
Les chroniques de Jean-Marie Nol
Pourquoi les épargnants Guadeloupéens et Martiniquais doivent impérativement réinvestir le secteur bancaire et financier ?

— Par le Dr Josiane Jospelage, présidente de l’Association Médicale de Sauvegarde de l’Environnement et de la Santé (AMSES-Martinique) —
Un an après la décision de non-lieu du tribunal de Paris, la question du chlordécone demeure sur toutes les lèvres, avec un sentiment d’amertume, d’une injustice non reconnue. Car il s’agit qu’on veuille ou non le qualifier comme tel, d’un empoisonnement collectif de deux populations : les Martiniquais et les Guadeloupéens. Les populations intoxiquées ou empoisonnées à plus de 90%, à taux variables, se heurtent à un déni des autorités, de certains politiques, et même de certains citoyens, relativisant les faits malgré la gravité des chiffres objectifs de la situation sanitaire qu’ils ne peuvent pas ignorer. Utilisé depuis 1972, soit plus de 50 ans, le chlordécone était connu avant même sa commercialisation comme un produit cancérigène et reprotoxique. Or aujourd’hui en Martinique, les courbes de la démographie dressées par l’Insee montrent bien une hausse continue du taux de mortalité depuis 10 ans ainsi qu’une baisse régulière du taux de natalité depuis la fin des années 90 ; les deux courbes se sont croisées en 2020 et actuellement la population de Martinique ne se renouvelle plus.
Retraites de base revalorisées ; durcissement du barème du malus automobile ; soldes d’hiver ; tri à la source des biodéchets ; calendrier de versement France Travail ; taux de rémunération du PEL augmenté ; augmentation du prix du tabac… On fait le point sur les nouveautés du mois de janvier 2024.
Argent – Impôt
Le Smic est revalorisé de 1,13 % à partir du 1er janvier 2024 ; les nouveaux taux de l’intérêt légal applicables au premier semestre 2024 ; le taux de rémunération du plan épargne logement (PEL) passe à 2,25 % ; les prix du tabac augmentent en 2024 ; versement des crédits d’impôts ; barème 2024 de la saisie sur rémunération ; augmentation de la taxe de séjour en Île-de-France. Retrouvez également l’infographie présentant les tranches et taux d’imposition 2024 pour calculer votre impôt sur le revenu.
Le Smic est revalorisé de 1,13 % au 1er janvier 2024
Le nouveau taux d’intérêt légal applicable au premier semestre 2024
PEL : le taux de rémunération passe à 2,25 %
Les prix du tabac vont augmenter en 2024
Impôt sur le revenu : tranches et taux d’imposition 2024
Réductions et crédits d’impôt : l’avance de 60 % est versée le 15 janvier 2024
Vous êtes lycéen, apprenti, étudiant en réorientation et vous voulez vous inscrire dans l’enseignement supérieur public ? Depuis le 17 janvier, vous pouvez vous inscrire sur la plateforme Parcoursup ! Toutes les informations à savoir sur la procédure 2024.
Depuis le 17 janvier 2024, les lycéens et les étudiants qui souhaitent s’orienter vers l’enseignement supérieur public peuvent s’inscrire sur la plateforme Parcoursup, constituer leur « dossier candidat » et formuler leurs vœux.
À savoir : Service-Public.fr a lancé un nouveau module calendrier à destination des lycéens et des étudiants mais aussi des parents pour visualiser sur leur agenda le calendrier des dates clés de la procédure Parcoursup !
Pour intégrer ces dates dans votre agenda (Outlook, Google agenda…), vous devez :
Ouverture des inscriptions
La première étape a démarré pour les élèves de terminale et les étudiants en réorientation le 20 décembre avec la présentation de l’ensemble des formations et du fonctionnement du site.
Grace Ineza Umuhoza, née en 1996 au Rwanda, incarne la force et la détermination d’une génération prête à défier les défis planétaires. Son parcours exceptionnel en tant que militante écologiste et écoféministe a débuté dès son jeune âge, marqué par des événements poignants. La destruction de sa maison par des pluies torrentielles a forcé sa famille à migrer, laissant une empreinte indélébile qui allait façonner son engagement passionné contre le réchauffement climatique.
Avec une formation en ingénierie de l’eau et de l’environnement à l’université du Rwanda, Grace a rapidement combiné ses compétences académiques avec une vision audacieuse. Dès la fin du lycée, elle a imaginé l’initiative « Baby an Angel », un projet novateur visant à offrir des services de garde d’enfants tout en créant des opportunités d’emploi pour les jeunes femmes. Bien que ce projet ait été temporairement mis en pause pour ses études, il a reçu un prix d’innovation africain en 2016, attirant des investisseurs et soulignant la vision précoce de Grace en matière de responsabilité sociale et environnementale.
Son engagement s’est ensuite élargi à la protection de l’environnement.
—Déclaration de la CGTM —
Au cours de sa conférence de presse du mardi 16 janvier 2024, Macron a fait cette annonce, passée pratiquement inaperçue pour les non-initiés : « Nous avons déjà beaucoup fait et nous ferons beaucoup plus. (…) Pour ça, nous mettrons fin aux normes inutiles. Il y a encore trop de complexités qui découragent les entrepreneurs, les industriels, les commerçants, les agriculteurs, les artisans, les maires, ceux qui font. Ces complexités protègent bien souvent des rentes, des statuts, des situations établies. Et nous ne pouvons plus nous le permettre. C’est pourquoi je demande au gouvernement de supprimer les normes, réduire des délais, faciliter encore les embauches, augmenter tous les seuils de déclenchement d’obligation ».
Cette annonce vise directement les salariés et répond à une demande du patronat depuis des années : réduire le Code du travail à sa plus simple expression en le vidant de toutes les dispositions qui empêchent les capitalistes d’exploiter les travailleurs sans limite.
— Par Jean-Marie Nol, économiste —
L’année 2023 pour la Guadeloupe n’a pas été de tout repos, et l’actualité, pas des plus positives. Cette année a marqué un ralentissement significatif de l’économie de la Guadeloupe, mais en 2024, une conviction guide notre vision de l’évolution politique, économique et financière de la Guadeloupe que nous allons tâcher d’expliciter clairement. Une année nouvelle commence, et avec elle, son lot de bonnes résolutions. Les velléités de réforme des institutions seront au cœur du jeu en 2024.Lors de ses vœux pour la nouvelle année adressés au peuple Guadeloupéen le président du conseil général a lancé un message très clair sur le processus d’évolution des institutions de l’archipel en préconisant la relance du processus de l’évolution statutaire lors d’un prochain congrès prévu en janvier 2024. Dans le même ordre d’idée, le président de la collectivité territoriale de Martinique a interpellé le président Emmanuel Macron pour une ouverture immédiate de négociations sur le chantier de la réforme des institutions. Que nenni tout cela, car s’agit il d’une simple pantomime d’élus locaux désorientés ou sommes nous en présence d’éléments de langage distillés à l’usage de peuples antillais réfractaires à un changement de statut et à qui on voudrait tordre la main ?
Près de 20% des étudiants ne mangent pas à leur faim, selon une étude de la Fage
En France, la précarité étudiante atteint des niveaux alarmants, selon une étude de la Fédération des associations générales étudiantes (Fage). Près de 20 % des étudiants ne parviennent pas à satisfaire leurs besoins alimentaires de manière adéquate, exacerbant les difficultés académiques et compromettant leur réussite éducative.
La précarité alimentaire se manifeste de manière poignante, touchant 19 % des étudiants interrogés, qu’ils soient boursiers (28 %) ou non-boursiers (16 %). Face à la hausse des coûts de la vie étudiante, les jeunes se voient contraints de sauter en moyenne 3,5 repas par semaine. Même l’option des restaurants universitaires, avec un repas à 3,30 euros en moyenne, devient inabordable pour un étudiant non-boursier sur cinq. Le tarif élevé les oblige à renoncer à ces repas, illustrant ainsi un accès difficile aux infrastructures du CROUS.
La question de l’accessibilité géographique s’ajoute au dilemme alimentaire, avec un tiers des étudiants nécessitant plus d’une demi-heure de trajet aller-retour pour accéder aux restaurants universitaires. Les contraintes de temps, aggravées par la fermeture de plus de 72 % des restaurants le soir et de 85 % le week-end, rendent l’accès à une alimentation adéquate encore plus difficile.
L’Intelligence Artificielle (IA) suscite actuellement un débat animé quant à son rôle potentiel en tant que moteur économique et à son impact prévu sur l’emploi et la croissance. Depuis une décennie, les économistes produisent des études prospectives offrant des perspectives divergentes, balançant entre la destruction d’emplois et la stimulation de la croissance, alimentant ainsi les spéculations des fervents partisans de cette technologie révolutionnaire.
Parmi ces analyses, la note récente de Goldman Sachs a particulièrement capté l’attention en évoquant la possible disparition de 300 millions d’emplois, tout en promettant une croissance exponentielle de 7% grâce à l’adoption généralisée de l’IA. Cependant, la corrélation suggérée entre une réduction de l’emploi et une croissance accrue soulève des interrogations importantes. Les partisans de cette vision envisagent l’automatisation et l’accroissement de l’efficacité des entreprises comme des leviers potentiels pour une croissance économique sans fin. Cependant, les critiques soulignent les risques inhérents d’inégalités croissantes, mettant en doute la notion d’une croissance équitable et partagée.
L’histoire économique enseigne que les révolutions technologiques initient souvent une destruction initiale d’emplois, mais engendrent également de nouvelles opportunités professionnelles. Malgré les prédictions alarmistes de certaines études, l’expérience passée démontre que de nouveaux emplois émergent, souvent dans des secteurs inédits, à mesure que le marché du travail se redéfinit en fonction des avancées technologiques.
— Par Jean-Pierre Maurice —
Dans la belle baie de Saint-Pierre, en Martinique, un projet fou suscite l’incompréhension et surtout la colère des habitants du Nord-caraïbe et plus largement de tous les amoureux de l’île.
Il s’agit de la réalisation de 130 postes d’amarrage pour bateaux de 12 à 18 m, répartis sur 3 sites.
C’est que beaucoup s’interrogent. Pollution, atteintes à l’environnement… la Martinique ne saurait accueillir tous les voiliers du monde, n’est-ce pas ?
Pourtant, d’une manière générale, la population n’est pas hostile au développement du tourisme, apporteur de ressources et aussi d’emploi. Mais l’aveuglement et l’acharnement féroce des autorités tant locales que d’Etat hérissent les habitants qui voient dans cette affaire une injustice commune en terre martiniquaise.
En effet, malgré une enquête publique révélatrice du malaise des citoyens et des malfaçons du dossier, la mise en place tambour battant des postes d’amarrage -jusqu’au rivage- semble illustrer le peu de cas que fait la République, avec ses élus et ses services, de l’avis et de la vie des personnes humaines concernées.
Mais ne nous y trompons pas : cette affaire des mouillages en mer dépasse le simple cadre de la mer de Saint-Pierre et du Carbet – la commune voisine, impactée elle aussi par les projets connus.
— Le n° 332 de « Révolution Socialiste », journal du G.R.S. —
Depuis 2020, les cinq hommes les plus riches du monde ont doublé leur fortune tandis que, dans le même temps, la richesse cumulée de 5 milliards de personnes a baissé. C’est ce que révèle le nouveau rapport d’Oxfam sur les inégalités mondiales.
MONDE :
La fortune des 5 hommes les plus riches a grimpé de 114 % depuis 2020.
La fortune des milliardaires a augmenté de 3 300 milliards de dollars depuis 2020, à une vitesse 3 fois plus rapide que celle de l’inflation.
Les 1 % les plus riches possèdent 48 % de tous les actifs financiers mondiaux.
148 grandes entreprises ont réalisé 1800 milliards de dollars de bénéfices cumulés – soit 52 % de plus en moyenne sur les 3 dernières années.
FRANCE :
Les quatre milliardaires français les plus riches et leurs familles ont vu leur fortune augmenter de 87 % depuis 2020. Dans le même temps, la richesse cumulée de 90% des Français a baissé.
Les 1 % les plus riches détiennent 36 % du patrimoine financier total en France alors que plus de 80% des Français ne déclarent posséder ni assurance-vie, ni actions directement.
— Par Yves-Léopold Monthieux —
Dans le cadre de son cycle « Dé colonisations », la Fabrique décoloniale a organisé le samedi 13 janvier 2023 à la Médiathèque du Lamentin une conférence donnée par Fred RENO, professeur de sciences politiques en GUADELOUPE. Le thème annoncé « La Martinique est-elle ingouvernable ? » avait attiré une assistance nombreuse et variée, quelque peu déçue que le sujet traité fut trop peu martiniquais à leur goût.
L’entre-soi médiatico-politique est la règle dans l’espace intellectuel
On pouvait relever de leur part un intérêt modéré pour la politique guadeloupéenne. Néanmoins, l’orateur avait su capter l’attention, ne réussissant pas toujours à tenir son propos hors de ses propres convictions politiques. Comme c’est souvent le cas dans ce genre de rencontre, l’assistance était presque exclusivement composée de militants « anticolonialistes » comme venue recevoir la becquée, avec une note particulière pour des activistes qui, bien répartis dans la salle, surent se faire entendre au moment de poser les questions.
Votre serviteur avait souhaité réagir à une affirmation récurrente reprise par le professeur RENO. Mais l’expérience a été faite, une fois de plus, que l’entre-soi médiatico-politique est la règle dans cet exercice, bien qu’il soit régulièrement chahuté par des spécialistes à la technique bien rodée.
Les cyclones, également connus sous les noms d’ouragans ou de typhons selon les régions géographiques, sont des phénomènes météorologiques d’une grande ampleur et d’une puissance redoutable, fréquents dans les régions tropicales du globe. Ces tempêtes tropicales sont associées à des dépressions atmosphériques, caractérisées par des vents cycloniques, des pluies torrentielles et des dommages matériels considérables. Ce phénomène naturel, bien que fascinant par sa complexité, représente l’un des risques naturels les plus répandus et dévastateurs sur la planète.
Formation et mécanismes:
Les cyclones naissent d’une dépression tropicale, une région où l’air atmosphérique tourne autour d’un centre de basse pression. À l’origine, cette dépression se forme au-dessus des océans tropicaux, généralement entre les tropiques et l’équateur. Des nuages chargés de pluie et des vents convergents s’organisent, sous l’influence de la force de Coriolis, pour créer une structure en spirale caractéristique observée par satellite. Cette rotation cyclonique crée une circulation d’air intense autour d’un centre appelé « l’œil du cyclone ». Lorsque les vents atteignent 17 mètres par seconde, la dépression est classée en tempête tropicale, et au-delà de 33 mètres par seconde, on parle de cyclone tropical.
Les noms des tempêtes et cyclones ne sont pas attribués au hasard, mais suivent des procédures strictes établies par différentes organisations météorologiques. Ciaran, Harvey, Irma, Carmen, Gabriel… chaque tempête porte un prénom, masculin ou féminin, pour faciliter l’identification rapide dans les messages d’alerte. L’Organisation météorologique mondiale (OMM) délègue cette responsabilité à cinq organismes régionaux, qui choisissent les noms en alternant entre masculin et féminin.
En Europe, depuis 2017, cinq zones météorologiques travaillent ensemble pour nommer les tempêtes, avec le groupement de l’Irlande, du Royaume-Uni, et des Pays-Bas responsable de Ciaran, par exemple. L’OMM intervient pour le reste du monde, autorisant le baptême d’un vent seulement s’il atteint une vitesse de 119 km/h accompagnée de pluies torrentielles.
Révolution verte ou retour aux sources ? Découvrez comment la loi du 1er janvier 2024 redéfinit le paysage du compostage en France.
À compter du 1er janvier 2024, les collectivités territoriales sont dans l’obligation de fournir une solution de tri et de valorisation (par compostage ou méthanisation) à leurs populations. À en croire certains titres de presse, la mise en place du compostage relèverait de l’innovation. Pourtant, ce processus est tout sauf récent, comme le rappelle Émile Zola dans son roman La Terre, qui, dans une scène où Jean Macquart, ouvrier agricole, réalise son compost à partir des « ordures du pays entier », conclut que « tout ce qui vient de la terre est bon à renvoyer à la terre ».
Malgré la longue histoire du compostage, la loi du 1er janvier 2024 est toutefois loin de signer un retour à des traditions agricoles ancestrales. En effet, depuis le XIXe siècle, la pratique du compostage en France a connu un drôle de destin au gré de la gestion des déchets ménagers, des guerres, des chocs pétroliers et de la crise climatique.
Cette monographie présente un choix d’œuvres où son regard porteur d’humanité rejoint les arcanes de la poésie d’Aimé Césaire ; elle est complétée par un entretien avec Patrick Chamoiseau.
Michèle Charles-Nicolas rattache sa passion pour la peinture à son enfance : « La peinture, c’est pour moi l’évidence de mon enfance, la promesse de la découverte à l’adolescence, le geste d’une vie et la projection omniprésente de mon essence même. »
Née à Solesmes en 1943, puis élève pensionnaire dans l’Anjou, elle peignait sur des morceaux d’ardoise de Trélazé. L’artiste a ensuite pratiqué la céramique et la sculpture aux Ateliers beaux-arts de Glacière, avant de renouer avec sa passion pour la peinture en 1992, aux Ateliers beaux-arts de Montparnasse..
La couleur s’est imposée à elle comme « chant poétique », pour spiritualiser la matière, et ses tableaux portent le nom des poèmes d’Aimé Césaire, qui l’a tant inspirée. Michèle Charles-Nicolas travaille dans son atelier du XVe arrondissement à Paris.
Ouvrage publié en partenariat avec la Fondation Clément
Format : 23 x 28,5 cm
Façonnage : Broché avec rabats
Pagination : 128 pages
Date de parution : 07/12/2023
ISBN : 9782357207684
ÉDITIONS HERVÉ CHOPIN
32 rue Lafaurie de Monbadon
33000 BORDEAUX
presse@hc-editions.com
Depuis le 1er janvier 2023, les jeunes âgés de moins de 26 ans peuvent obtenir des préservatifs masculins gratuitement en pharmacie. Les préservatifs féminins seront également bientôt concernés.
La loi de financement de la sécurité sociale 2024 (LFSS) du 26 décembre 2023 prévoit la gratuité de certains préservatifs masculins et féminins pour les assurés de moins de 26 ans. Cette loi a été publiée au Journal officiel du 27 décembre 2023.
Depuis le 1er janvier 2023, les préservatifs masculins (externes) étaient déjà pris en charge à 100 % par l’Assurance Maladie, sans prescription médicale, pour les jeunes de moins de 26 ans, sans minimum d’âge. La LFSS 2024 fixe à présent la gratuité de certains préservatifs féminins (internes).
Le nombre et les catégories de préservatifs internes concernés seront fixés par décret. Concernant les préservatifs externes, les marques « Eden » et « Sortez couverts ! » sont pris en charge depuis le 1er janvier 2023.
La nomination inattendue de Rachida Dati au ministère de la Culture, le 11 janvier dernier, dans le cadre du remaniement gouvernemental orchestré par Emmanuel Macron, a engendré une série de réactions et d’interrogations au sein de la classe politique et du monde culturel. Ancienne garde des sceaux de Nicolas Sarkozy, Rachida Dati, membre du parti Les Républicains (LR), représente une prise de guerre politique pour le président Macron, donnant une nouvelle dynamique à son premier gouvernement Attal. Toutefois, cette décision a suscité des critiques et des doutes, tant au sein de LR que dans le milieu culturel, notamment en raison de la mise en examen de Rachida Dati dans l’affaire Renault-Nissan depuis juillet 2021.
La réaction du président de LR, Eric Ciotti, a été catégorique, exprimant la volonté d’exclure Rachida Dati du parti après sa nomination. Cette dernière, bien que membre de LR, devient ainsi une personnalité politiquement isolée au sein de son propre parti. D’un autre côté, au sein du gouvernement, Gabriel Attal a salué cette nomination, mettant en avant l’énergie que Rachida Dati apporterait à l’équipe gouvernementale.
Cependant, cette nomination a suscité des interrogations au sein du monde culturel.
Issue de la loi de financement de la Sécurité sociale 2024, cette mesure concernera les jeunes de moins de 26 ans et les bénéficiaires de la protection complémentaire santé solidaire. On vous explique cette mesure qui entrera en vigueur courant 2024.
La loi de financement de la Sécurité sociale (LFSS) pour l’année 2024, du 26 décembre 2023, dispose de la gratuité des protections hygiéniques réutilisables, sous conditions. Elle a été publiée au Journal officiel le 27 décembre 2023.
Les jeunes âgées de moins de 26 ans et les bénéficiaires de la protection complémentaire santé solidaire (C2S) pourront bénéficier de la gratuité des protections périodiques réutilisables. Cela concerne environ 6,7 millions de personnes.
Pour bénéficier de la gratuité sur les protections périodiques réutilisables, il faudra se rendre en pharmacie. La prise en charge est à hauteur de 100% pour les bénéficiaires de la C2S. Elle est à hauteur de 60% pour les personnes de moins de 26 ans.
Le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche annonce le lancement d’une ligne téléphonique et d’un courriel pour accompagner les étudiants en situation de mal-être.
Proposé par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, la Coordination nationale d’accompagnement des étudiantes et étudiants (Cnaé) est un nouveau service d’accompagnement, d’écoute et de signalement destiné aux étudiants.
Son objectif est d’apporter une solution à tous les étudiants souffrant de mal-être ou victimes de violences.
Plateforme d’écoute et d’orientation, la Cnaé offre aussi une aide pas à pas avec des professionnels pour signaler des situations pouvant relever d’une qualification pénale :
Le 5 janvier dernier, un drame a frappé Montfermeil, en Seine-Saint-Denis, lorsqu’un homme de 30 ans et père de deux enfants a perdu la vie à la suite d’une intervention policière controversée. Ce décès a suscité l’indignation de la Ligue des droits de l’Homme (LDH), qui dénonce vigoureusement l’utilisation excessive et répétée de pistolets à impulsion électrique, communément appelés tasers.
Selon les informations recueillies, dix-huit fonctionnaires de police ont été présents lors de l’interpellation, au cours de laquelle le trentenaire a été soumis à une douzaine de décharges de taser. La LDH qualifie cette utilisation massive de l’arme de « démesurée » et souligne le caractère inquiétant d’une telle intervention, surtout compte tenu du fait que l’homme était seul face à cette multitude de policiers.
Les tasers, présentés comme des armes de force intermédiaire et non léthale par les autorités policières, soulèvent des préoccupations quant à leur usage abusif.
M.F… vient de constater sur son relevé de compte bancaire qu’une saisie est intervenue. La banque l’informe qu’il s’agit d’une saisie administrative à tiers détenteur pour une contravention. Il en ignore toutefois la provenance et n’a jamais reçu d’avis de contravention préalable. Il voudrait savoir comment en avoir la confirmation.
On vous répond :
En cas d’impayés à l’égard de l’administration, vous pouvez faire l’objet d’une saisie administrative à tiers détenteur. Cette procédure permet à l’administration de se faire payer en s’adressant à un tiers qui détient des sommes vous appartenant (la banque, le plus souvent).
Dans un premier temps, vous devez contacter la trésorerie qui a effectué la saisie administrative pour en connaître la raison et solliciter un état récapitulatif. Vous devez indiquer en lettre recommandée avec accusé de réception n’avoir jamais reçu l’amende initiale.