— Par- Jean-MArie Nol, économiste —
L’évolution institutionnelle n’a jamais été aussi prégnante dans les esprits depuis le 18 août 1971, date à laquelle se clôturait la convention du Morne-Rouge qui s’était tenue trois jours durant en présence des communistes et organisations progressistes de la Guadeloupe, de la Guyane, de la Martinique et de la Réunion, qui s’étaient réunis pour déterminer un projet commun tendant à s’émanciper du pouvoir parisien. Depuis, beaucoup d’eau ont coulé sous les ponts, et pourtant plus que jamais le projet de changement des institutions apparaît comme une solution d’avenir pour la classe politique, mais, paradoxalement, elle tarde à s’imposer. “Le cynisme consiste à voir les choses telles qu’elles sont et non telles qu’elles devraient être. ” Oscar Wilde.
C’est devenu une arlésienne depuis la déclaration à Petit Bourg de Nicolas Sarkozy sur le sujet de l’évolution institutionnelle , et je le cite : » S’il doit y avoir évolution institutionnelle – ce sera votre choix -, et dans mon esprit, d’ailleurs, évolution institutionnelle et collectivité unique, c’est pour aller plus loin sur la dévolution du pouvoir législatif.(…)