— Par Collectif —
Il est possible de réenchanter l’avenir, y compris en matière économique. Tel est le sens de cet appel. La gravité de la situation l’exige : nous tenons aujourd’hui à souligner ensemble en tant qu’économistes – par-delà nos sensibilités très diverses – que des alternatives crédibles existent pour sortir de l’impasse.
Le chômage, la précarité, la difficulté à boucler ses fins de mois, marquent la vie de millions de nos concitoyens. Aux souffrances de la vie matérielle s’ajoutent la perte d’espérance, le sentiment que l’avenir est bouché pour notre pays et nos enfants. Les élections régionales ont, après bien d’autres, sonné l’alarme. Les causes de la désespérance sociale ne sont pas qu’économiques, mais nul espoir ne renaîtra si la donne ne change pas en la matière.
Que faire ? Les partisans du libéralisme économique plaident pour réduire plus drastiquement encore la dépense publique, démanteler le droit du travail, remettre en cause la pourtant si indispensable réduction du temps de travail et diminuer le coût du travail par la compression des salaires et des prestations sociales. Cette thérapie de choc a été appliquée en Europe du Sud (Espagne, Grèce, Portugal…).

Dans un récent article consacré à la défense des nouveaux alliés « historiques » de la Collectivité Territoriale de Martinique (CTM), Michel Branchi, économiste très médiatique, membre du bureau politique du néo-PCM, mélenchoniste aux présidentielles de 2012, conseiller territorial gransanbliste aujourd’hui, fustige ceux qui veulent « se venger, accumuler les obstacles, les accusations mensongères » contre eux.
La mesure de
Dans sa case le Monde en face, France 5 diffuse ce soir une enquête édifiante sur le transport par bateaux de marchandises.
Les députés français ont adopté lundi soir par 103 voix contre 26 l’article premier du projet de loi qui inscrit dans la Constitution l’état d’urgence. Ils s’attaquent ce mardi à l’examen de l’article 2 qui étend la déchéance de la nationalité française…
Penser la religion en matérialistes historiques
Ethnographie surréaliste dans le champ jazzistique
L’historien Guillaume Payen, avec une biographie, et la philosophe italienne Donatella Di Cesare éclairent encore chacun à leur manière la profondeur de l’antisémitisme du philosophe allemand et ses rapports au nazisme.
Le chef de l’État haïtien Michel Martelly, dont le mandat s’achevait samedi, et les représentants du Parlement ont signé un accord prévoyant l’installation d’un gouvernement transitoire dans l’attente du prochain scrutin présidentiel.
Les uns remplissent consciencieusement des cases tandis que les autres tendent à leur interlocuteur des actes d’état civil. Et en quelques clics sur un ordinateur, tous ou presque ont découvert grâce à la base de données «
TRIBUNE – François Fillon, candidat à la primaire de la droite, explique pourquoi les modifications proposées par François Hollande sont « un aveu de faiblesse » plus qu’un « choix sûr et fort pour la République ».
Il y a un an presque jour pour jour que l’association VALCACO vit le jour le 6 février 2015 au matin dans les locaux du PARM (Pole Agroalimentaire Régional de La Martinique)!
Beaucoup de pays touchés fortement par le virus Zika conseillent simplement aux femmes de ne pas tomber enceinte. Mais l’ONU incite plutôt ces pays, très catholiques, à respecter le droit des femmes en les autorisant à avorter et en leur donnant l’accès à des moyens de contraception.
— Par Titiou Lecoq, Auteure , Elisabeth Bost, Journaliste , Pénélope Bagieu , Auteure de bandes dessinées , Lauren Bastide, Journaliste , Delphine Manivet , Créatrice de mode , Alix Girod de l’Ain , Journaliste , Nadia Daam, Journaliste , Alexandrine Duhin, Editrice , Marlène Schiappa, Présidente de «Maman travaille» et Sophie de Closets, Editrice —
La Colombie a annoncé vendredi trois décès chez des patients ayant contracté le virus Zika, en pleine expansion en Amérique latine, et souffrant du syndrome neurologique de Guillain-Barré.
Dans un rapport consacré à « l’impact disproportionné de l’état d’urgence« , Amnesty demande au gouvernement de prouver l’efficacité de ces mesures, en cas contraire de renoncer à sa prolongation. L’ONG a rassemblé de nombreux témoignages montrant les violations des droits humains commises au nom de ce régime d’exception.
Il faut évidemment se réjouir que nombreux sont celles et ceux qui, en Martinique, ont manifesté une certaine attention à ce sommet climatique historique réunissant à Paris 195 pays et pas moins de 150 chefs d’état et de gouvernement appelés à trouver un accord International, pour permettre de respecter à long-terme une limitation du réchauffement climatique 2°C.
La France a célébré en 2015 les soixante-dix ans de la Sécurité Sociale, mise en place avec les ordonnances d’octobre 1945.
Critique de la finance capitaliste. Pour un financement solidaire Daniel Bachet. Éditions du Croquant, 190 pages, 20 euros.
Cette qualification de la maladie devrait accélérer l’action internationale contre le virus et la recherche scientifique. Ce virus pourrait déjà être lié à plusieurs milliers de cas de malformations néonatales au Brésil.
Dans «Murmures à la jeunesse», essai d’une petite centaine de pages, l’ancienne ministre de la Justice affirme son opposition à cette mesure controversée, portée par le gouvernement qu’elle vient de quitter.
Pour la première fois depuis la mise en place de l’état d’urgence, le 14 novembre, le Conseil d’Etat a suspendu, vendredi 22 janvier, un arrêté d’assignation à résidence. Il visait Halim Abdelmalek, assigné depuis le 15 novembre 2015 à Vitry-sur-Seine (Val-de-Marne), soupçonné par le ministère de l’intérieur d’avoir fait des repérages autour du domicile d’un membre de l’équipe de Charlie Hebdo, d’appartenir « à la mouvance islamiste radicale », et d’avoir été « mis en cause » dans une affaire de trafic de véhicules. Trois motifs pour lesquels le Conseil d’Etat a considéré que le ministère de l’intérieur n’a pas pu prouver les faits reprochés.
Quels mots trouvera-t-il pour défendre sa décision […]? On peine à imaginer les contorsions auxquelles va devoir se livrer le président de la République tant il nous paraît impossible de justifier l’injustifiable. Commencée dans l’horreur des attentats, l’année 2015 s’achève dans le déshonneur d’une mesure qui marquera de façon indélébile la chronique du quinquennat. Et l’histoire de la gauche en général.
—Par Shlomo Sand —