L’an dernier, les élus des territoires des Outre-mer avaient demandé « un changement profond de politique », pouvant aller jusqu’à une réforme constitutionnelle
Il était fort attendu par les élus ultramarins. La Première ministre Elisabeth Borne réunira mardi un comité interministériel des Outre-mer (CIOM) qui doit permettre de rendre plus efficace l’action des collectivités ultramarines en actant un certain nombre de mesures législatives ou réglementaires.
En mai 2022, les présidents des régions de Guadeloupe, Réunion, Mayotte, Martinique, Saint-Martin et Guyane, avaient signé l’« appel de Fort-de-France », demandant à rencontrer le président pour discuter d’ « un changement profond de politique » d’aide au développement de leurs territoires frappés par la pauvreté, et de solutions aux problématiques spécifiques aux Français d’outre-mer pouvant aller jusqu’à une réforme constitutionnelle.
Des « solutions sur mesures »
A l’issue d’une réunion en septembre avec une cinquantaine d’élus des collectivités de l’océan Atlantique et de l’océan Indien, Emmanuel Macron avait indiqué qu’il comptait donner à ces collectivités « les marges d’action nécessaires à l’invention de solutions sur mesure » aux problèmes de sécurité et de vie chère, qui touchent leurs territoires.