Catégorie : Sciences Sociales

Y aurait-il enfin de la place pour la musique, le culturel et la créativité dans les PIB des DFA ?

 — par Alain Maurin, maître de conférences en économie à l’Université des Antilles et de la Guyane —

 alain_maurinKassav’ qui continue à enchanter un immense public disséminé dans le monde et qui aligne encore des performances, entre autres le renouvellement de son répertoire, les tournées dans les grandes villes de la planète et la création de revenus et d’emplois.

 Malavoi, l’autre groupe mythique à rayonnement international, qui enregistre encore des triomphes sur les scènes internes et externes de la communauté des domiens.

 Mario Canonge, Grégory Privat, Denis Lapassion, Christian Laviso, …, ou l’art de naviguer dans les répertoires rhizomes et de sublimer les mélanges musicaux avec comme ingrédients principaux les souffles martiniquais, guyanais et guadeloupéens.

 Florence Naprix et l’équipe de Jérôme et Stéphane Castry qui livrent actuellement l’une des plus belles couleurs du zouk depuis les heures de gloire des années 1980 et 1990.

 Dominique Coco, Akiyo, Wozan Monza, K’Koustik, Soft, Martine Sylvestre, Eric Cosaque, Jomimi, Casimir Reynoir dit Négoce, Alchimik’S, …, Victor O, Guy Marc Vadeleux, Bwakoré, Baylavwa, Ronald Tulle, Kolo Barst, Marcé, Tony Polomack, Kannigwé, Guy Vadeleux, Gilles Rosine, Karlos Rotsen, Tony Chasseur, Bamboolaz,…, Chris Combette, Yann Cléry, Louis Caristan, Dominique Leblanc, Emile Romain, Eric Bonheur, Djingo, Spoity Boys, Fondering, Etoumba, Komanti,…, têtes d’affiche du bouillonnement des musiques populaires dans les DFA, valeurs sûres pour transformer les étincelles musicales en flammes économiques.

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Nelson Mandela est sorti de l’hôpital

—Par AFP—

mandela-360L’ancien président sud-africain Nelson Mandela, 95 ans, est sorti dimanche de la clinique de Pretoria où il était hospitalisé depuis près de trois mois, a annoncé la présidence dans un communiqué.

«L’ancien président Nelson Mandela est sorti, ce matin, 1er septembre 2013, de l’hôpital de Pretoria où il recevait un traitement», a indiqué la présidence, ajoutant que son état «reste critique et est parfois instable».

La veille, la présidence avait dû démentir des informations de presse selon lesquelles le héros de la lutte anti-apartheid avait pu regagner son domicile de Johannesburg.

Dimanche, une ambulance, escortée par des policiers, a été vue arrivant à son domicile de la banlieue de Johannesburg, peu avant 9H00 GMT.

Selon le communiqué, Nelson Mandela pourra recevoir, chez lui, des soins intensifs du même ordre qu’à la clinique. Cependant, il pourra de nouveau être admis à l’hôpital à l’avenir «si son état de santé le justifie».

Le bureau du président Jacob Zuma a annoncé que l’ancien président avait été suivi par «une large équipe médicale comprenant des représentants de l’armée, du monde universitaire et du secteur privé ainsi que d’autres sphères de la santé publique».

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Maux d’école sans remèdes ?

—Par Gilles Bastin—

schoolL’école française se porte mal. La prochaine rentrée des classes, avec ses troupes nombreuses d’enfants rejoignant leurs maîtres, donnera bien l’occasion de quelques clichés émouvants, mais elle ne pourra faire oublier le malaise qui mine cette institution : rythmes scolaires peu adaptés, crise des vocations professorales, faible efficacité de l’éducation dispensée aux élèves, inégalités de traitement entre ceux formés dans les établissements d’élite et les autres en sont quelques symptômes.

Les enquêtes PISA (Program for International Student Assessment) menées par l’OCDE depuis 2000 traduisent à leur manière cette crise éducative. Portant sur 65 pays et mesurant de façon homogène les compétences acquises par les élèves de 15 ans en lecture, mathématiques et sciences, ces enquêtes placent la France en piètre position : 22e en mathématiques et en lecture, 27e en sciences ! Elles montrent aussi que les inégalités entre ceux qui réussissent le mieux et les plus faibles ont eu tendance à augmenter entre 2000 et 2009. Elles classent enfin la France à l’avant-dernière place en termes d’équité scolaire : loin de donner à chacun l’opportunité de choisir son destin, l’école française reproduit massivement les inégalités sociales qui lui préexistent.

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Éducation nationale : les profs broient du noir

Une écrasante majorité des professeurs déplore la dégradation de l’exercice de leur métier. Et jugent sévèrement leurs ministres, incapables de réformer.

—Par Marie-Sandrine Sgherri—

prof-1Les professeurs du secondaire ne vont pas bien, ce n’est pas un scoop. Mais l’étendue du malaise, mesuré vendredi par un sondage CSA commandé par le SNES, leur syndicat majoritaire, laisse pantois. À la question « Avez vous le sentiment ces dernières années que l’exercice de votre métier s’est amélioré ? » 4 % des enseignants répondent « oui, plutôt ». Quant à ceux qui trouveraient que cette situation s’est « beaucoup amélioré », ils sont purement et simplement introuvables : 0 %, donc ! On a beau savoir que l’école va mal, et que le malaise se concentre et s’exprime dans les collèges et les lycées, c’est tout de même une véritable claque ! Presque la moitié des enseignants estiment donc que leur métier s’est « plutôt dégradé » et un quart « beaucoup dégradé ». Sur le sujet, tout le monde a un avis : 1 % seulement des professeurs interrogés ne se prononcent pas.

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Martinique : l’épandage aérien suspendu par le tribunal administratif

epandage_aerien-3L’épandage aérien est suspendu en Martinique, en tout cas, jusqu’à nouvel ordre. Le tribunal administratif de Fort-de-France  en adoptant une position similaire à celle déjà prise par celui de Basse-Terre a répondu favorablement à la demande des écologistes, en décidant de suspendre l’épandage aérien, pourtant autorisé par le préfet de Martinique le 26 février. Les détails de la décision sont attendus demain.
Les planteurs de bananes font grise mine. Ils disent ne pas comprendre cette décision qui pourrait « nuire, voir condamner la profession ».
Une belle victoire pour les associations écologistes, Assaupamar et Amses qui avaient déposé ce recours en référé et qui ont eu gain de cause. L’état est condamné à verser à ces deux associations la somme de 1000€ au titre des frais exposés et non compris dans les dépens.
« Les juges ont reconnu que la santé publique et l’environnement ont au moins autant d’importance que les intérêts économiques » a déclaré sur le sujet Pascal Tourbillon, membre de l’Assaupamar.

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Les problèmes d’argent rendent-ils moins intelligent ?

—Par Pierre Barthélémy—

pauvresLes pauvres sont-ils moins intelligents ? La question peut sembler provocante, mais de nombreux travaux de psychologie ont montré que les personnes vivant dans la pauvreté avaient une tendance malheureuse à s’engager dans des comportements risquant de renforcer leurs problèmes, comme ne pas participer aux campagnes de dépistage du cancer, oublier leurs rendez-vous médicaux ou, plus simplement, mal gérer leurs maigres finances et multiplier les crédits à la consommation.

Les explications à ces mauvaises décisions qui entretiennent le cercle vicieux de la misère invoquent en général le contexte socio-économique (faible niveau d’éducation, infrastructures déficientes, etc.). Mais une étude publiée dans le numéro de Science du 30 août propose une autre hypothèse, cognitive celle-là : si les pauvres ne font pas les bons choix, c’est parce que vivre quotidiennement au bord du gouffre financier les rend incapables de se concentrer sur d’autres problématiques que leurs soucis d’argent.

DES CHOIX IMPULSIFS

Pour appuyer leur théorie, les auteurs de cette étude – deux économistes et deux psychologues – ont mené deux expériences intéressantes. La première a été réalisée auprès de commerçants d’une grande galerie marchande du New Jersey (Etats-Unis), gagnant entre 20 000 et 70 000 dollars par an.

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Les héritiers sont de retour. « Le Capital au XXIe siècle », de Thomas Piketty

—Par Julie Clarini—
heritiersOn démarre avec Balzac, romancier d’un autre siècle, et on termine en compagnie de Jacques Rancière, philosophe défenseur d’une forme exigeante de la démocratie. Ce n’est pas si courant, avouons-le, quand il s’agit d’un ouvrage d’économie savant qui offre tous les gages de rigueur imposés par l’académie. C’est que son auteur, Thomas Piketty, ne conçoit pas d’étudier les inégalités économiques et leur évolution en se retirant du monde : la question interroge trop profondément le sens que nous prêtons à l’idée démocratique. Or, point de politique hors du champ des représentations. Aussi est-ce là qu’il porte le fer – et le coup fait mouche.

Jamais vous n’auriez pensé à comparer notre monde, l’aube du XXIe siècle, à celui de Proust ? La proposition prend en effet à revers ce en quoi nous voulons croire : que la croissance moderne a favorisé le travail par rapport à l’héritage, la compétence par rapport à la naissance. Le Capital au XXIe siècle s’emploie à prouver que les deux sociétés se ressemblent plus qu’il n’y paraît. Les rentiers regagnent, jour après jour, de leur superbe ; l’héritage retrouve, peu s’en faut, l’importance qu’il avait… au temps du Père Goriot.

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« Capitalisme, désir et servitude » de Frédéric Lordon

A quand la fin du salariat ?

— par Michel Pennetier—

spinoza-2Comme le dit Aristote, la philosophie, le savoir, la science commence par l’étonnement, un questionnement sur ce qui apparaît évident à tous .

Ainsi Lordon : pourquoi le salariat ? Qu’est-ce qui fait que la masse des gens consentent à se soumettre aux intérêts de quelques autres, les patrons, les entrepreneurs ?

I-Spinoza

En termes spinozistes, la question prend tout son sens anthropologique :

Comment se fait-il que le « désir d’un homme qui est son essence » selon Spinoza, puisse se pervertir, se retourner contre lui-même au point de se soumettre entièrement au désir d’un autre, au service d’un désir-maître ?

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« I have a dream », 50 ans après

  — Source AFP —

martin_luther_king_360Le fils de Martin Luther King, Nancy Pelosi, la famille de Trayvon Martin et des dizaines de milliers d’Américains étaient réunis samedi à Washington pour le cinquantenaire du discours historique du pasteur assassiné.

Sous un ciel bleu limpide, des dizaines de milliers de manifestants, la plupart noirs américains, étaient rassemblés samedi au cœur de Washington pour célébrer les 50 ans du discours historique de Martin Luther King, « Je fais un rêve », sur les droits civiques. Une foule armée de pancartes était massée tout autour de la « Reflecting Pool », l’étroit et long bassin faisant face au mémorial de l’ancien président Abraham Lincoln, précisément là où le 28 août 1963 le pasteur Martin Luther King prononça sa fameuse allocution contre la ségrégation, qui devait profondément marquer la société américaine.

« Le travail n’est pas fini, le voyage n’est pas terminé », a lancé dans une intervention enflammée le propre fils de « MLK », Martin Luther King III, à propos de la lutte pour la défense des droits civiques des Afro-Américains menée par son illustre père.

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Carl Schmitt, Jünger, Heidegger : le nazisme des intellectuels

—Par Jean-Pierre Faye —

croix_gamCarte blanche. Pour le philosophe et écrivain Jean-Pierre Faye, soixante-dix ans après, il faut enfin admettre que ce sont trois grands esprits philosophiques – Heidegger, Jünger et Schmitt – qui ont fait le lit d’Hitler.

L’un des mots les plus usités dans l’après-guerre et qui, aux États-Unis, remplit des salles entières d’ouvrages sous ce titre, c’est « déconstruction » – et c’est le même terme en langue anglaise : deconstruction. Curieusement sa source initiale vient d’un mot allemand lui-même peu usité, employé une seule fois par le philosophe Heidegger (1889-1976) : Abbau.

Or le paradoxe, c’est que ce mot abondant et innocent en langue américaine, prend sa source chez ce philosophe allemand que nous révérions dans les années de guerre et d’après-guerre. Et pour découvrir, longtemps après la seconde guerre mondiale, qu’il a pris parti pour le IIIe Reich. Au côté du juriste Carl Schmitt (1888-1985), aujourd’hui encore enseigné – paradoxalement – comme référence en matière de droit constitutionnel de « l’Etat souverain », notamment par nos amis italiens.

Mais existe-t-il des écrits vraiment nazis de Heidegger, le philosophe auquel allait notre respect en raison de ses essais « existentiels » des années 1920 ?

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Mourir par dérogation

— Par Docteur Josiane Jos-Pelage, présidente de l‘Association Médicale pour la Sauvegarde de l’Environnement et de la Santé (AMSES)

epandage_aerien-3Aux Antilles françaises, l’on meurt par dérogation. Le plus grave est que l’Etat y apporte sa caution puisqu’après les Ministres, ce sont les Préfets qui dérogent.
A votre niveau de responsabilité, en charge de la santé du peuple français, vous ne pouvez méconnaître le chlordécone, insecticide utilisé contre le charançon des bananiers, dont la toxicité a été reconnue par de nombreux scientifiques et dont les conséquences sur la santé des Antillais ne font plus aucun doute. On lui attribue à juste titre la croissance exponentielle des cancers de la prostate en Guadeloupe et en Martinique. Ces deux îles largement polluées par cet organo-chloré, détiennent depuis 2008 le triste record du monde d’incidence standardisée de ce cancer. Les USA en ont interdit la fabrication et l’usage depuis 1976. La France a imprudemment continué de l’utiliser jusqu’en 1990, date de sa prohibition officielle. Mais les Ministres de l’Agriculture ont pris des arrêtés dérogeant à cette interdiction jusqu’en 1993, transformant nos pays en « monstres chimiques » cf Le Monde du 17/04/2013.

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Cumul des mandats et souveraineté populaire

 

—Par Robert SAE —

cumul_mandats. Il serait difficile de nier l’échec global de l’actuel système de démocratie représentative qui prétend garantir la souveraineté populaire. La baisse chronique de la participation aux élections et l’aversion généralisée envers la politique et les politiciens, ne prennent pas leur source uniquement dans les promesses non tenues par les élus ou dans les nombreuses affaires de corruption. La raison profonde en est que les citoyens ont de plus en plus confirmation qu’ils sont exclus de tout pouvoir réel de décision. Les lois prises à la marge pour corriger les travers les plus visibles du système ont peu de chance d’inverser la tendance pour la simple raison qu’elles ne s’attaquent pas aux racines du mal. La loi sur la parité, par exemple, n’a pas fondamentalement changé le statut des femmes dans la société parce qu’elle ne participe pas d’une politique visant à mettre fin à l’oppression de celles-ci. Une loi sur le non cumul des mandats ne permettra pas davantage l’exercice d’une véritable démocratie, puisqu’elle ne vise pas à répondre à cette question que nous considérons essentielle : « Comment faire en sorte que les représentants élus soient de vrais relais de la souveraineté populaire et des acteurs efficaces d’une transformation positive de la société ? 

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Guadeloupe : l’épandage aérien interdit par le tribunal

— Par Collectif Vigilance citoyenne —
 
epandage_aerien-3 L’association collectif vigilance citoyenne enregistre avec satisfaction que le Tribunal administratif de Basse-Terre a suivi les associations (Amazona, Envie,Santé et Asfa) dans leur argumentation contre la pratique de l’épandage aérien sur les bananiers.
Le principe de précaution et l’intérêt général de la population ont été privilégiés plutôt que des arguments économiques forts discutables.
C’est la troisième fois en un an que la justice donne raison aux associations de défense de la santé publique et de l’environnement contre les planteurs et l’Etat. Cela suffira-t-il cette fois à influer durabelement sur des pratiques agricoles qui mettent en péril la santé des Guadeloupéens?
Cette décision du tribunal administratif est une étape. Nous allons continuer à agir et à soutenir les associations pour que les pouvoirs publics et les politiques interviennent et prennent des décisions qui permettent de mettre en oeuvre une autre agriculture.
Nous sommes convaincus que c’est possible, mais nous constatons que notre archipel a des années de retard dans ce domaine.
Nous pensons qu’il faut rompre avec des logiques issues du passé, notamment le soutien quasi exclusif à des monocultures d’exportation.

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Medef : Gattaz promet la lutte finale!

— Par Hubert Huertas —

gattazLe bon M.Gattaz, élu avec le pourcentage collectiviste de 95% à la tête du Medef a des idées très combattives. Alors que le gouvernement n’en finit pas de faire les fonds de tiroirs pour financer, notamment le pacte de compétitivité de 20 milliards d’allègements pour les entreprises, il réclame en supplément une baisse de 100 milliards sur leurs charges et leurs impôts.

        Comment y parvenir ? Très simple… On baisserait les impôts des entreprises et on augmenterait celui des particuliers. On enlèverait cinquante milliards payées  pour les cotisations sociales, et on augmenterait la CSG et la TVA.

        Ensuite et conjointement, parvenu à ce résultat, on baisserait encore les impôts des entreprises à hauteur de cinquante nouveaux milliards.

        Pierre Gattaz considère que la France est « un jardin envahi de ronces », avec son code du travail trop complexe, « et de cailloux »,  avec ses prélèvements trop lourds.

        Pierre Gattaz en veut par ailleurs à l’Éducation nationale. Il cite le sujet du bac de sa fille, en science économique et sociale : « Vous montrerez de quelle manière les conflits sociaux peuvent être facteurs de cohésion sociale ».

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Nelson Mandela «dans un état végétatif permanent». Démenti des autorités sud-africaines.

mandela-360Un document judiciaire daté du 26 juin indique également que la famille de l’ancien président sud-africain a envisagé de débrancher la machine qui le maintient en vie.

La vie de Nelson Mandela ne tient plus qu’à un fil. Selon un document daté du 26 juin, l’ancien président sud-africain est «dans un état végétatif permanent et est sous assistance respiratoire pour survivre. L’anticipation d’une mort prochaine est basée sur des motifs véritables et sérieux». Ce texte annonce aussi par que l’état de santé du héros de la lutte contre l’apartheid «a empiré» et que «les médecins ont conseillé à la famille Mandela de débrancher la machine qui le maintient artificiellement en vie. Plutôt que de prolonger ses souffrances, la famille Mandela envisage cette option comme étant très probable».

La présidence sud-africaine s’est gardée de commenter cette annonce, réaffirmant simplement que Mandela est dans un état «critique mais stable». Ces révélations sont toutefois bien plus inquiétantes que le discours que tenait ce jeudi encore l’épouse de Mandela, Graça Machel. «Cela fait maintenant environ 25 jours que nous sommes à l’hôpital. Même si Madiba (le surnom de Mandela, NDLR) n’a pas toujours été bien, il n’a que très peu souffert», a-t-elle indiqué, ajoutant «il va bien».

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Apprendre aux enfants à nager : des cours gratuits en Martinique

nageurVotre enfant a entre 7 et 12 ans et ne sait pas nager ? Vous pouvez profiter des vacances scolaires d’été pour l’inscrire dans un programme d’apprentissage de l’opération « savoir nager » 2013.

En 15 séances à peine (1 séance par jour, 5 jours par semaine pendant 3 semaines), votre enfant peut acquérir, avec un professionnel de la natation, les bases qui permettent de se mouvoir dans l’eau sans appréhension.

À l’issue de chaque cycle d’apprentissage, un diplôme est remis aux participants et, si le test « sauv’nage » est réussi, une attestation de succès est également délivrée. Cette attestation est présentée ensuite à tous les organismes qui vous demandent une preuve de la capacité de votre enfant à ne pas se noyer (par exemple, un centre de loisirs, un camp de vacances, une colonie).

Le ministère des sports, de la jeunesse, de l’éducation populaire et de la vie associative vient de mettre à jour sa carte interactive en ligne des sites « savoir nager ». Celle-ci vous donne accès à toutes les informations utiles pour procéder à une inscription directe auprès de la piscine qui vous convient le mieux.

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Le rêve brésilien attaqué aux bulldozers

Par Catherine Grèze Députée européenne écologiste, coordinatrice de la commission du Développement, Eva Joly Députée européenne écologiste, présidente de la commission du Développement et Ulrike Lunacek Députée européenne écologiste

indiens_kayapo

Les indiens Kayapo (photo du site http://monazimba.fr/non-classe/les-indiens-kayapo.htm(

Il y a quelque chose de brisé dans le rêve brésilien. Partout dans le pays, des centaines de milliers de citoyens remettent en question avec force la gouvernance et le modèle de développement de leur pays. Ce mouvement doit nous inspirer lorsqu’il dénonce la mégalomanie d’une classe politique qui, après avoir amélioré la vie de millions de citoyens, se met à confondre développement et béton, progrès et gigantisme, au détriment des plus fragiles. Ouvrons grand les yeux car, la jeunesse des grandes villes n’est pas la seule à contester cet aveuglement.

Au même moment, à l’autre bout du pays, des milliers de Brésiliens – principalement les Indiens de la tribu des Kayapos – tentent de défendre leur mode de vie face au déferlement des bulldozers. Tels des soldats du progrès forcé, une fourmilière de 15 000 ouvriers sous-payés s’attelle à la construction d’un projet pharaonique, le méga barrage de Belo Monte.

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Rio, Istanbul et le convivialisme

Par Alain Caillé, directeur de La Revue du MAUSS, Christophe Fourel président de l’Association des lecteurs d’Alternatives Economiques, Ahmet Insel professeur émérite à l’université de Galatasaray (Istanbul), Paulo Henrique Martins (Recife, Brésil) président de l’Association latino-américaine de sociologie, Gus Massiah Economiste altermondialiste, cofondateur des forums sociaux mondiaux et Patrick Viveret Essayiste. Tous signataires du Manifeste convivialiste.

rio_istanLe plus étonnant mais aussi le plus révélateur dans les énormes manifestations qui secouent le Brésil ou la Turquie actuellement, c’est l’étonnement des pouvoirs en place, qu’ils soient de droite ou de gauche. Comme l’avoue Gilberto  Carvalho, le chef de cabinet de la présidente du Brésil, Dilma Roussef, «le gouvernement n’arrive pas à comprendre ce qui se passe». De même, en Turquie, Recep Tayyip Erdogan ne sait pas voir ou ne veut pas voir dans les soulèvements de la jeunesse urbaine, autre chose que le résultat d’un complot de l’étranger. Que se passe-t-il ? Vers quoi tendent ces mouvements ? Pour esquisser une réponse à cette question, il faut à la fois les mettre en relation avec les mouvements similaires qui les ont précédés, expliquer pourquoi ils ne sont guère intelligibles dans le cadre des catégories politiques héritées, et commencer à dégager la perspective dans laquelle ils peuvent commencer à faire sens, non seulement dans une logique de contestation ou de désespoir, mais comme annonciateurs d’alternatives politiques souhaitables et plausibles.

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La CPI, une  » justice de Blancs  » ?

— Par Stéphanie Maupas —
justice_de_blancsEn plus de dix ans d’existence, l’institution de La Haye a mené huit procédures, toutes sur le sol africain.

Le président de l’Union africaine accuse la Cour pénale internationale de mener une  » sorte de chasse raciale « , tandis que de plus en plus d’observateurs pointent les approximations des enquêteurs.

La Haye, correspondance
La Cour pénale internationale, née dans le sillage de tribunaux chargés de statuer sur les crimes de masse en ex-Yougoslavie, au Rwanda et en Sierra Leone dans les années 1990, n’a mené de procédures que contre des suspects africains. L’accusant de racisme, l’Union africaine envisage, en réaction, de se doter de sa propre cour.

L’accusation était retentissante. C’était le 27 mai, au terme du sommet marquant les 50 ans de l’Union africaine (UA). Pendant trois jours, les Etats avaient planché sur la meilleure stratégie pour contrer les poursuites engagées par la Cour pénale internationale (CPI) contre le président du Kenya, Uhuru Kenyatta, fraîchement élu, lorsque le président en exercice de l’UA et premier ministre d’Ethiopie, Hailemariam Desalegn, a accusé la Cour de mener  » une sorte de chasse raciale  » contre les Africains.

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« Violences »

— Par Georges Trésor —
interrogationDepuis deux ou trois décennies, la société guadeloupéenne perd incontestablement en cohésion. Aux yeux d’une population légitimement inquiète, la montée de la violence en est le signe le plus préoccupant. En rapport avec cette réalité se tient dans notre société une sorte de procès public permanent fait en particulier à la famille et à l’école. Dans ce procès, les parents et les enseignants sont les premiers visés. En général, la sentence prononcée à leur égard se veut moralisatrice. Parents et enseignants, souvent accusés de laxisme, sont invités à exercer avec une plus grande rigueur leur responsabilité éducative. Bref, ils sont invités à corriger leurs comportements avec pour référentiel le temps d’avant, le temps où les valeurs traditionnelles servaient de guides à nos conduites.
La Guadeloupe ne découvre pourtant pas la violence, elle est constitutive de toute société humaine. Mais nos concitoyens perçoivent que la forme qui se développe en ce moment chez nous n’est pas tout à fait classique. Elle n’est ni politique, ni sociale et pas directement crapuleuse : elle est sociétale. Il y aurait une relation entre l’émergence de cette forme de violence et le délitement du lien social en Guadeloupe.

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Les « exterminateurs familiaux », le narcissisme jusqu’à la mort

— Par Pascale Krémer 

meurtre3Le mot « familicide » n’existe pas dans la langue française, mais la réalité, régulièrement, impose l’usage de ce néologisme. Samedi 29 juin, en Guadeloupe, six corps étaient retrouvés dans quatre lieux d’un domaine familial près de Pointe-à-Pitre. Ceux de deux enfants, un garçon de 10 ans et une fille de 12 ans, leur mère, deux de leurs oncles et un cousin, tués par arme à feu. Le père, David Ramassamy, auteur présumé de cette tuerie, a été retrouvé mort, dimanche, vraisemblablement après s’être suicidé.

Les 24 et 25 juin, une femme de 29 ans, en instance de séparation, puis ses trois enfants de 8, 7 et 2 ans, étaient retrouvés morts, assassinés, à Saint-Paul-Trois-Châteaux (Drôme). Le père de famille est toujours recherché.

En janvier, un couple et ses trois enfants étaient découverts morts dans l’incendie de leur maison, dans le Gard. Quatre des victimes portaient des coups de couteau. A la fin de l’année 2012, deux autres familles étaient décimées, avec, à chaque fois, le père suicidé pour meurtrier présumé. En novembre 2011, un homme était retrouvé pendu dans un gîte rural des Ardennes, aux côtés de sa femme et de ses deux enfants, tous asphyxiés.

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Grève des agents des Finances Publiques en Guadeloupe

 Compte-rendu de la rencontre avec le conseiller du Premier Ministre

gwada_inter_syndicL’Intersyndicale en mouvement (CGTG et SOLIDAIRES) a rencontré, vendredi 28 juin 2013, un conseiller technique du Premier ministre à la Préfecture de région, en présence du Secrétaire général de la Préfecture.

 

D’emblée, l’Intersyndicale dénonce le comportement arrogant de M. ROTHÉ, DRFIP de Guadeloupe, qui a tenté d’empêcher, que les représentants de l’Intersyndicale aient un entretien, d’abord seuls comme cela avait pourtant été planifié, avec le conseiller technique du Premier ministre et le Secrétaire général, par l’intermédiaire du capitaine de police en charge du site de la Préfecture. L’Intersyndicale s’insurge également du mépris affiché par le DRFIP vis-à-vis des revendications légitimes du personnel devant le représentant du Premier ministre.

 

Malgré les basses manœuvres du DRFIP, l’Intersyndicale a présenté la plateforme revendicative au conseiller technique.

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Première Gay Pride depuis le «Mariage pour tous»

gay-pride-2013-paris  PARIS, SAMEDI 29 JUIN. Entre Montparnasse et Place de la Bastille, plusieurs dizaines de milliers de militants et sympathisants de la cause homosexuelle ont défilé à l’occasion de la Marche des fiertés, un mois jour pour jour après la célébration du premier mariage gay en France. AFP

La traditionnelle Gay Pride, ou Marche des fiertés, se déroule à Paris ce samedi, de Montparnasse à la Bastille. Une marche d’autant plus symbolique puisqu’elle a lieu cette année un mois jour pour jour après la célébration du premier mariage gay en France et que de nombreux couples homosexuels se sont déjà dits «oui» depuis.
Le mot d’ordre de l’édition 2013 est «Droits LGBT (Lesbian Gay Bi et Trans ndlr) : allons au bout de l’égalité». Les chars et participants qui défilent rassemblent quelque 73 organismes et associations, ainsi que le Conseil Régional Ile-de-France.

Cette manifestation, qui a également lieu dans beaucoup d’autres grandes villes du monde, prône la liberté et l’égalité pour toutes les orientations sexuelles et identités de genre : hétérosexuels, homosexuels, lesbiennes, bisexuels, transexuels. La première Gay Pride a eu lieu en Europe en 1972, à Münster, en Allemagne et la première Marche des fiertés en France remonterait à 1981.

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«Les pesticides ont été imposés par la désinformation»

Fabrice Nicolino, coauteur d’un livre choc sur l’histoire de l’agrochimie:

Par Eliane PATRIARCA

pesticides-3Article daté du 01/03/2007

Il se lit d’une traite. Pourtant c’est un pavé touffu qui parle de pesticides. Mais le récit est si instructif, avec des personnages hauts en couleur et de nombreuses révélations, qu’on ne le lâche pas. L’enquête des auteurs de Pesticides, révélations sur un scandale français ­ le journaliste Fabrice Nicolino, collaborateur du magazine Terre Sauvage et l’enseignant François Veillerette, président du Mouvement pour les droits et le respect des générations futures, association antipesticides ­ permet de comprendre comment la France a basculé, depuis la Libération, dans une agriculture dopée aux pesticides. Les pièces du puzzle s’assemblent peu à peu, pour révéler le réseau qui s’est tissé entre industriels, services de l’Etat, organismes de recherche, syndicats agricoles. Entretien avec Fabrice Nicolino, autour de ce livre sans concessions, qui sort aujourd’hui (1), deux jours avant l’ouverture à Paris du Salon de l’agriculture.

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L’homophobie en Afrique subsaharienne, un fléau qui ne recule pas

 — Par Marie Le Douaran —

 pays_anti_lgbtFace à Barack Obama, le président sénégalais Macky Sall a estimé jeudi que son pays « n’est pas prêt à dépénaliser l’homosexualité ». 38 pays sont encore dans ce cas en Afrique subsaharienne.

 Législations anti-LGBT

 Rouge: pays dotés d’une common law issue de la puissance coloniale et criminalisant les relations consenties entre personnes de même sexe.

Vert: Pays dotés d’un Code pénal les criminalisant.

Gris: Pays où aucune loi ne les criminalise.

 Seuls 11 pays n’ont jamais pénalisé les homos

 Seuls le Burkina Faso, le Congo, la Côte d’ivoire, le Gabon, Madagascar, le Mali, le Niger, la République centrafricaine, la République démocratique du Congo, le Rwanda et le Tchad n’ont jamais érigé l’homosexualité comme une infraction dans leur législation.

 En visite au Sénégal jeudi, Barack Obama a exprimé son soutien aux droits des homosexuels africains. Une prise de position qui entre parfaitement dans la communication de la diplomatie américaine, axée depuis 2011 sur la défense de la minorité gay. Mais qui se confronte aussi à une triste réalité sur le continent, reflétée par la réponse de son homologue Macky Sall: le Sénégal n’est « pas encore prêt à dépénaliser l’homosexualité ».

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