— Par Jean Samblé —
Emmanuel Macron, a entamé une visite cruciale de deux jours en Guyane, marquant son retour dans ce département d’outre-mer après une absence de plus de six ans. Cette visite, débutée le lundi 25 mars, revêt une importance particulière alors que la Guyane est confrontée à une série de défis complexes, allant de l’insécurité à l’enclavement territorial, en passant par des problèmes socio-économiques profonds.
Dès son arrivée sur le sol guyanais, Macron a cherché à établir un dialogue direct avec la population, exprimant son engagement à comprendre les réalités locales avec lucidité. Cependant, cette volonté de communication a rapidement été confrontée à des tensions palpables, illustrant les préoccupations et les attentes des Guyanais à l’égard des autorités nationales.
Un des sujets majeurs abordés a été la situation précaire de la filière de pêche locale. Les habitants ont exprimé leur frustration quant aux promesses non tenues concernant le renouvellement de la flotte et la lutte contre la pêche illégale, une activité qui menace non seulement les ressources marines, mais également les moyens de subsistance des pêcheurs locaux. La présence de Christiane Taubira, ancienne ministre de la Justice et figure politique respectée originaire de la Guyane, a souligné l’importance d’une approche globale tenant compte des réalités environnementales et sociales de la région.