— Par Jean Gabard —
Le patriarcat résiste mais il est aujourd’hui condamné par des féministes qui réclament l’égalité. La société moderne, qui en découle, n’est pourtant pas épargnée par les incivilités, les violences, les crimes, et par la montée du sexisme, du racisme, des idéologies réactionnaires.
Une nouvelle idéologie dominante néo-féministe, en se radicalisant, ne ferait-elle pas aussi « fausse route » en confondant l’égalité et l’égalité en dignité et en droits ?
L’idéologie patriarcale s’est imposée pendant des millénaires. Elle commence à être contestée vers le XVème siècle. Les remises en cause de ce qui avait été établi jusque-là, amènent le Siècle des Lumières, la Révolution, les mouvements libéraux puis démocratiques, et au XXème siècle, la victoire de la démocratie. Les mouvements des années 1960-1970 s’attaquent à tout ce qui reste de cette idéologie dépassée et de nombreuses revendications aboutissent… C’est ainsi qu’en cinquante ans les nouvelles conquêtes ont considérablement bouleversé la société.
La révolution féministe a mis fin à la domination de l’idéologie patriarcale. Elle n’a cependant pas mis fin au patriarcat, et parce qu’il est encore trop présent, des féministes continuent la lutte pour que les nouvelles lois soient respectées et d’autres, que l’on peut appeler néo-féministes, soutenus par une grande partie de la population, réclament l’égalité réelle.