— Par René Ladouceur —
En 1956, deux jours avant de mourir, l’écrivain Henri Calet écrivait : « Ne me secouez pas. Je suis plein de larmes. » À l’heure où s’achève, en ce dimanche 31 août, l’université d’été du PS à La Rochelle, la formule s’applique parfaitement à Laurent Wauquiez. Le député UMP ne trouve pas de mots assez durs pour dénoncer le maintien de Christiane Taubira dans le nouveau Gouvernement de Manuel Valls. Il est convaincu de faire partie de ceux qui sont arrimés à l’avenir quand la ministre guyanaise incarne plutôt ceux qui, à ses yeux en tout cas, sont enchaînés par l’Histoire. C’est entre ces deux fronts que l’antagonisme est censé demeurer définitif.