Intervention du Député Alfred MARIE-JEANNE lors de la réunion au ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche sur l’UAG le 21 novembre 2013
Les casseurs qui ont agi, au grand jour ou dans l’ombre, sont-ils les plus qualifiés pour recoller les divers morceaux épars du vase brisé qu’est devenue l’Université Antilles-Guyane ?
Madame la Ministre,
Dans votre lettre du 15 novembre 2013, vous rappelez de façon péremptoire votre décision de « renforcer l’autonomie du Pôle universitaire de Guyane d’une part, et engager les étapes conduisant à une université de plein exercice ».
Et vous ajoutez immédiatement après que « l’évolution du pôle martiniquais et du pôle guadeloupéen de l’Université est entièrement ouverte ».
Ouverte sur quoi ? je me le demande. En tout cas assurément ouverte sur le partage des lambeaux restants sur lequel on s’entre-déchire déjà.
Preuve supplémentaire, c’est la Présidente de la Région Guadeloupe qui, dans la foulée, se prononce également pour une « Université de plein exercice ».