Pour la première fois depuis le génocide des Tutsis il y a vingt ans, la justice française jugera l’un de ses auteurs présumés à partir de mardi prochain. L’aboutissement de plusieurs années de traque pour ce couple rémois qui a déposé près de vingt plaintes en France.
Pendant des années, les étés se sont ressemblé chez les Gauthier. Alain et Dafroza partaient de Reims avec leurs enfants sous le bras puis, une fois arrivés à Kigali, les trois petits étaient laissés chez les cousins. « Ils n’étaient pas malheureux avec leur famille, sourit Dafroza, aujourd’hui grand-mère. Et nous, on pouvait se consacrer entièrement à nos “délires”. » Peut-être faut-il être un peu délirant, en effet, pour passer ses étés à sillonner les collines du Rwanda à la recherche de rescapés ou d’anciens tueurs repentis. Enquêter, interroger, traduire. À chaque témoignage, replonger dans l’enfer. Puis, une fois de retour en France, poursuivre les tueurs. Confronter, vérifier, traquer. Réussir, enfin, à déposer plainte. Ne pas les laisser tranquilles, ces génocidaires qui, des années après avoir commis le pire des crimes, pensaient pouvoir tranquillement refaire leur vie en France.

Selon une étude du ministère de l’Education nationale, les adolescents exposés aux émissions de télé-réalité ont de moins bons résultats scolaires. Les jeux vidéo n’ont pas d’incidence.
—Par Hélène Demilly et Anne-Cécile Mailfert, pour Osez Le Féminisme ! —
Attention, en Espagne la liberté des femmes est menacée.
Les milieux intégristes et réactionnaires ont lancé une campagne de désinformation sur la «théorie du genre» à l’école. L’enjeu : l’éducation à l’égalité entre filles et garçons.
Si l’on n’est guère surpris par la vitesse à laquelle, à l’heure d’Internet, les rumeurs les plus folles se diffusent, on peut l’être davantage face à la violence des polémiques qui accompagnent les premiers pas des ateliers ABCD, visant à lutter contre les stéréotypes masculin/féminin auprès des élèves. Car de quoi s’agit-il ? Non de leur inculquer une quelconque théorie : on l’a dit et répété maintes fois, il n’y a pas une théorie du genre mais des travaux articulés autour de cette notion. Très simple, elle pose que le masculin et le féminin tels que nous les concevons ne découlent pas mécaniquement de la différence des corps mais résultent de constructions sociales variables selon les époques et les lieux.
Le libre arbitre et la science du cerveau, de Michael S. Gazzaniga. Éditions Odile Jacob, 2013, 264 pages, 28,90 euros. Rarement le cerveau aura autant mérité le statut d’objet philosophique que dans la présentation qu’en propose ce livre, dont l’auteur n’est pas lui-même philosophe mais chercheur en neuro-sciences. C’est le chemin qu’a pris, depuis un quart de siècle, ce qu’on appelle la « philosophie de l’esprit » : travailler à partir des données biologiques, dans leur prolongement, et non en se fiant à l’approche exclusivement introspective où l’idéalisme s’est enferré dans l’étude de la conscience.
Pétroliers et gérants de stations services des départements d’outre-mer, qui vont fermer leurs entreprises à partir de minuit mercredi, ont entamé un bras de fer avec le gouvernement qui entend réguler cette filière très lucrative.
Lancé[…] à l’initiative d’associations, de magistrats, d’avocats et de chercheurs, l’Observatoire des libertés et du numérique entend dénoncer les dérives de la surveillance massive de la population.
L’ORDRE VESTIMENTAIRE
L’Insee vient de publier les résultats du bilan démographique de 2013. L’espérance de vie augmente légèrement, 85 ans pour les femmes et près de 79 ans pour les hommes. La fécondité de l’année reste stable, autour de 2 enfants par femme. Au final, la population continue à augmenter légèrement et notre pays, avec environ 800 000 naissances par an, peut programmer aisément les investissements à faire du fait de cette stabilité du nombre de naissances depuis des décennies. Le point négatif serait la mortalité infantile qui ne décroît plus depuis plusieurs années, alors que de nombreux pays européens ont maintenant de meilleurs résultats que la France. Tout irait donc, à peu près, pour le mieux.
KTKZ, CERCLE POUR LA PROMOTION DE LA REFLEXION ET DE L’ENGAGEMENT COLLECTIFS AU SERVICE DE LA MARTINIQUE, a tenu son V° Colloque le dimanche 26 janvier dans les locaux de la Fédération des Œuvres Laïques à Fort-de France. C’est autour du thème « RELATIONS ENTRE INSTITUTIONS ET POPULATIONS » que se sont déroulés les travaux. Ceux-ci ont été introduits par les communications de :
Ernesto est l’enfant fou et génial de la Pluie d’été, publié par Duras en 1990. Ernesto est en retard sur certaines choses, en avance sur d’autres. Il est «dans sa bulle». Il refuse d’aller à l’école, «parce qu’on y apprend des choses qu’on ne sait pas». Ernesto aurait pu bénéficier de consultations au centre médico-psychologique (CMP) de son quartier. Les CMP font partie des secteurs de pédopsychiatrie mis en place dans les années 70 : structures extra-hospitalières, lieux d’accueil à taille humaine, loin de l’asile, ils sont inscrits dans la ville. Les enfants et leurs parents y viennent plus facilement qu’à l’hôpital, à la recherche d’une adresse pour parler des angoisses, des traumatismes, des difficultés scolaires et autres cauchemars qui peuvent compliquer la vie jusqu’à la rendre impossible. Le travail des équipes de secteur se fait en partenariat avec les écoles spécialisées, les hôpitaux de jour, les jardins d’enfants, dans un maillage local qui permet d’appréhender la complexité d’un symptôme dans son contexte. La proximité avec le lieu d’habitation de l’enfant et de sa famille permet ce travail d’orfèvre, sans lequel bien des instituteurs ne tiendraient pas longtemps, sans lequel la violence des adolescents serait encore plus vive.
Aujourd’hui, à l’Assemblée nationale, une proposition de loi sur les nouveaux indicateurs de richesse est discutée. L’enjeu est de repenser nos politiques de l’emploi et de réduction des inégalités.
Le terme « détresse » apparaît en 1974. A cette époque, les femmes qui le pouvaient avortaient à l’étranger. Des avortements clandestins avaient lieu en France où les femmes et les médecins qui le pratiquaient, risquaient la peine de prison. Dans ce contexte, il s’agissait de «mettre fin à une situation de désordre et d’injustice et d’apporter une solution mesurée et humaine à un des problèmes les plus difficiles de notre temps ».
La nouvelle gouvernance du Conseil Général se fait taper sur les doigts et a le bec dans l’eau.
… Il y a quelques semaines, au François, un homme agressait son ex-compagne, détruisait sa voiture et celle de son père et s’attaquait à sa maison sous le prétexte que cette femme, lassée de sa violence (il avait déjà été condamné 3 fois !), ne voulait plus de lui…
La situation de la Martinique se dégrade de plus en plus avec des grèves à répétition sans que l’horizon soit dégagé.
Chers compatriotes,
Quel est l’intérêt pour les antisémites d’assimiler le peuple juif au sionisme?
Communiqué de presse de « Tous créoles »
Mumia Abu Jamal est né le 24 avril 1954 à Philadelphie (Pennsylvanie), journaliste, écrivain et militant afro-américain. Il a été condamné en 1982 à la peine de mort pour le meurtre de Daniel Faulkner, un policier de Philadelphie. Une mobilisation internationale a eu lieu en faveur de sa libération. Il est devenu un symbole pour beaucoup d’opposants à la peine de mort.
C’est avec horreur et révolte que nous apprenons l’agression sauvage contre une femme qui a eu lieu ce lundi au François. Une nouvelle fois, un homme s’est attaqué à son ex-compagne et l’a immolée par le feu. Un acte de barbarie inqualifiable, gratuit, que rien ne peut justifier. Une nouvelle fois, une femme est victime de la violence domestique et se retrouve dans un état critique, parce qu’elle est une femme qui a pensé avoir le droit de décider de sa vie.