Les États-Unis ont franchi une étape majeure dans la prévention du chikungunya en approuvant, le jeudi 9 novembre, le premier vaccin contre cette maladie débilitante. Développé par le groupe européen Valneva, le vaccin, commercialisé sous le nom d’Ixchiq, a reçu l’autorisation de la Food and Drug Administration (FDA) pour être administré aux personnes de 18 ans et plus présentant un risque accru d’exposition au virus.
Le chikungunya, transmis par des moustiques infectés, provoque une fièvre soudaine et des douleurs articulaires intenses. Bien que les décès soient rares, la maladie peut entraîner des problèmes de santé graves et durables, en particulier chez les personnes âgées et celles ayant des antécédents médicaux. Le virus peut également être transmis de la mère au nourrisson, avec des conséquences potentiellement fatales pour le bébé.
Une réponse mondiale à une menace émergente
La FDA qualifie le chikungunya de « menace de santé mondiale émergente », signalant une augmentation des cas dans de nouvelles régions du monde, y compris en Europe. Le réchauffement climatique est identifié comme un facteur contributif, favorisant la survie des moustiques vecteurs et augmentant ainsi les risques de transmission.