Dans l’Antiquité, diverses cultures avaient des pratiques liées à l’utilisation de la cendre, ce qui a également influencé la symbolique associée au Mercredi des cendres dans la tradition chrétienne.
Certaines peuples de l’Antiquité, en mémoire à l’incinération, se couvraient entièrement de cendre, considérant cet acte comme un symbole de mort qui ne laisse aucune autre trace que la cendre. Cette pratique soulignait la fin de la vie et la transformation en un état où il ne reste que des restes symbolisés par la cendre. Ces cendres étaient parfois recueillies dans des urnes. L’appartenance à la classe sociale conditionnait le faste des rites funéraires romains. Les Romains, très superstitieux et religieux, pensaient qu’un déroulement précis des funérailles était essentiel à l’obtention d’une vie après la mort. Ils étaient donc très pointilleux sur l’exécution des rites funéraires. Les riches se faisaient, en principe, incinérer, tandis que les Romains plus pauvres comme les esclaves pouvaient être jetés dans des fosses communes, sans cérémonie.