Le scandale de la chlordécone continue de hanter les Antilles françaises, où ce pesticide a été largement utilisé dans les bananeraies jusqu’à il y a trois décennies. Malgré la fin de son utilisation, le chlordécone persiste à polluer les sols et les eaux, provoquant une crise environnementale et sanitaire majeure. Cette situation a poussé des milliers de personnes à descendre dans les rues, exigeant justice et réparation.
Le 28 octobre dernier, plus de 1000 manifestants, sous une pluie battante, se sont réunis dans les rues de Fort-de-France, la capitale de la Martinique, pour manifester leur indignation face au non-lieu prononcé dans l’enquête sur l’empoisonnement au chlordécone. Des partis politiques, des associations et des syndicats se sont unis pour former une coalition de protestation, dont Culture Égalité, l’Union des femmes de Martinique, Bâtir le pays Martinique, le CDMT, l’Union Populaire, Martinique écologie, Combat Ouvrier, Mouvman Mawonaj, et bien d’autres.
Parmi les manifestants figuraient également des personnalités politiques engagées dans la lutte pour la reconnaissance de l’impact dévastateur du chlordécone. Marcelin Nadeau, Jean-Philippe Nilor et Béatrice Bellay étaient présents pour montrer leur solidarité envers la cause.