Mawdi 7 févriyé an-nou sanblé pou rézon an-nou pa pasé pou tò. Nou sé Gwadloupéyen. Nou sé Moun. Nou vlé yo rèspèkté nou. Nou vlé jistis. Nou vlé viv byen an péyi an-nou.
Le pays et le peuple guadeloupéen sont attaqués de toutes parts. Les revendications des salariés ne sont pas entendus. Les soignants et les autres personnels suspendus ne voient aucun signe de régularisation de leur situation alors que la crise sanitaire est derrière nous et que les autorités sanitaires et politiques ont déjà levé toutes les contraintes liées à cette pandémie. Des Guadeloupéens sont arrêtés et déportés dans des prisons françaises ou en Martinique où ils subissent pour certains des traitements qui relèvent d’atteintes aux droits humains. Des situations inadmissibles pourrissent la vie des Guadeloupéens, c’est le cas de la distribution de l’eau potable et des factures exorbitantes qui étranglent les petites gens. C’est le cas de la décision de non-lieu décidé par la justice française sur la question de l’empoisonnement au chlordécone alors que des Guadeloupéens continuent à être empoisonnés et à mourir des conséquences de cet empoisonnement.