— Par Jean -Marie Nol —
Alors que la France traverse une crise institutionnelle et budgétaire sans précédent, la Guadeloupe et la Martinique se retrouvent à un carrefour complexe, pris entre les contraintes d’un déficit public abyssal et les perspectives d’une chute du niveau de vie de la classe moyenne . La chute du gouvernement Barnier a exacerbé une situation déjà critique, où le poids des responsabilités financières et les choix politiques nationaux semblent converger pour exiger des sacrifices inévitables de l’archipel.
L’argent magique n’existe plus , mais il y a toujours 60 milliards d’euros d’économies à trouver très rapidement. Certains pourtant espéraient qu’à la mesure du temps, les alternances passant, les exemples de réussites étrangères contre la crise de la dette finissant par faire pédagogie, la France allait enfin faire siens quelques rudiments en économie. Quelques principes tels qu’on ne dépense pas plus qu’on ne gagne, qu’on doit produire avant de distribuer, qu’il n’y a pas de richesse sans travail. Mais c’est l’image de la danse du limbo du président Emmanuel Macron et de nos députés qui résume le mieux les obstacles qui nous attendent de façon crantée avec la baisse de la croissance et la hausse exponentielle des défaillances d’entreprises attendues dans les prochains mois en France.