Enfance : quand la pollution de l’air creuse les inégalités
Introduction :
La récente étude de la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES), publiée le 4 janvier, met en évidence des inégalités marquantes dans la santé respiratoire des enfants en France, en particulier liées à la pollution de l’air. Cette analyse approfondie examine les divers aspects de ces inégalités, soulignant l’impact significatif sur la santé des enfants issus de ménages modestes, exposés de manière disproportionnée à la pollution atmosphérique.
- Disparités d’exposition à la pollution de l’air :
Les jeunes enfants des ménages les plus modestes et les plus aisés résident majoritairement dans les grandes aires urbaines, où la pollution atmosphérique est plus prégnante. Cependant, à l’intérieur de ces zones, des disparités d’exposition émergent. Les enfants issus de ménages modestes sont particulièrement touchés, exposés à des taux de particules fines PM2,5(*) plus élevés. Parmi les enfants les plus affectés, le dixième le plus modeste est 1,6 fois plus représenté que le dixième le plus aisé.
- Impacts sur la santé des enfants modestes :
L’étude dévoile une vulnérabilité accrue des enfants modestes aux effets néfastes de la pollution atmosphérique.