—- Le n° 303 de « Révolution Socialiste », journal du G.R.S. —
La Martinique progressiste se bat, quoi que disent les pessimistes têtus mais superficiels. Ici, on dénonce les magouilles d’un maire pour son profit personnel. Là, on s’insurge contre une nouvelle atteinte à l’environnement. Ailleurs, on s’en prend au passe- droit pour un gwochiap.
Pendant des mois, des équipes militantes ont accroché leurs chars au combat mené surtout en France, contre le sale coup porté aux retraites des plus modestes au profit du grand capital.
Depuis des années, le combat pour la justice et les réparations des crimes chlordécone a refait surface. La nouvelle configuration électorale dans l’assemblée nationale française (dans les colonies, mais aussi dans l’hexagone) a permis quelques escarmouches partiellement victorieuses (non vaccinés réintégrés, « continuité territoriale »...). Conférences, débats, publications, d’intérêt, de qualité et d’influences très variables, fleurissent.
Si le sentiment de piétinement reste très fort, ce n’est pas sans raison.
Le prochain « comité interministériel de l’outre–mer » ne fait rêver que les acheteurs d’illusions.