— Par Anastasia VÉCRIN —
IDÉES
A rebours de l’individualisme actuel et balayant l’adultère, la domination ou la fin du désir, l’universitaire Claude Habib défend farouchement les bienfaits du couple.
L’amour se vit principalement en couple. Conformisme social ou cadre immémorial de la vie à deux ? Chaque fin de semaine au mois d’août, «Libération» explore les liens ombrageux entre amour, érotisme et sexualité. Ce week-end, Claude Habib, ou le couple jusqu’au bout de l’ennui⋅⋅⋅
Sites de rencontres pour personnes mariées, géolocalisation de partenaires sexuels, pressions de la vie professionnelle et plus largement culte de l’individualisme⋅ Que reste-il du couple à l’épreuve de la modernité ? Dans le Goût de la vie commune, Claude Habib, professeure à l’université Sorbonne-Nouvelle, défend, à rebours des turpitudes de l’amour contemporain, l’ennui⋅ Etre capable de s’ennuyer ensemble serait la clé d’un couple durable⋅ Propagande de grand-mère ou éloge de la vie à deux ? Spécialiste de la littérature du XVIIIe siècle, Claude Habib s’attaque à la société moderne, son consumérisme, son individualisme et sa «religion égalitariste».

Réagissant à propos du conflit de la SME, le patron du Club Med, guidé par un réflexe de classe, a cru devoir se livrer à une attaque en règle contre les salariés en grève.
Le débat sur la sélection à l’université, relancé ces dernières semaines, a été enterré une fois de plus par le gouvernement dans la plus grande confusion. Or le statu quo ne peut, ici, tenir lieu de politique.
Un rapport commandé par Pierre Moscovici alors qu’il était ministre de l’Economie s’étonne du niveau élevé des revenus de 37 professions réglementées, sans lien avec une prise de risque ou un haut niveau d’études.
Alors que les faits sont là, dans leur aveuglante nudité (Plus de mille personnes tuées à Gaza, notamment des femmes et des enfants, contre une cinquantaine de morts chez les Israéliens, essentiellement des militaires), les dirigeants de l’Etat d’Israël continuent de maintenir leur même argumentation : la faute en incombe au Hamas qui se sert des civils comme boucliers. Cet argument est repris par Roger Cukierman, président du CRIF, dans
« Collabo, harki, sioniste, sale juif, kafir, mécréant, apostat, vendu, youpin, traître, salaud, r’khis, lâche, sale rabbin, merdeux, valet de BHL, suppôt d’Israël… » Voilà les qualificatifs dont on affuble Kamel Daoud, chroniqueur et romancier algérien, sur les forums. Quel crime a commis l’auteur pour être ainsi traîné dans la boue ? Les premiers jours de l’attaque de Gaza, il a écrit une chronique où il annonce qu’il n’est pas solidaire de la Palestine : « Non, donc, le chroniqueur n’est pas solidaire de cette “solidarité” qui vous vend la fin du monde et pas le début d’un monde, qui voit la solution dans l’extermination et pas dans l’humanité, qui vous parle de religion, pas de dignité, et de royaume céleste, pas de terre vivante ensemencée. »
— Par Laurence Caramel —
Dédié aux civils Palestiniens massacrés, aux victimes Malaysiennes de l’avion abattu en Ukraine, aux lycéennes Nigérianes kidnappées et aux milliards d’êtres humains qui subissent des exactions de par le monde.
TRIBUNE
Les Guyanais seront sans doute nombreux à se souvenir de ce mois de juillet 2014 quand, à Cayenne, a été inauguré le boulevard Nelson Mandela, qui plus est en présence de la ministre guyanaise de la Justice Christiane Taubira. Il leur importe davantage de savoir que c’est aussi en un mois de juillet que Félix Eboué, l’icône de leurs rares figures emblématiques, est revenu pour la première fois en Guyane. C’était en 1921, l’année même où son vieil ami René Maran, grâce à Batouala, a obtenu le Prix Goncourt. Sur sa terre natale, Félix Eboué, alors diplômé de l’Ecole coloniale, retournera en 1922, en 1927, en 1931, en 1932, avant de promettre à René Maran d’y revenir également en 1946, en vue des législatives. Le destin, on le sait, en a décidé autrement.
Le vice-Premier ministre turc, Bülent Arinç, a déclenché la polémique en déclarant que les femmes ne doivent pas rire trop fort, et qu’elles ne doivent pas non plus partir en vacances sans leur mari ou pratiquer la pole dance.
DEBUT D’UNE METAMORPHOSE
A l’initiative de deux journalistes,
DÉCRYPTAGE
Je suis Palestinien.
— Par René Bernard —
— Par Pierre Sabourin, écrivain et psychanalyste —
— Rosen HICHER Ancienne prostituée —
— Par Martine Gross, sociologue, CNRS
— AFP & lefigaro.fr —
— Par Michèle Levieux —
Nous, vice-présidents et membres de la gouvernance de l’université des Antilles et de la Guyane, souhaitons apporter les éléments et précisions suivants au débat sur la transformation de notre établissement en université des Antilles.