— Le n°268 de « Révolution Socialiste », journal du G.R.S. —
Le rassemblement du 17 septembre (18h à la maison des syndicats) convoqué par des syndicats (C.D.M.T., C.G.T.M., F.O., U.G.T.M.), des associations (KAP Caraïbe, Culture Égalité, U.F.M.), des organisations politiques (C.O., G.R.S, INSOUMIS de Martinique, PALIMA, PÉYI–A), a pointé les problèmes cruciaux du moment, sous le vocable global de la misère sociale et de son aggravation.
L’initiative se veut ouverte, tant dans sa composition que dans la définition des revendications et des échéances de lutte. L’essentiel est de se mettre en mouvement. C’est peu de dire que la situation l’exige.
La Guadeloupe, dans une configuration unitaire plus forte, est depuis des mois dans un calendrier de puissantes manifestations à répétition.
En France, la mobilisation du personnel de Total est le signe et l’accélérateur d’une extension de la combativité qui marche sur les traces du réveil du mouvement ouvrier anglais.
Au mouvement social martiniquais de construire son unité dans la lutte et de répondre aux besoins ressentis dans la population.