Pitié pour les véritables hommes de gauche martiniquais ! S’il y en a, yo ra kon zé kochon.
— Par Yves-Léopold Monthieux —
Ce n’est pas en citant Césaire matin midi et soir, en évoquant Fanon urbi et orbi sans suivre ses préceptes, en invoquant les mânes de Mandela sans que ne s’exerce en Martinique la moindre once de mandélisme, qu’on peut, sans être convaincu de forfaiture, se dire un homme de progrès. Ce n’est pas non plus en se référant jusqu’à plus soif à un Congrès du Morne-Rouge qui a été l’un des plus grands bides du mouvement communiste martiniquais, qui s’était voulu anticolonialiste et qui s’est finalement installé dans un assimilationniste toujours insatisfait. Ce papier vient en commentaire de commentaires parus sur le sujet. On se contentera sans doute de dire que c’est « courageux » et de faire le dos rond. Mais son auteur est prêt à croiser le fer avec qui le veut, comme disait sur sa télé Michel Branchi, pour ce qui le concerne. Une seconde fois, je lui dis « chiche ! »
Un lecteur affirme qu’« Aimé Césaire a bien dénoncé un “génocide par substitution” mais à l’occasion d’un projet concernant la Guyane, qui finalement ne se fera pas ».