—ParJean-Marie Nol,économiste—
L’économie de la Guadeloupe et de la Martinique est actuellement prise dans une tempête de chocs inflationniste et d’incertitudes, alors qu’elle tentait de se relever du Covid-19, et pourtant de nombreux « risques » évoqués par nous dans nos précédentes prévisions économiques, ont commencé à se concrétiser de manière irréfutable. Le monde économique pourrait bientôt se trouver au bord d’une profonde récession. L’agriculture antillaise est présentement menacé du syndrome de mort subite. L’agriculture et la pêche, sont actuellement deux secteurs économiques en grande perte de vitesse en Martinique et en Guadeloupe. Ainsi, le secteur agricole occupe une place de moins en moins importante dans l’économie martiniquaise et guadeloupéenne. En 2019, il a généré environ 350 millions d’euros sur les 2 îles, ce qui représente environ 2,4% du produit intérieur brut (PIB).
La production de fruits et légumes est en baisse significative depuis la crise inflationniste et les dernières intempéries. Elle couvre seulement 26 % de la consommation locale. Et l’agriculture biologique est en baisse constante. Résultats des courses, l’offre reste largement inférieure à la demande. Canne,bananes,ananas, melons, culture maraîchère, rien ne va plus !