— Le n° 284 de « Révolution Socialiste », journal du G.R.S. —
Mardi 31 janvier, c’est la deuxième grève générale contre les plans scélérats de Macron. On sait que ce dernier veut achever le recul imposé au monde du travail en termes de retraites. Dans les débuts de l’ère Mitterrand, on était passé d’un coup de 65 à 60 ans comme âge légal de départ à la retraite, après 37,5 annuités de travail ; ce que le capital s’acharne à démolir.
Macron et ses amis capitalistes veulent imposer le passage à 64 ans comme âge légal de départ, après 43 annuités. Pourtant, les richesses produites ont augmenté, en même temps que la productivité du travail. Et toutes les analyses montrent que ce tour de vis n’est pas nécessaire, que le système n’est pas en danger. Cadeaux fiscaux et sociaux au grand patronat, travail plus long et retraites de misère tardives pour les petits : c’est le scénario à mettre en échec.
La mobilisation en France, comme en Martinique et en Guadeloupe, s’appuie sur un rejet massif de cette imposture par la population.