— Réflexions d’Alfred Marie-Antoinette sur la Martinique —
En ce mois de novembre, loin mais si près de ma belle île de la Martinique, je ressens encore l’écho du slogan « Baissez, baissez les prix », qui retentit comme un cri de désespoir et surtout de colère face à la crise de la vie chère. Deux mois après le début des protestations, je constate que la grande distribution est souvent montrée du doigt comme responsable de l’augmentation des prix alimentaires. Cependant, je perçois que ce conflit dépasse la simple problématique économique ; il s’agit d’une quête plus profonde pour un nouveau modèle économique et social pour notre île. Je suis convaincu que la Martinique mérite mieux, et je souhaite partager ma vision pour un avenir plus juste et plus solidaire.
La vie chère et ss conséquences
Je suis sensible à la beauté exceptionnelle de la Martinique, mais je ne peux ignorer la lutte quotidienne de mes compatriotes pour subvenir à leurs besoins fondamentaux. Les prix des denrées essentielles, comme les cuisses de poulet truffées d’hormones, sont devenus le symbole de notre inégalité.