Le dimanche 10 novembre, plusieurs milliers de personnes se sont rassemblées dans les rues de Paris pour dénoncer la vie chère qui frappe durement les territoires d’Outre-mer. Ce mouvement de protestation, porté par des associations antillaises et kanakes ainsi que par la diaspora ultramarine, a défilé sous un ciel gris, mais avec une détermination sans faille. Le cortège, marqué par la couleur rouge, symbole de la lutte, s’est élancé depuis la place Denfert-Rochereau, en direction du ministère des Outre-mer.
Malgré la fraîcheur automnale, l’ambiance était festive mais résolue, ponctuée par des airs de musique antillaise et les moteurs rugissants d’une cinquantaine de motos qui ont accompagné les manifestants dès le début du défilé. Des drapeaux de la Guadeloupe, de la Martinique et de la Kanaky (Nouvelle-Calédonie) flottaient dans les airs, tandis que des pancartes aux messages forts étaient brandies tout au long de la marche. « Ensemble nous sommes plus forts », proclamait l’une d’elles, en créole.
Les manifestants ont exigé une réelle prise en compte de leurs conditions de vie, particulièrement en matière de prix des produits de première nécessité.