Des «décasages» sont effectués ce lundi dans un quartier informel du nord-est, qui comptait 80 cases en tôle
Les autorités françaises ont déployé depuis avril des centaines de policiers et gendarmes à Mayotte pour mener une série d’interventions des services sécuritaires et sociaux regroupées sous le nom de «Wuambushu» («reprise» en mahorais). Fin mai, les pelleteuses s’étaient attaquées à Talus 2, l’un des plus importants bidonvilles de Mayotte. Ce lundi, la destruction de logements insalubres s’est poursuivi à Mayotte avec des «décasages» dans un petit bidonville du nord-est de ce département français de l’océan Indien où vivent des migrants en situation irrégulière, pour la plupart venus de l’archipel voisin des Comores.
«On fait un tour du quartier pour vérifier que tout le monde a évacué les lieux et on évite toute problématique, tout acte de rébellion», a expliqué à l’AFP le général Olivier Capelle, qui dirige la gendarmerie de Mayotte, À l’entrée du site de Barakani, dans la commune de Koungou, avant que ne soient cassées les habitations de fortune. LÃ , 80 gendarmes ont été déployés depuis 07h00 locales.