— Par Pierre Alex Marie-Anne —
Les dirigeants aussi bien politiques que syndicaux se réclamant de la gauche martiniquaise n’ont de cesse de dénigrer et vilipender l’État français, qu’ils accusent de tous les maux et rendent responsable de leur incapacité à agir au profit de leurs compatriotes.En “mendiants arrogants “qu’ils sont, selon le mot de Césaire, ils réfutent leur appartenance à la nation française qui les fait vivre et s’élever et sans laquelle ils ne seraient que fétus de paille ballottés au gré de l’océan, à la merci de tous les prédateurs environnants. Ils instruisent en permanence un procès contre la France au motif de la traite négrière et de l’esclavage aboli sur l’île depuis 175 ans mais qui perdure à ce jour dans certaines contrées d’Afrique, qu’ils parent cependant de toutes les vertus.
Le résultat de cet enfermement dans le passé évoqué de manière obsessionnel, avec le concours empressé d’intellectuels engagés et de media politisés, a eu pour effet de déboussoler une partie de la jeunesse en la coupant des réalités de son époque ; n’entrevoyant aucune perspective d’avenir elle se laisse aller à des action irréfléchies dans l’espoir de compenser son inadaptation au monde et soulager son mal être.