budgets des consommateurs, ceux-ci sont nombreux à alerter foodwatch sur une pratique constatée en supermarché : leurs produits favoris réduisent leur taille mais pas leur prix. C’est ce qu’on appelle la shrinkflation ou inflation masquée. La manœuvre s’opère en catimini. Foodwatch, l’association qui milite pour la transparence dans le secteur agroalimentaire, a mené l’enquête et interpellé six marques qui ont modifié la taille de leurs produits-phares ces dernières années : Kiri, St Hubert, Saint Louis, Salvetat, Lindt, Teisseire. Aucune n’a attiré l’attention des consommateurs sur ce changement de format. Elles justifient souvent cette shrinkflation par l’augmentation du prix des matières premières à l’époque du changement. Les prix de ces dernières flambant en ce moment, foodwatch prévient que le phénomène de shrinkflation risque d’aller croissant. foodwatch dénonce cette opacité et demande par le biais d’une pétition adressée aux fabricants et distributeurs qu’ils s’engagent à informer clairement les consommateurs et consommatrices. 

« L’inflation masquée est difficile à documenter, explique Camille Dorioz, directeur des campagnes de foodwatch, car vous ne trouvez pas les deux formats en rayons en même temps.

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Cérémonie de remise des diplômes DN MADE (Diplôme National des Métiers d’Art et du Design)

Au Lycée Polyvalent Victor Anicet de Saint-Pierre

Ce vendredi 2 Septembre 2022 fut une journée à marquer d’une pierre blanche au Lycée Polyvalent Victor Anicet de Saint-Pierre. Une cérémonie de remise des diplômes DN MADE (Diplôme National des Métiers d’Art et du Design) a été organisée pour recevoir et consacrer la première cohorte de la formation, dispensée depuis la rentrée 2018 dans l’établissement. Deux options sont proposées : le design graphique et le design d’espace. Avec un taux de réussite de 95% en graphisme et 78% en Espace, le chef d’établissement Daniel Nisas a souhaité féliciter ces jeunes qui ont réussi à obtenir le précieux sésame. Ce diplôme d’étude supérieure les gratifie d’un BAC+3 conventionné par l’État et l’Union Européenne avec de nombreuses possibilités de poursuite d’étude.

« Je suis arrivé en DN MADE avec 12/20 de moyenne et je suis repartie avec 17/20 de moyenne. Cette formation fut très difficile mais cependant très bénéfique pour moi. Je ne connaissais rien au Design en arrivant dans la formation et aujourd’hui j’ai mon diplôme de designer d’espace, je remercie tout le monde mais surtout je me remercie moi-même pour avoir été jusqu’au bout ! 

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Septembre : le mois du matrimoine, avec Vous!

Cette année-ci, et pour 5 ans, sur 3 députés, la Martinique compte 3 hommes ! Pis, le Centre Atlantique a élu 2 « mecs » : un titulaire et un remplaçant ! Le nombre des candidates a même chuté. Et deux femmes sortantes ont jeté l’éponge et refusé de se représenter. Quel que soit le crédit qu’on apporte à cette fonction, on ne peut que se demander comment on en est arrivé là.

A l’inverse, une jeune enseignante s’est trouvée en danger dans une rue de Fort-de-France. Ce samedi après-midi-là, menacée et agressée verbalement, elle a dû fuir et se réfugier dans une librairie providentiellement ouverte. Son crime ? Avoir refusé à un mâle justement indigné le sourire qu’il exigeait !

Les femmes de la Martinique ne sont donc pas à leur place dans les rues de leur ville, dans l’espace public, passé la semaine de travail, les courses, les démarches administratives, la récupération des enfants à la sortie de l’école, les visites de médecin, etc. Elles ne sont pas non plus à leur place dans les débats et les réunions politiques, surtout dès qu’il s’agit d’exercer la moindre parcelle de pouvoir.

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