—Par Jean-Marie Nol, économiste —
A l’heure où l’enjeu de la transformation des institutions figure désormais dans chacune des prises de parole des élus et du gouvernement, la question centrale est très clairement de savoir s’il ne faut pas au préalable de mettre en œuvre un nouveau modèle économique en Guadeloupe avant toute modification institutionnelle pour mettre un terme au mal développement. Un changement de modèle économique et social implique une transition significative dans la manière dont une société fonctionne sur les plans économique et social. Cela doit nécessairement inclure des ajustements majeurs dans les structures économiques actuellement en cours, les politiques gouvernementales, les normes sociales, les valeurs culturelles locales et les comportements individuels, notamment le refus de la politique d’assistanat.
Ce changement peut être motivé par divers facteurs tels que des crises économiques, des évolutions technologiques, des changements démographiques, des mouvements sociaux ou des pressions environnementales. Et pour cause, aujourd’hui, nous y sommes et l’objectif doit être à présent de promouvoir la durabilité à l’aide de l’économie circulaire, l’inclusion sociale, l’équité sociétale, la relance de la croissance économique par la production locale, ou de répondre à d’autres défis et opportunités spécifiques à une époque donnée.