Catégorie : Sciences Sociales

Vous souhaitez devenir animateur ? La Caf vous aide à financer votre Bafa !

Accessible dès 16 ans, le brevet d’aptitude aux fonctions d’animateur (Bafa) vous permet d’obtenir un diplôme et d’acquérir une expérience de terrain. La Caisse d’allocations familiales vous apporte une aide sans condition de ressources.

Le brevet d’aptitude aux fonctions d’animateur (Bafa) et le brevet d’aptitude aux fonctions de directeur (BAFD) sont indispensables pour travailler dans un centre de loisirs ou une colonie de vacances. Depuis le 14 octobre 2022, l’âge d’entrée en formation au Bafa a été abaissé à 16 ans.

La formation au Bafa est payante et peut être coûteuse. Son coût n’est pas fixe car il varie selon les divers organismes. Il faut prévoir entre 700 € et 1 000 € pour la formation globale.

Différentes aides existent pour vous permettre de présenter le diplôme. La Caisse d’allocations familiales (Caf) attribue une aide nationale sans condition de ressources qui s’élève à 91,47 €. Elle est portée à 106,71 € dans le cas d’une session d’approfondissement centrée sur la petite enfance.

Pour en bénéficier, vous devez, à la fin de la formation, envoyer le formulaire de demande à votre Caf.

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Un nouvel outil pour repérer plus systématiquement les violences faites aux femmes

La Haute Autorité de santé (HAS) met en place un nouvel outil pour permettre aux médecins généralistes de repérer plus systématiquement les cas de violences conjugales. L’objectif est de permettre une prise en charge plus précoce de ce problème et d’assurer une meilleure protection des femmes victimes de violences.

Fruit d’une expérimentation auprès des praticiens

La Haute Autorité de santé (HAS) encourage les médecins généralistes, qui sont le plus souvent le premier recours des patientes du fait de leur relation de confiance, à utiliser cet outil d’aide au repérage des violences conjugales.

Il s’agit de questionner systématiquement toutes les patientes sur l’existence éventuelle de violences conjugales, actuelles ou passée. Ce questionnaire synthétique est le fruit d’une expérimentation menée auprès de 1 153 médecins généralistes volontaires.

En 2019, la Haute Autorité de santé publiait déjà une recommandation aux professionnels de santé de premier recours de questionner leurs patientes lors de la consultation, même en l’absence de signes d’alerte. Face à la faible application de celle-ci, du fait d’une méconnaissance du dispositif et d’un manque de formation, la HAS a décidé de mener cette expérimentation, en appui avec l’équipe des sciences comportementales de la Direction interministérielle de la transformation publique (DITP), et de mettre en place cet outil national d’aide au repérage, qui sera adressé à l’ensemble des médecins généralistes avec l’appui de l’Assurance maladie.

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Les enfants transgenres pourront désormais utiliser le prénom de leur choix à l’école

Dans une décision du 28 septembre 2022, le Conseil d’État a validé une circulaire du ministère de l’Éducation nationale qui autorise les enfants transgenres à porter le prénom de leur choix à l’école.

Cette circulaire vise à mieux prendre en compte la situation des élèves transgenres en milieu scolaire. Si l’élève dont l’état civil n’a pas été modifié en fait la demande, et avec l’accord de ses parents s’il est mineur, les établissements scolaires doivent veiller à ce que le prénom choisi par l’élève soit utilisé.

Dorénavant, le personnel éducatif doit appeler l’enfant transgenre avec le prénom que ce dernier aura choisi, mais également modifier tous les endroits dans lesquels apparaît le prénom inscrit à l’état civil de l’enfant. Ainsi, l’élève peut avoir son prénom d’usage sur sa carte de cantine, sur les listes d’appel et sur les espaces numériques. Cependant, son prénom d’état civil est toujours utilisé pour le suivi de la notation dans le cadre du contrôle continu pour les épreuves des diplômes nationaux.

Un recours pour excès de pouvoir avait été formulé contre cette circulaire, au motif que la loi du 6 fructidor an II ( (23 août 1794), prévoit « qu’aucun citoyen ne pourra porter de nom ni prénom, autres que ceux exprimés dans son acte de naissance », et qu’il « est expressément défendu à tous fonctionnaires publics de désigner les citoyens dans les actes autrement que par le nom de famille, les prénoms portés en l’acte de naissance […] ».

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Merci, Rachel Kéké !

— Communiqué de l’ U.F.M. & de la C.D.M.T.

Le séjour de Rachel Kéké, députée de la France insoumise du 2 au 7 décembre en Martinique à l’invitation de l’UFM et de la CDMT, a été un succès total, riche en échanges, en informations réciproques, en contacts, en émotion et en engagements.

Cette courte mais intense séquence a suscité un intérêt très palpable dans la population. Les témoignages de sympathie se sont multipliés.

– Rachel Kéké à largement informé sur son mémorable combat, sur les luttes qui continuent à l’Assemblée Nationale comme sur le terrain.

– Elle a maintes fois, devant divers publics et dans les médias, appelé à la lutte, à l’union des opprimé.es, à la solidarité des forces de progrès de Martinique et de France  » hexagonale ».

– Elle a pu rencontrer des dizaines de salarié.es des « métiers essentiels » rendu.es invisibles par le système, de nombreuses agricultrices en lutte pour la vie et pour des retraites décentes.

– Elle s’est aussi adressée à un public militant attentif à ses appels.

– Elle a pu échanger avec des organisations féministes et des mouvements politiques (GRS, Peyi-a, Insoumis.es

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Religion et colonisation chez Frantz Fanon

— Par Maroun Eddé —

Avant-propos : la philosophie de Frantz Fanon

La pensée de Fanon est indissociable de sa vie et de ses engagements personnels.[…] Ces expériences l’ont conduit à découvrir les effets psychiques de la domination coloniale sur les colonisés, et à étudier les ressorts du sentiment d’infériorité et d’impuissance de ce dernier, et ainsi que de l’acceptation de son statut et de son sort. Fanon dévouera alors sa vie à lutter pour l’émancipation de ses « frères  » opprimés, à la fois par ses ouvrages théoriques que par son engagement pratique auprès de la lutte nationale menée par le FLN en Algérie, la théorie étant pour lui indissociable d’une praxis révolutionnaire. Conscient des effets psychiques de la colonisation, il soutient tout au long de son œuvre à la fois la difficulté et l’insuffisance d’une libération territoriale, si elle ne s’accompagne pas en même temps d’une décolonisation des esprits et d’une rupture avec l’héritage culturel colonial. Ce- faisant, il rejette à la fois l’attitude de certains Noirs consistant à vouloir imiter les colons en intériorisant le racisme colonial et en méprisant leurs frères pour s’identifier aux Blancs ; que le «   retournement du stigmate   » et la valorisation d’une culture ou d’une race « Noire  », qui ne constitue qu’une autre façon de perpétuer la séparation binaire héritée de la colonisation.

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Table ronde sur la transition écologique

Le jeudi 15 décembre 2022 au Lamentin

La dernière Table Ronde  de l’année, du groupe Renaissance-972, aura lieu jeudi 15 décembre, et portera sur la transition écologique. Vous êtes invités à donner de l’écho à cet événement.

Après le succès des quatre 1ères rencontres, celle sur l’emploi (CR ici), celle sur la transition énergétique (CR ici), celle sur l’insertion des jeunes (CR ici), puis celle d’hier sur le partenariat Martinique-Europe, Renaissance Martinique vous invite à assister à la cinquième Table Ronde qui se déroulera le jeudi 15 décembre à 18h, dans l’amphithéâtre du Crédit Agricole du Lamentin, sur le thème suivant :

Comment accélérer la transition écologique en Martinique ?

Trois intervenants de qualité viendront clôturer l’année sur un sujet majeur qui conditionne une grande part de notre avenir : Yvon PACQUIT de la Cacem, Daniel CHOMET de Martinique île durable et Stéphane ABRAMOVICI de Entreprises & Environnement. Ils aborderont les grands sujets de la transition écologique et proposeront des solutions concrètes : l’eau, les déchets, l’environnement… La rencontre sera animée par Serge THALY, et ouverte au public.

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Marchés de Noël : comment bien acheter pour éviter les pièges ?

Vous aimez l’ambiance des marchés de Noël ? Vous avez l’habitude d’y dénicher des cadeaux originaux ? Découvrez les conseils prodigués par la DGCCRF en cette fin d’année pour éviter les pièges sur la provenance des produits du terroir, de l’artisanat local…

L’indication de l’origine

L’indication de l’origine est obligatoire pour certains produits (miel, huile d’olive…). Pour les autres denrées, elle le devient seulement si son omission est de nature à créer une confusion dans l’esprit de l’acheteur concernant l’origine ou la provenance réelle de la denrée alimentaire.

  Attention : Soyez attentif lorsque vous voyez l’inscription « recette traditionnelle » sur un produit comme du pain d’épices ou du nougat par exemple et fiez-vous à quelques indices en observant de plus près les emballages, cartons, conserves.

  À savoir : Les labels de qualité dans l’alimentation garantissent la provenance d’un produit alimentaire. Certains sont reconnus au niveau européen, d’autres seulement au niveau national. Découvrez les différences entre les labels AOP, AOC, IGP, STG, Agriculture biologique (AB) et Label Rouge.

La mention « fabriqué en France » ou « Made in France »

Elle est facultative sur une marchandise non alimentaire importée ou commercialisée au sein de l’Union européenne.

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Debout contre le non-lieu, pour la réparation du crime chlordécone

— Le n°275 de « Révolution Socialiste », journal du G.R.S. —

A l’évidence, le Pouvoir comptait sur la lassitude de la population. Avec un art consommé de jouer la montre, il s’imaginait obtenir notre passivité, au moment décisif de son plan machiavélique. Son but final est de protéger les criminels empoisonneurs, en se cachant derrière une prétendue « séparation des pouvoirs ». Mais le plan est éventré, puisque c’est le parquet qui réclame le non-lieu, c’est-à-dire le « circulez, y a rien à voir », et surtout rien à faire d’autre que se soumettre. Mais, non ! Mille fois, non !

Une série d’organisations, dont nous sommes, donnent unitairement deux rendez-vous de mobilisation.

Mercredi 7 décembre à 17h 30, à la maison des syndicats, nous invitons à un rassemblement pour partir dans une marche aux flambeaux dans Fort-de-France ! Toutes et tous, vêtu-e-s de blanc, nous irons poser des bougies en honneur des innombrables victimes du chlordécone ! Tanbou ké palé ! Fok nou la, an mas !

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Mobilisons-nous massivement conte le non-lieu en faveur des empoisonneurs par la chlordécone !

— Communiqué de la CGTM —
Le 24 novembre 2022, le ministère public a officiellement annoncé qu’il demandera un non-lieu dans le dossier des plaintes déposées pour empoisonnement, pollution et contamination par la chlordécone il y a plus de … 16 ans. Cette annonce avait déjà été précédée en janvier 2021 d’une préparation psychologique de l’opinion publique par les magistrats. Ils ont en effet déclaré que « les faits étaient prescrits, bien avant le dépôt des plaintes en 2006 ».

De nombreuses organisations, dont la CGTM, avaient dénoncé cette scandaleuse décision à venir, en appelant à manifester en février 2021 et en mai 2022.

Samedi 10 décembre, en Martinique, en Guadeloupe, mais également en France auront lieu des rassemblements et manifestations pour dire « Non au non-lieu » et exiger que les empoisonneurs soient poursuivis et sanctionnés.

Ces empoisonneurs sont les mêmes qui sollicitent et obtiennent l’aide l’Etat pour réprimer et mettre au pas les travailleurs qui revendiquent des salaires et des conditions de travail décents, ou encore des militants anti-chlordécone qui dénoncent leurs forfaits

La CGTM appelle les travailleurs, les jeunes, les retraités, la population victime de ces actes criminels dont les responsables sont connus, à rejoindre ces mobilisations
« Si la justice ne veut pas marcher, la mobilisation la poussera »

RENDEZ-VOUS SAMEDI 10 DÉCEMBRE 2022.

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Vingt mois de captivité au Mali pour le journaliste français Olivier Dubois

Dans l’attente de la libération d’Olivier Dubois, 48 ans, journaliste d’origine martiniquaise (sa famille réside notamment au François), chaque 8 du mois, RFI propose à ses proches de lui adresser un message. Dans sa dernière preuve de vie, Olivier confirmait qu’il pouvait les entendre, là où il se trouve.

Il y a 20 mois, le 8 avril, notre confrère Olivier Dubois a été enlevé à Gao, dans le nord du Mali, alors qu’il était en reportage. Journaliste français indépendant, il travaille notamment pour LibérationJeune Afrique et le Point. Il devait interviewer un cadre local du Jnim, le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans, dirigé par Iyad Ag Ghaly et lié à al-Qaïda au Maghreb islamique. Il n’est jamais revenu de son rendez-vous.

Depuis son enlèvement, Olivier Dubois est apparu dans deux vidéos diffusées par ses ravisseurs, dans lesquelles il explique lui-même être détenu par le Jnim. Les autorités maliennes et françaises ont indiqué à plusieurs reprises être pleinement mobilisées pour sa libération, tout en rappelant la nécessité d’une grande discrétion sur les actions pouvant être entreprises.

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« Textiles africains », de Duncan Clarke, Vanessa Drake Moraga et Sarah Fee

Un volume historique sur l’une des principales formes d’art du monde et une influence importante sur la mode contemporaine

Le continent africain abrite de nombreuses traditions textiles exceptionnelles, dont beaucoup datent de l’Antiquité et jouent toutes un rôle à multiples facettes dans leurs sociétés respectives : ces tissus accrocheurs proclament la richesse et le statut, véhiculent des significations symboliques et, bien sûr, remplissent une fonction pratique dans les vêtements à la fois ordinaire et exceptionnel. Ce magnifique livre transmet l’étonnante diversité des textiles africains, des tissus kente à motifs géométriques du Ghana, aux jupes en raphia multicolore de la République démocratique du Congo, en passant par les écorces perlées autrefois réservées à la royauté ougandaise.

Les auteurs, tous des experts de premier plan dans le domaine, examinent tour à tour chaque région d’Afrique subsaharienne et de Madagascar, élucidant les qualités esthétiques, la signification culturelle et les méthodes de production des traditions textiles les plus importantes. Leur texte faisant autorité est illustré de plus de 300 textiles exceptionnels provenant de collections publiques et privées, dont beaucoup sont reproduits sous forme de planches pleine page qui permettent au lecteur d’apprécier chaque fibre individuelle.

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Pour une vraie place des littératures en langues régionales dans les programmes scolaires

Pour une vraie place des littératures en langues régionales dans les programmes scolaires !Auteur(s) :Collectif pour les littératures en langues régionales à l’école

Destinataire(s) : Monsieur le Ministre de l’Éducation nationale

Monsieur le Ministre,

Le patrimoine littéraire français ne se limite pas aux productions écrites en langue française. Depuis des siècles, la création poétique, narrative, théâtrale, argumentative en langues dites « régionales » est abondante et éminemment digne d’intérêt. 

Or, comme ce fut longtemps le cas de la littérature féminine, tout cet archipel de créations écrites est aujourd’hui largement ignoré par les programmes scolaires de notre pays. Et donc par la majeure partie des Français. 

Afin de mettre un terme à cette injustice, nous demandons que ces programmes soient reconsidérés et intègrent officiellement l’enseignement d’œuvres créées par des autrices et auteurs qui, pour être ancrés dans leur culture « régionale », n’en ont pas moins une portée universelle.

La France ne s’émeut guère d’une contradiction profonde entre ses déclarations d’intention et son action réelle. Elle s’enorgueillit de posséder une littérature mondialement reconnue, récompensée cette année encore par un prix Nobel, attribué à une femme. Elle se bat sans relâche, sur la scène internationale, pour que la langue française et sa littérature soient respectées et diffusées.

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Peut-on transformer nos contraintes en opportunités ?

Par Marie-Laurence Delor

J’ai reçu courant mois de Mai une invitation du Conseil de Sages de Fort-de-France à venir exposer, à la suite de quelques autres personnalités, dans le cadre d’une réflexion autour du thème « Peut-on transformer nos contraintes en opportunités ? ». J’y ai répondu favorablement et il était convenu que ce serait les vacances scolaires de Toussaint. N’ayant eu ni confirmation, ni relance j’ai considéré que ce n’était plus à l’ordre du jour. J’ai alors pensé que les notes que j’avais consignées à cet effet pourrait être rendues publiques et contribuer, je l’espère, à alimenter le débat.

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La question soumise à la réflexion par votre Conseil est la suivante : « Peut-on transformer nos contraintes en opportunités ? ». Pour mieux en discerner les limites je l’ai reformulée comme suit en spécifiant les déterminations de temps (« aujourd’hui ») et de lieu (la « Martinique ») : « Peut-on aujourd’hui en Martinique transformer nos contraintes en opportunité ? ». Il en ressort que l’objet est la « société globale martiniquaise contemporaine ». J’use de la notion de « société globale » par opposition aux groupes ou catégories sociales particuliers qui la composent.

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Prévenir l’obésité infantile : découvrez le dispositif « Mission : retrouve ton cap »

« Mission : retrouve ton cap » est un dispositif de prévention de l’obésité infantile, expérimenté depuis 3 ans sur certains territoires et déployé aujourd’hui dans tout l’hexagone. Son objectif : prévenir, grâce à une prise en charge pluridisciplinaire, le surpoids et l’obésité chez les enfants de 3 à 12 ans.

Un décret publié le 31 octobre 2022 au Journal officiel précise les conditions de mise en œuvre de ce parcours de prévention de l’obésité infantile destiné aux enfants de 3 à 12 ans.

Expérimenté dans trois territoires (l’ancienne région Nord-Pas-de-Calais, la Seine-Saint-Denis et La Réunion), il doit permettre à des enfants de cette tranche d’âge de bénéficier, sur prescription médicale, d’une prise en charge précoce et pluridisciplinaire (diététique, psychologique, physique) remboursée à 100 % par l’Assurance maladie sans avance de frais de la famille ni dépassement d’honoraires.

  À noter : Le dispositif a été évalué dans le cadre de l’article 51  de la loi de financement de la Sécurité sociale de 2018 qui vise à améliorer et transformer le système de santé.

Au total, près de 1 150 médecins ont prescrit le dispositif durant les 3 ans d’expérimentation.

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L’École haïtienne sous la loupe du philosophe Patrice Dalencour, ancien ministre de l’éducation nationale

— Par Robert Berrouët-Oriol, linguiste-terminologue—

Dans un texte retentissant et qui porte haut un questionnement de fond sur les errements linguistiques du ministère de l’Éducation nationale d’Haïti, « Réforme éducative ou coup d’État linguistique ? » (Le National, 5 mai 2022), Patrice Dalencour invitait à une réflexion analytique exigeante. Auparavant, il avait livré une dense réflexion sur plusieurs goulots d’étranglement du système éducatif haïtien dans l’article « Le diable se cache dans les détails… » (revue Haïti Perspectives, cahier thématique « L’École fondamentale haïtienne », vol. 5, no 1, printemps 2016). Plus récemment et suite à la demande, formulée par l’actuel Exécutif haïtien issu du cartel politico-mafieux du PHTK néo-duvaliériste, d’une intervention militaire internationale en Haïti, il a soumis au débat public une réflexion citoyenne sous le titre évocateur « La vingt-sixième heure » (Le National, 15 novembre 2022). Enseignant de carrière, Patrice Dalencour est licencié en sciences de l’éducation et détenteur d’un doctorat en philosophie de l’Université de Toulouse-le Mirail (France). Il a enseigné la philosophie au Lycée Anténor Firmin, à l’École normale supérieure de l’Université d’État d’Haïti et dans divers établissements privés de la capitale.

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De la responsabilité des militants et militantes qui appellent le Peuple à lutter pour l’indépendance

— Contribution du CNCP —

Que de chemin parcouru depuis le début des années 70 où ceux qui appelaient notre peuple à se battre pour l’indépendance ne constituaient qu’une infime minorité. Diabolisés par l’ensemble d’une classe politique, gauche et droite confondues, ils étaient présentés au peuple comme des irresponsables qui, en prônant la rupture avec la « mère patrie » coloniale, lui feraient perdre les allocations et les retraites et le jetteraient dans « une misère pire qu’en Haïti ». Après un demi-siècle de luttes pendant lequel les militants de différentes organisations ont été confrontés à la répression policière et judiciaire, aux sacrifices et aux trahisons, nous vivons un moment où les conditions objectives et subjectives se réunissent pour rendre possible la libération nationale.

D’abord, tout au long des dernières décennies, l’évolution de la situation économique et sociale de notre pays a pu révéler à l’ensemble du Peuple Martiniquais la validité des arguments développés par les anticolonialistes conséquents.

Pour perpétuer la domination qu’il exerce sur l’économie du pays, en partenariat avec la caste béké, le pouvoir colonial s’est acharné à combattre tout ce qui pourrait constituer l’ossature d’une économie endogène et autocentrée.

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« Non, la hausse des salaires n’entraîne pas inéluctablement une spirale inflationniste »

— Par Antoine Reverchon —

Six économistes du FMI ont analysé les épisodes de hausse de prix et de salaires intervenus depuis les années 1960. Où il apparaît que d’autres facteurs sont à l’origine d’une longue période d’inflation, rapporte Antoine Reverchon, journaliste au « Monde », dans sa chronique.

Le pic du taux d’inflation semble bel et bien passé. Aux Etats-Unis, où il a atteint 9,1 % en juin, le taux est redescendu à 7,7 % en octobre. Les économistes prévoient moins de 3 % en 2023, et espèrent que les Etats-Unis éviteront la récession. En Europe, l’inflation décline aussi. En Allemagne, le pic aurait été atteint en octobre avec 10,4 %, avant de diminuer à 10 %, prévu en novembre. En Espagne, il baisse depuis quatre mois, à 6,8 % en novembre après 7,3 % en octobre.

Les prévisionnistes peuvent se tromper, mais cette tendance confirme l’analyse historique des vagues de hausses de prix survenues depuis 1960 dans les pays développés, publiée le 11 novembre par six économistes du Fonds monétaire international (« Wage-Price Spirals : What is the Historical Evidence ? 

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Chlordécone, le dernier masque tombe !

— Par Philippe Pierre-Charles pour le Lyannaj pou dépolyé Matinik —

La position prise ouvertement par le Parquet en faveur du non-lieu dans l’affaire du crime nommé chlordécone fait tomber le masque derrière lequel le pouvoir politique n’a cessé de se cacher : la « séparation des pouvoirs ». Suivant ce grand principe, la justice, indépendante, décide seule, sans interférence du politique. Fort bien. Il se trouve néanmoins que le Parquet, appelé aussi ministère public, est le représentant attitré de l’État, qui affirme parler au nom de la société mais dépend directement du ministre de la Justice. Dans le dossier d’aujourd’hui, le Parquet plaide ouvertement, en fin de compte, pour l’impunité sous couvert de non-lieu. La boucle est bouclée. La justice ne peut condamner pénalement l’État. L’État demande à la justice d’absoudre les divers responsables civils de l’empoisonnement. Confronté à notre interpellation directe en préfecture sur la position exacte de l’État face aux responsables non étatiques du crime, le précédent préfet avait répondu par une pirouette sur « la responsabilité morale (sic !) des concernés.

On connaît donc les coupables. On qualifie de ‘‘ morale ’’ leur responsabilité !

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Journée internationale pour l’abolition de l’esclavage le 2 décembre

L’esclavage n’est pas simplement un vestige du passé

L’esclavage n’est pas seulement un vestige du passé, mais une réalité tristement actuelle. Selon l’Organisation internationale du Travail (OIT), plus de 40 millions de personnes sont victimes du travail forcé à travers le monde. L’esclavage moderne est un terme recouvrant plusieurs pratiques telles que le travail forcé, la servitude pour dettes, le mariage forcé et la traite d’êtres humains. Cela implique des situations d’exploitation qu’une personne ne peut refuser ou quitter en raison de menaces, de violence, de contraintes et/ou d’abus de pouvoir.

L’OIT a adopté un protocole juridiquement contraignant destiné à renforcer les efforts mondiaux visant à éliminer le travail forcé, entré en vigueur en novembre 2016.

La Journée internationale pour l’abolition de l’esclavage commémore l’adoption par l’Assemblée générale des Nations Unies de la Convention pour la répression et l’abolition de la traite des êtres humains et de l’exploitation de la prostitution d’autrui [A/RES/317(IV)] du 2 décembre 1949.

L’objectif de cette journée est d’éradiquer les formes contemporaines d’esclavages telles que la traite d’êtres humains, l’exploitation sexuelle, le travail des enfants, les mariages forcés et le recrutement forcé d’enfants dans les conflits armés.

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La Route du Rhum vivement contestée

— Par Max Dorléans ( GRS) —

Organisée tous les 4 ans, la fameuse course nautique transatlantique entre la Guadeloupe et St Malo (site de départ de la course) dénommée Route du Rhum, a fait l’objet de part et d’autre de l’océan Atlantique de contestations vives et d’ampleur dont nous sommes totalement solidaires. Et si évidemment ce n’est pas le sport voile qui est en cause ici, par contre, ce qui est hautement scandaleux, inadmissible et condamnable, surtout dans la situation actuelle faite de restriction de toutes natures pour le plus grand nombre, c’est cette débauche de moyens financiers, techniques et autres en cette période de crise ainsi que l’impact écologique de cet évènement. Une débauche de moyens ainsi qu’un subventionnement public considérable tant en Guadeloupe qu’à St Malo en France, qui ont conduit de part et d’autre, à la dénonciation et la contestation de cet évènement. En Guadeloupe notamment sur les questions de l’hôpital, de l’eau, des transports, des services publics, de l’environnement saccagé… et en France, en plus de ces mêmes thématiques générales, sur l’histoire, avec la mise en relief de ce qu’a été ce crime contre l’humanité, avec l’esclavage et le commerce triangulaire à partir des ports de cette région atlantique… Des contestations portant sur les mêmes exigences, et dont l’idée de leur coordination pourrait demain être envisagé pour donner la priorité aux préoccupations du plus grand nombre plutôt qu’aux intérêts d’une petite sphère.

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La bataille contre les inégalités faiblit, selon le Women’s Forum

— Par Laurance N’Kaoua —

L’organisation internationale, qui ouvre ses portes ce mardi, au Palais Brongniart, à Paris, a publié la troisième édition de son baromètre annuel : dans le monde, une femme sur deux ne touche pas de retraite. Et en entreprise, les stéréotypes demeurent vivaces.
Jugée essentielle par 91 % des répondants en 2020, la bataille contre les inégalités de genre n’est plus prioritaire que pour 77 % d’entre eux.

Ce pourcentage fait frémir. En 2022, seules 45 % des femmes perçoivent une retraite dans le monde. C’est ce que révèle le baromètre du Women’s Forum, ce Davos au féminin qui a ouvert ses portes ce mardi 29 novembre au Palais Brongniart, à Paris.

L’étude, réalisée par Ipsos auprès de 3.500 citoyens des pays du G7, est formelle : « Même dans ces pays qui représentent 46 % du PIB mondial, les femmes de plus de 65 ans basculent plus souvent que les hommes dans la pauvreté », déplore Nadia Caïd, directrice scientifique du Women’s Forum.
Quatre heures non rémunérées par jour

La faute aux temps partiels en cascade, aux congés maternités qui brisent des trajectoires, aux emplois subis et souvent moins qualifiés qu’occupent les femmes… Mais aussi aux charges non payées qui pèsent souvent sur leurs épaules, comme la prise en charge d’un parent.

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Ce qui change en décembre 2022

Modification de votre crédit d’impôt ou correction de votre déclaration 2022 : c’est possible jusqu’au 14 décembre. Bouclier tarifaire sur le prix du gaz jusqu’à fin décembre. Aide de 600 € maximum pour les locataires d’un HLM à partir du 12 décembre. Remise à la pompe de 10 centimes d’euro et bonus vélo pour l’achat de tous types de vélos jusqu’au 31 décembre…

Impôts

Jusqu’au 14 décembre, vous pouvez encore modifier votre crédit d’impôt ou effectuer des modifications sur votre déclaration 2022 sur vos revenus 2021.

Crédits d’impôt : comment modifier votre avance ?

Impôt sur le revenu : puis-je corriger une erreur ou un oubli dans ma déclaration ?

Logement

Les tarifs réglementés du gaz sont bloqués jusqu’au 31 décembre 2022 au niveau des tarifs du mois d’octobre 2021. Le bouclier tarifaire sur le gaz a été prolongé jusqu’au 31 décembre pour les habitats collectifs (copropriétés, logements sociaux, logements raccordés à un réseau de chaleur, etc.). À partir du 12 décembre, une aide maximum de 600 euros pour les locataires d’un logement social, distribuée par l’association Soli’AL avec l’appui des bailleurs sociaux et d’Action Logement pour faire face à la hausse des coûts de l’énergie.

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L’U.F.M. et la C.D.M.T. accueillent la députée Rachel Kéké et la syndicaliste Tiziri Kandi Levy

Rachel Kéké est née en 1974 à Abidjan en Côte d’Ivoire. Elle part pour la France en 2000 et, trois ans plus tard, commence à travailler comme femme de chambre dans l’hôtellerie. Embauchée en soustraitance, ses conditions de travail sont particulièrement difficiles. Les cadences sont infernales, les salaires très bas, le métier abime le corps et le harcèlement sexiste et raciste structure son quotidien.

En juillet 2019, épaulées par le syndicat CGT-HPE, Rachel Keke et ses collègues partent en grève pour exiger des conditions de travail, d’embauche et de rémunération dignes. 8 mois de grève et 22 mois de lutte plus tard, elles obtiennent gain de cause. Le puissant groupe hôtelier ACCOR, ainsi que la boite de sous-traitance qui les emploient sont contraints de céder à la quasi-totalité de leurs revendications. Elles obtiennent entre autres des augmentations de salaires entre 250€ à 500€ par mois et une baisse significative des cadences Fin Juin 2022, Rachel Keke est élue députée de la 7ème circonscription du Val-de-Marne. Elle rejoint la commission des affaires sociales et s’intéresse tout particulièrement au sort des travailleurs et travailleuses essentielles et invisibles, ainsi qu’à celui des femmes et des personnes racisées.

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Assurer le succès du séjour de Rachel Kéké et Tiziri Tandi Levy !

— Le n°274 de « Révolution Socialiste », journal du G.R.S. —

La visite, à l’invitation de l’U.F.M. et de la C.D.M.T., de ces deux militantes, mérite d’être couronnée de succès pour plusieurs raisons.

Leur séjour permettra de renforcer une solidarité entre mouvements ouvriers et démocratiques des deux côtés de l’Atlantique. Il y a déjà eu, bien sûr, des visites de militant-e-s de France chez nous, organisées par divers mouvements dont le G.R.S.. La particularité aujourd’hui, c’est que ce sont des organisations de masse (un mouvement de femmes et une centrale syndicale) qui reçoivent une députée et son attachée parlementaire, syndicaliste elle aussi, audelà de la diversité des opinions et des stratégies de lutte.

Nous avons besoin de cette solidarité dépassant les frontières géographiques et les clivages idéologiques. D’autant que nous vivons un moment particulier, où les urgences s’imbriquent et se cumulent de façon dramatique. La course de vitesse entre les défenseurEs de la vie et les tenants d’un système mortifère pour les humains et la nature, est évidente chez nous et dans le monde.

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Le Massacre de 142 esclaves commence le 29 novembre 1781 sur le navire négrier le Zong

Le massacre du Zong (anglais : Zong Massacre) est le meurtre estimé à 142 esclaves à partir du 29 novembre 1781, sur le Zong, navire négrier britannique de Liverpool qui se livrait au commerce triangulaire pour le compte du Gregson slave-trading syndicate (« syndicat du commerce d’esclaves Gregson »).
Ci-contre : Le Négrier, représentation par Joseph Mallord William Turner de meurtres d’esclaves inspirée par le massacre du Zong.

Comme pratique courante, le syndicat a pris une assurance sur les vies des esclaves du navire. Quand, à la suite d’erreurs de navigation, le Zong est sur le point se retrouver à court d’eau potable selon les estimations erronées, l’équipage jette des esclaves par-dessus bord pour les noyer, pour assurer la survie du reste de l’équipage et de sa cargaison d’esclaves et pour empocher l’assurance sur les esclaves, en ne perdant pas d’argent sur les esclaves qui seraient mort de soif.

Quand le Zong arrive au port de Black River en Jamaïque, il fait une demande aux assureurs afin d’obtenir la compensation pour la perte des esclaves. Lorsque les assureurs refusent de payer, l’affaire est résolue en justice.

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