Représentant plus de 60% des océans, les eaux internationales ont longtemps été ignorées dans le combat environnemental.
Les états membres de l’ONU ont adopté lundi 19 juin le premier traité international pour protéger la haute mer, un accord capital pour contrecarrer les menaces qui pèsent sur l’océan et sa bonne santé, vitale aussi pour l’humanité. «L’accord est adopté», a déclaré la présidente de la conférence Rena Lee sous les applaudissements, après l’adoption par consensus. «L’océan est la force vitale de notre planète. Aujourd’hui, vous avez insufflé une nouvelle vie et un nouvel espoir pour que l’océan ait une chance de se battre», a commenté le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres, saluant une «réussite historique».
Malgré l’adoption, la Russie a pris ses «distances» du consensus, qualifiant certains éléments du texte «totalement inacceptables». En mars, après plus de quinze années de discussions, dont quatre années de négociations formelles, les états membres avaient enfin réussi à se mettre d’accord, à l’issue de deux nouvelles semaines de négociations marathon, troisième «dernière» session en un an.