Un collectif de plus de 150 entreprises et associations, dont Axa Climate, Bouygues et Amarenco, appelle dans une tribune au « Monde » le gouvernement français à faire de la régénération du vivant la boussole de ses lois de planification.
— Collectif —
Outre la loi relative à l’industrie verte adoptée le 22 juillet par l’Assemblée nationale, un ensemble de textes relatifs à la planification écologique est en cours de discussion : ceux sur l’orientation d’avenir agricole ou encore liés à la programmation sur l’énergie et le climat. Il est fondamental que cette entreprise législative de grande ampleur soit au service de l’urgence écologique de notre siècle : la régénération du vivant.
Il paraît crucial de rappeler cet engagement, alors qu’une autre proposition à l’échelle européenne, celle pour la restauration de la nature, a eu toutes les peines à recueillir l’adhésion qu’elle mérite. Pourtant, soutenue par un grand nombre d’acteurs économiques de premier plan, elle met en lumière un principe phare de notre système : si nos activités économiques peuvent entraîner une dégradation du capital naturel, cela affecte réciproquement le rendement de ces mêmes activités.