Catégorie : Sciences Sociales

« Les maux de notre alimentation », un film de  Clément Lefer, Maud Koenig O’Carroll, Christophe Guérin

Samedi 16 novembre à 9h 30 à ‘Ecolieu de Tivoli – Chemin Desbrosses la Vallée FdF
Ce film montre que les multinationales sont responsables de nombreuses atteintes aux droits humains et à l’environnement, le plus souvent en toute impunité. Crayons à la main, Blanche Sabbah (autrice de bande dessinée, activiste féministe) et Hippocampe Fou (rappeur) témoignent des conditions de travail en Équateur, et racontent les histoires de celles et ceux qui luttent pour leurs droits.

La vision du film sera suivie d’un débat et d’une animation « banana split » autour du commerce international de la banane.

Film de l’année : Les maux de notre alimentation
Organisateur : CCFD-Terre Solidaire / ccfd06@ccfd-terresolidaire.org
Les maux de notre alimentation
Réalisateur(s) : Clément Lefer Maud Koenig O’Carroll Christophe Guérin
Année de sortie : 2023
Pays : Equateur
Production : Action Aid France Adventis
Durée : 37 minutes
Langue(s) du film : Français Espagnol sous-titré français
Synopsis
Les multinationales sont responsables de nombreuses atteintes aux droits humains et à l’environnement, le plus souvent en toute impunité. Crayons à la main, Blanche Sabbah (autrice de bande dessinée , activiste féministe) et Hippocampe Fou (rappeur) témoignent des conditions de travail en Équateur, et racontent les histoires de celles et ceux qui luttent pour leurs droits.

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L’éphéméride du 9 novembre

Le coup d’État du 18 brumaire an VIII (9 novembre 1799) sonne le glas de la Révolution française.

Le coup d’État du 18 brumaire an VIII  (9 novembre 1799), souvent abrégé en coup d’État du 18 Brumaire, organisé par Emmanuel-Joseph Sieyès et exécuté par Napoléon Bonaparte, avec l’aide décisive de s

on frère Lucien, marque la fin du Directoire et de la Révolution française, et le début du Consulat. Si les événements déterminants se produisent le 19 brumaire au château de Saint-Cloud, où le Conseil des Cinq-Cents et le Conseil des Anciens sont réunis, c’est le 18 que la conjuration met en place les éléments nécessaires au complot.
Les préparatifs du coup d’État

Sieyès souhaite renverser la Constitution de l’an III. Celle-ci ne pouvant être révisée qu’au bout de 9 ans, il imagine un coup d’État.

Pour cela, il utilise la complicité du Conseil des Anciens, et oblige l’ensemble des députés à se déplacer à Saint-Cloud, au prétexte d’un péril jacobin. En effet, depuis 1789, les assemblées se trouvent toujours sous la menace de la population parisienne. En déplaçant les assemblées, on s’assure que la population parisienne ne pourra pas intervenir.

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Sécheresse en Guyane : isolement et pénurie menacent 40 000 habitants du Haut-Maroni

— Par Sabrina Solar —

La Guyane traverse actuellement une crise sans précédent en raison d’une sécheresse exceptionnelle qui frappe particulièrement les régions amazoniennes du sud, notamment le bassin du Maroni. Le niveau des fleuves est tombé à un étiage « alarmant », un phénomène rare qui rend la navigation presque impossible. Cette situation, exacerbée par le phénomène El Niño et le dérèglement climatique, prive près de 40 000 habitants des communes isolées du Haut-Maroni et du Haut-Oyapock d’accès aux ressources essentielles, telles que l’eau potable, les vivres et le carburant.

Dans des villes comme Maripasoula, la plus grande commune du Haut-Maroni, les pénuries sont particulièrement sévères. Les prix des produits de première nécessité ont explosé, avec des packs d’eau atteignant jusqu’à 17 euros, et des bouteilles de gaz à 100 euros. La situation est d’autant plus grave dans les villages les plus reculés, où l’accès à l’eau devient critique. Les forages alluvionnaires, qui dépendent des nappes alimentées par les fleuves, ne fonctionnent plus correctement en raison de la baisse du niveau de l’eau. Les habitants, notamment ceux des villages amérindiens de la commune de Maripasoula, doivent désormais compter sur l’eau des criques pour leur hygiène quotidienne, mais cette eau n’est souvent pas potable.

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3018 : le numéro unique pour les jeunes victimes de harcèlement et de violences numériques

Usurpation d’identité, violences à caractère sexiste ou sexuel, harcèlement scolaire… Le 7 novembre est la Journée nationale de lutte contre le harcèlement. Elle a pour thème cette année : « Ton problème, c’est mon problème ». On vous rappelle que le 3018 est un numéro unique destiné aux jeunes victimes de harcèlement et de violences numériques.

Cette journée est l’occasion de rappeler combien la prévention et la lutte contre le harcèlement sont fondamentales pour permettre aux élèves d’avoir une scolarité épanouie dans le cadre de la priorité donnée au bien-être.

Que vous soyez une jeune victime ou le témoin d’un cas de harcèlement scolaire et/ou de violences numériques, vous pouvez contacter les écoutants du 3018 :

  • par téléphone en composant le numéro 3018 (appel gratuit, anonyme et confidentiel, accessible 7 jours sur 7 de 9 h à 23 h – jours fériés inclus) ;
  • par un tchat disponible sur le site 3018.fr ;
  • par une fiche de contact, pour échanger par courriels.

Vous êtes alors mis en relation avec une équipe d’écoutants composée de psychologues, de juristes et d’experts du numérique.

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L’Anses alerte sur les produits de lissage pour les cheveux

L’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) déconseille d’utiliser des produits à base d’acide glyoxylique utilisés pour lisser les cheveux, à la suite de 4 signalements recensés depuis le début de l’année 2024.

Par mesure de précaution, l’Anses, la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) et la Direction générale de la santé (DGS) ont informé dans un communiqué de presse du 16 octobre 2024 les professionnels des salons de coiffure, les commerces de produits cosmétiques et les utilisateurs, des dangers potentiels des produits lissants à base d’acide glyoxylique. Cette mesure fait suite à plusieurs déclarations de survenues d’insuffisances rénales aïgues en lien avec ce type de produits.

L’acide glyoxylique est une substance chimique utilisée dans certains produits de cosmétique pour ses qualités d’agent lissant.

Dans l’attente des conclusions de ces institutions, l’Anses déconseille d’utiliser ces produits et engage une expertise pour une évolution des dispositions réglementaires européennes et un encadrement plus poussé de l’usage de cette substance en cosmétologie.

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Journée Nationale de Lutte contre le Harcèlement Scolaire : mobilisation et sensibilisation en Martinique

— Par Sabrina Solar —

Le 7 novembre 2024 marque la journée nationale de lutte contre le harcèlement scolaire, un événement devenu incontournable dans le paysage éducatif français. Depuis sa création en 2015, cette journée se tient chaque année le premier jeudi après les vacances de la Toussaint et mobilise l’ensemble de la communauté éducative : élèves, enseignants, parents et partenaires institutionnels. L’objectif est de sensibiliser, prévenir et lutter contre le harcèlement scolaire, un fléau qui touche un grand nombre d’élèves à travers la France, y compris en Martinique, où cette problématique est particulièrement préoccupante.

Le programme national de lutte contre le harcèlement à l’école, déployé sous l’initiative « Phare » (prévenir, aider, restaurer et encourager), est un des piliers de cette mobilisation. Depuis sa mise en place, il a permis de structurer des actions de prévention et de sensibilisation dans tous les établissements scolaires, de l’école primaire au lycée. Cette année, les écoles martiniquaises ne font pas exception et participent activement à cette journée.

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Le fait du Prince, l’Université et ses « cains-cains ».

Par Aya Vedrime, le 5 novembre 2024—

« La véritable connaissance n’est pas une accumulation du savoir ;

elle est l’éveil des consciences qui passe par plusieurs étapes successives »

Proverbe d’Egypte antique.

L’Université des Antilles est supposément le haut lieu du savoir en tout pays comme en péyi-a. Elle y enseigne le droit, les sciences, les techniques et les humanités à la jeunesse antillaise, du moins, à celle qui n’est pas encore partie – rappelons que sur les dix dernières années, la Guadeloupe a perdu 28000 habitants et la Martinique 53 000, soit un total de plus de 80 000 habitants…

Ses « cains-cains » – pardonnez-nous provisoirement cette bien vilaine expression1, ici utilisée à dessein – sont ici ses étudiants ne provenant ni des Antilles, ni de la France continentale, ni de l’Union Européenne, ni de la Grande Caraïbe, ni de l’Inde. En clair, et de facto, les étudiants venus du « continent noir ». Ipso facto considérés comme la dernière roue du carrosse académique ?

Le 12 octobre dernier, sur ce même site, Jean-Michel Salmon, Maître de conférences en économie sur ce campus, publiait un texte d’alerte intitulé « Etudiants africains et discrimination au pays de Césaire ?

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Ni en emploi, ni en études, ni en formation : un jeune sur quatre concerné en Martinique

— Par le Conseil Économique, Social, Environnemental, de la Culture et de l’Éducation de Martinique (Césecém) —
En Martinique, 1 jeune sur 4 est NEET (ni en emploi, ni en études, ni en formation).
En moyenne , entre 2015 et 2019, en Martinique, 26% des jeunes de 15 à 29 ans, soit au total environ 14 400 personnes, ne sont ni en emploi, ni en études, ni en formation (NEET) soit en proportion deux fois plus qu’en France continentale.

Déjà, pour l’ensemble des jeunes (15 à 29 ans), la différence d’accès à l’emploi avec l’Hexagone est beaucoup plus importante : seuls 27% d’entre eux sont en emploi en Martinique contre 49% en France métropolitaine (ce faible taux d’emploi pouvant en partie s’expliquer par le fait que la moitié d’entre eux n’ont pas encore achevé leur formation initiale).

Comme dans l’ensemble de la France, l’absence de diplôme est un frein à l’insertion sur le marché de l’emploi : seuls 36% des Martiniquais non diplômés ont un emploi. En Martinique, 42% des personnes de 15 à 64 ans n’ont pas de diplôme dépassant le brevet des collèges, contre seulement 26% en France continentale.

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Parutions du 7 novembre 2024

Psychanalyse et Philosophie

Études psychanalytiques
Monologue partagé avec la folie
Guy Briole
Comment parler de la folie, ce terme aux contours parfois énigmatiques ? Cet ouvrage se propose d’en explorer les multiples facettes et expressions dans des contextes très divers. Dès lors qu’on l’associe à la psychanalyse et au lien transférentiel, ce mot, folie, prend un sens tout à fait singulier qui met au travail le psychanalyste et ceux qui s’adressent à lui quand il leur arrive de perdre la[…] EAN : 9782336490816
31/10/2024
135 x 215 mm
Collection : Études Psychanalytiques
184 pages
20.00 €

Psychanalyse du clash
Transgressions et adolescence
Claude Savinaud, Préface par Philippe Gutton
Au décours de l’adolescence notamment, les transgressions sont monnaie courante. Elles font parfois appel à une réponse judiciaire ou sanitaire, laquelle s’assortit souvent d’une incitation à aller voir du côté des motifs de l’acte transgressif, pour en débrouiller les arcanes inconscients. Notre travail de praticien de la psychopathologie nous amène à en proposer une écoute psychanalytique qui te[…] EAN : 9782336470979
14/11/2024
135 x 215 mm
Collection : Études Psychanalytiques
232 pages
24.00 €

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L’éphéméride du 7 novembre

Début du procès à grand spectacle de Landru le 7 novembre 1921

Henri Désiré Landru, né le 12 avril 1869 à Paris (19e arrondissement) et mort le 25 février 1922 à Versailles, est un célèbre tueur en série et criminel français. Il fut surnommé « le Barbe-Bleue de Gambais ».

Biographie
Origines
Henri Désiré Landru est issu d’une famille modeste. Il est né en 1869, au 41 rue de Puebla (aujourd’hui avenue Simon-Bolivar) dans le quartier de Belleville à Paris et est le fils cadet de Julien Alexandre Silvain Landru, 34 ans, chauffeur aux Forges Vulcain (qui se suicida au Bois de Boulogne le 28 août 1912), et de Flore Henriquel, 34 ans, couturière et blanchisseuse à domicile (décédée en 1910). Le couple avait déjà une fille, Florentine Marguerite Landru (née en 1854). La famille est établie à Paris, rue du Cloître-Notre-Dame, où Landru a passé l’essentiel de son enfance heureuse.

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Outre-mer : inégalités et retards de développement

Les mouvements contre la vie chère et les grèves qui ont traversé les départements d’outre-mer (DOM) ces dernières années (en Guyane en 2017, à Mayotte en 2018, en Guadeloupe en 2021 ou en Martinique en 2024) soulignent la persistance, voire l’aggravation des fragilités économiques et sociales des territoires ultramarins.

Sommaire

  • Des inégalités persistantes avec l’Hexagone et des retards de développement
  • L’ouverture des outre-mer sur leur environnement régional
  • Le développement durable au cœur de l’indépendance énergétique ultramarine

Considérés comme des îlots de prospérité dans leurs environnements régionaux respectifs, les DOM accusent cependant un retard de développement par rapport à la France hexagonale. Les inégalités y sont plus marquées que sur le reste du territoire national.

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Une nouvelle crise économique et financière est devant nous en Martinique !

« Dèpi ou brilé bwa, fo ou fè chabon. »

— Par Jean-Marie Nol —

Une crise de la vie chère peut en cacher une autre en Martinique. Les faits et les statistiques parlent d’eux-mêmes. Mais de quelle autre crise s’agit-il, alors même que celle liée à la vie chère semble encore loin d’être résolue ? Derrière les tensions sur les prix, une autre construction, plus silencieuse mais tout aussi décisive, est en cours : l’émergence, pour la première fois dans l’histoire de la Martinique, d’une forme de populisme qui menace de déstabiliser l’île . Ce mouvement prend racine dans un activisme citoyen dominant et affiche une tonalité de néo-nationalisme. Nul doute que le RPPRAC, organisation militante en première ligne, est en train de se transformer en un acteur politique d’envergure. Toutefois, au-delà de ces considérations politiques, un autre danger plane : l’apparition imminente d’une crise économique et financière qui menace de fragiliser encore davantage le territoire. La Martinique se trouve dans une situation économique et financière préoccupante, exacerbée par plusieurs facteurs qui menacent son équilibre proche. D’une part, les difficultés budgétaires de la France limitent les capacités d’aide de l’Hexagone.

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CGSSM/Barnier : un rapport de la Cour des Comptes qui tombe bien !

— Par Max Dorléans ( GRS)
Dans sa recherche de 60 milliards d’économies dont 14 sur la Sécu, Barnier va très certainement trouver, avec le récent rapport de la Cour des Comptes (CC) qui étrille la CGSSM (caisse générale de Sécurité sociale de Martinique), matière en Martinique, à sa politique d’économies et d’austérité.

Si nous souscrivons à un certain nombre de conclusions de la CC, notamment toutes celles condamnant certaines pratiques de gaspillage de l’argent public, et celles appelant à une meilleure gestion du service public, nous ne devons pas perdre de vue qu’aujourd’hui, bien des rapports de la CC servent de cheval de Troie à l’entreprise – en cours depuis des décennies – de liquidation de la Sécurité sociale.

En effet, si un certain nombre d’économies peuvent ramener quelques euros dans les caisses et le budget de la Sécu, attention de ne se cristalliser que sur les critiques de la CC, en omettant de regarder un peu plus loin. Et ainsi ne voir que la paille dans notre œil, et non pas la poutre devant notre visage.

Car l’enjeu fondamental est loin d’être celui qui nous est ici présenté.

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L’éphéméride du 6 novembre

Naissance de Françoise Dolto, médecin et psychanalyste française le 6 novembre 1908

Françoise Dolto (née le 6 novembre 1908, dans le 16e arrondissement de Paris et morte le 25 août 1988 dans le 5e arrondissement de la même ville) est une pédiatre et psychanalyste française. Elle s’intéresse particulièrement à la psychanalyse des enfants et à la diffusion des connaissances dans le domaine de l’éducation des enfants dans de nombreux écrits et particulièrement dans des émissions radiodiffusées qui ont contribué à la faire connaître du grand public.

Famille
Françoise Dolto, née Marette, est issue d’une famille bourgeoise de conviction catholique et monarchiste du 16e arrondissement de Paris : sa mère Suzanne Demmler, d’origine allemande par son grand-père paternel, né à Nuremberg en 1807, émigré en région parisienne, à Bourg-la-Reine avec son épouse française vers 1825, est fille de polytechnicien (Arthur Demmler, promotion 1863, administrateur de forges), et son père, Henri Marette, fils d’un architecte, est également polytechnicien (promotion 1895, ingénieur devenu industriel). Quatrième enfant d’une fratrie de sept, elle est la sœur de Jacques Marette (1922–1984), ministre français des Postes et télécommunications de 1962 à 1967.

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Réduire notre dépendance à l’eau en bouteille : quand une simple question peut tout changer

— Par Bing Bai, Laurie Balbo & Marie-Christine Lichtlé. (*)

Avec un taux de croissance de 73 % au cours de la dernière décennie, le marché de l’eau en bouteille est l’un de ceux qui connaissent la plus forte augmentation au niveau mondial. Malheureusement, cette consommation a des conséquences environnementales néfastes : augmentation des déchets plastiques, émissions de gaz à effet de serre liées à la production, le transport et la distribution des bouteilles ou encore surexploitation des ressources en eau pour produire de l’eau en bouteille. Ces impacts ne font qu’aggraver la crise écologique actuelle. Face à cette situation, la réduction de notre dépendance à l’eau embouteillée émerge comme un enjeu environnemental crucial.

En 2020, une étude de Futerra et OnePulse révèle que 80 % des sondés se disent prêts à changer leurs habitudes pour lutter contre le changement climatique et 50 % d’entre eux envisagent de limiter leur usage de plastique. Cependant, peu de recherches ont été dédiées aux stratégies de communication qui permettraient de diminuer la consommation d’eau en bouteille.

Les autoprophéties : une question pour favoriser le changement

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Une brève histoire de la Martinique

Par Guy Lordinot, ancien député

Au dix-septième siècle, ce sont des kalinagos qui peuplaient la Martinique. Un jour ils constatèrent l’arrivée de grands navires transportant des blancs venus de France. Désirant s’établir sur l’île, les français ont débarqué et exterminé tous les habitants. Ce massacre leur a permis de s’approprier toutes les terres. Pour leur exploitation, ils ont importé d’Afrique des « animaux à deux pieds », ils en ont fait des esclavisés. Le travail de ces êtres humains leur a permis de produire du sucre, du chocolat, exportés à la cour du roi de France. De ce fait ils sont devenus riches grâce au rude labeur de leurs esclavisés.

Afin d’échapper aux conditions cruelles qui leur étaient imposées, ces derniers se sont enfuis ou rebellés.

Ils sont parvenus à arracher leur libération en 1848 mais se sont retrouvés privés de ressources et de terres.

Afin de se procurer des ressources, les nouveaux libres ont dû retourner travailler sur les habitations de leurs anciens maîtres.

La perte de cette main d’oeuvre a conduit l’Etat à verser aux maîtres un dédommagement conséquent et à leur laisser la propriété des terres indûment acquises.

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Crise de la vie chère en Martinique : erreurs stratégiques et dérives populistes

Pourquoi la gestion de crise de la vie chère n’a pas été à la hauteur des enjeux politiques de la problématique de la vie chère ?

— Par Jean-Marie Nol —

La gestion de la crise de la vie chère en Martinique a été marquée par des maladresses qui, au lieu de désamorcer les tensions, ont souvent renforcé le climat de défiance envers les acteurs économiques et politiques. La principale erreur a résidé dans une mauvaise compréhension des enjeux réels en cause et une erreur de jugement sur le caractère profondément populiste du mouvement citoyen du RPPRAC . En effet, les initiateurs des tables rondes se sont avant tout concentrés sur les aspects économiques et financiers, sous-estimant la dimension politique et sociologique de la crise. Sans conteste, il y a eu dans cette affaire de lutte contre la vie chère une grave sous estimation systemique de la situation de gestion de la crise. Les mouvements populistes comme le RPPRAC en Martinique, tout comme le mouvement poujadiste dans la France hexagonale des années 1950, peuvent effectivement présenter des dangers pour la cohésion sociale et la stabilité politique, malgré leur caractère souvent éphémère.

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La vie chère et le reste : où en sommes-nous ?

— Le n° 369 de « Révolution Socialiste », journal du G.R.S. —

Avant de s’envoler pour aller porter la lutte contre la vie chère au cœur de la bête, en France donc, le RPPRAC a eu « une pensée » pour les victimes de la casse, du feu et des pillages. Il a même promis de les faire réparer par l’État. Ce discours est de bon sens.

Puisqu’il est à la mode de faire des compareraisons, le plus souvent douteuses d’ailleurs, entre le mouvement actuel et celui de février 2009, nous rappelons que si en 2009 ce type de dérives et nuisances collatérales a été bien moindre, c’est parce que des dizaines de milliers de personnes étaient mobilisées, jour après jour, autour d’une intersyndicale contrainte à l’unité par la force du mouvement.

Les centaines de militantes et militants qui suivent le RPPRAC, sont une force précieuse, courageuse, déterminée, mais agissent à une échelle qui n’est pas comparable, avec une capacité de contrôle bien en-deçà des besoins. Ce rappel est indispensable dans le débat nécessaire sur la suite.

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Vie chère : se dirige -t-on vers la mort programmée de la grande distribution en Martinique ?

— Par Jean- Marie Nol —

Le contexte actuel de la grande distribution en Martinique, est marqué par une mobilisation de plus en plus affirmée contre les grandes enseignes et les groupes de distribution, symbolisés particulièrement ici en Martinique par trois grands groupes. Ainsi le leader du RPPRAC (Rassemblement pour la Protection des Ressources et des Peuples Afro-Caribéens), a appelé à un boycott des centres commerciaux ces prochains jours et notamment pour la période des fêtes, ce qui pourrait sérieusement impacter les ventes et les profits des grands groupes de distribution. L’objectif, selon ses déclarations, est de perturber économiquement ces groupes afin de provoquer une baisse des profits des grands groupes békés et je cite les mots prononcés par Rodrigue Petitot lors d’une conférence de presse : « Notre mot d’ordre est le même : mobilisation, détermination. Je vous demande de bouleverser l’économie de ces gens, qui sont en train de nous vampiriser depuis des siècles ». et de poursuivre sur un ton cassant « Je demande d’intensifier les opérations de boycottage devant les centres commerciaux. Je demande de boycotter au maximum la grande distribution.

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Vie chère en Martinique : tensions autour de la grande distribution et du pouvoir économique des békés

Dans un article pour « Le Monde », Jean-Michel Hauteville relate une réunion inédite entre les patrons des principales entreprises de distribution de Martinique, les élus locaux et les membres d’un collectif citoyen mobilisé contre la cherté de la vie, un sujet qui préoccupe intensément la population locale. Le 26 septembre, autour de la table de la collectivité territoriale de Martinique, une trentaine de représentants ont tenté de trouver des solutions pour atténuer le coût des produits alimentaires, qui, selon l’INSEE, sont en moyenne 40 % plus élevés en Martinique qu’en métropole.

Lors de cette rencontre, des dirigeants d’entreprises comme Patrick Fabre, PDG du groupe CréO, ont reconnu l’ampleur du problème sans en assumer pleinement la responsabilité. Fabre a souligné les prix « excessivement chers » des produits alimentaires dans l’île, tout en affirmant que son groupe, propriétaire de plusieurs magasins de hard-discount, maintenait une politique de bas prix. Stéphane Hayot, directeur général du Groupe Bernard Hayot (GBH) – leader sur le marché de la distribution en Martinique – a quant à lui insisté sur les contraintes structurelles de ce marché insulaire, qualifiant la situation économique locale de difficile en raison de sa petite taille et des coûts élevés d’importation.

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« Il est temps que le massacre de Thiaroye soit officiellement reconnu par la France »

— Tribune —

A l’occasion des 80 ans de ce massacre à Thiaroye, près de Dakar, de tirailleurs africains, dans une tribune au « Monde », des associations, des acteurs de la société civile et des élus demandent la création d’une commission d’enquête parlementaire sur l’exécution de dizaines de tirailleurs africains en 1944.

A l’initiative d’une dizaine d’associations et d’élus français, nous réclamons une reconnaissance officielle et une condamnation du massacre des tirailleurs sénégalais à Thiaroye, le 1er décembre 1944. Il est temps que ce massacre soit officiellement reconnu par la France, quatre-vingts ans après ce drame colonial, alors que pour la première fois dans l’histoire militaire, la mention « Mort pour la France » a été attribuée par l’Etat à des soldats morts suite à une exécution extrajudiciaire commise par ses propres services.

Face à l’urgence d’une politique mémorielle respectueuse de la vérité coloniale et des exigences de réparation qui s’expriment en Afrique et en France, nous, associations, acteurs de la société civile et parlementaires, appelons d’une seule voix l’Etat français à reconnaître officiellement sa responsabilité dans le massacre et à en tirer les conséquences.

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Autonomie et vie chère : enjeux et perspectives pour la Martinique et la Guadeloupe

Pourquoi la question de l’autonomie politique ressurgit sur le plan national et local dans le débat économique et social de la vie chère ?

— Par Jean-Marie Nol —

La question de l’autonomie de la Martinique et de la Guadeloupe et celle sous- jacente de la lutte contre la vie chère est un débat ancien et complexe, ancré dans l’histoire coloniale, les luttes identitaires et les réalités économiques de ces territoires. Elle se situe à la croisée de deux dimensions essentielles : l’autonomie politique, liée au désir d’un gouvernement local pour décider des politiques adaptées aux besoins spécifiques des Antilles, et l’autonomie économique, qui concerne la capacité de développer un nouveau modèle économique de développement durable et autosuffisant. Bien que ces deux axes puissent sembler indissociables, la situation des Antilles françaises révèle qu’ils sont souvent en tension, voire en contradiction. Cette dualité pose la question de la viabilité d’une autonomie politique sans base économique solide.

Historiquement, la Martinique et la Guadeloupe ont été intégrées dans le cadre institutionnel français, notamment depuis la départementalisation de 1946. Cette intégration a permis des avancées importantes pour le bien-être social, la santé, l’éducation et les infrastructures grâce à des transferts financiers conséquents de la France.

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L’éphéméride du 3 novembre

Indépendance de La Dominique le 3 novembre 1978

La Dominique (en anglais : Dominica), en forme longue le Commonwealth de Dominique, est un pays et une île de l’archipel des Caraïbes, située entre les îles françaises des Saintes et de Marie-Galante (deux dépendances de la Guadeloupe) au nord, et de la Martinique, au sud. Son nom kalinago est « Wai’tu kubuli », qui signifie « Son corps est grand ».

Le premier Européen à l’avoir abordée est Christophe Colomb, lors de son deuxième voyage, en 1493. Avant son indépendance en 1978, la Dominique est un État associé de la couronne britannique (West Indies Associated States (en)) et, avant 1967, une colonie britannique membre de l’éphémère fédération des Indes occidentales (1958-1962). L’île a auparavant connu une présence française jusqu’au traité de Paris de 1763. Toutefois, la France occupe de nouveau brièvement l’île à deux reprises par la suite (1778 et 1814).

Histoire

L’île avait été initialement peuplée par des Indiens arawaks, puis par des Kalinago.

Le dimanche 3 novembre 1493, lors de son deuxième voyage aux Amériques, Christophe Colomb longe les rivages de l’île qu’il appelle ainsi « Domingo » — dimanche en espagnol —, d’où proviennent ses noms actuels, Dominique, en français et « Dominica », en anglais.

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Proposition de loi urgente pour lutter contre la vie chère dans les Outre-mer

— Par Jean Samblé —

Le groupe Socialistes et apparentés à l’Assemblée nationale a soumis une proposition de loi destinée à mettre en œuvre des mesures d’urgence face à la vie chère et à réguler la concentration des acteurs économiques dans les territoires ultramarins. Cette proposition sera examinée en séance lors de la niche parlementaire prévue le 12 décembre.

La proposition de loi portée par le groupe Socialistes et apparentés vise à répondre à une problématique sociale et économique majeure dans les territoires ultramarins : la « vie chère ». Ce phénomène, qui perdure depuis des décennies, se manifeste par des prix de consommation, notamment dans les secteurs de l’alimentation, du logement et des services, qui sont largement supérieurs à ceux pratiqués en métropole. Les habitants de ces territoires, en particulier ceux de la Martinique, expriment leur colère face à cette situation, exacerbée par des mobilisations citoyennes récentes, souvent marquées par des violences inédites.

Contexte et Diagnostic

Depuis plus de deux mois, la Martinique connaît une mobilisation citoyenne intense, illustrant un profond malaise face à une cherté de la vie devenue insoutenable.

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Le festival ALIMENTERRE les 5, 16 & 27 novembre en Martinique

Un évènement incontournable sur l’alimentation durable et solidaire

Le festival ALIMENTERRE a vu le jour en 2007 dans un cinéma parisien. Depuis, il est devenu un évènement international sur l’alimentation durable et solidaire organisé chaque année du 15 octobre au 30 novembre. Autour d’une sélection de films documentaires, il amène les citoyens à s’informer et comprendre les enjeux agricoles et alimentaires en France et dans le monde, afin qu’ils participent à la co-construction de systèmes alimentaires durables et solidaires et au droit à l’alimentation. 

90 000 personnes et 2 000 événements dans 600 communes

Durant 1 mois et demi, près de 2 000 événements sont organisés dans 600 communes et une douzaine de pays : projection-débat, marché alimentaire et solidaire, atelier cuisine bio, locale et équitable avec des enfants, exposition, visite de fermes et rencontre avec des professionnels agricoles, jeu pédagogique pour une classe de lycéens, spectacle de rue, etc. Près de 90 000 personnes participent chaque année, dont plus de la moitié des jeunes provenant en majorité de lycées agricoles. Les initiatives jeunesse les plus novatrices et originales sont récompensées dans le cadre du Prix ALIMENTERRE, organisé avec l’enseignement agricole.

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