— Par Magali Jauffret —
Contrairement aux idées reçues, et malgré les prises de conscience et recommandations, les métiers de l’art et de la culture sont gravement exposés aux inégalités de genre.
Voilà quelques années, l’exposition « Elles@centrepompidou » se dote d’un slogan qui sonne comme un aveu : « Au Centre Pompidou, les femmes représentent 17,7 % des artistes dans les collections. La nouvelle présentation leur est consacrée à 100 %. » Ce grand écart volontariste, peut-être même ghettoïsant – ça se discute – est pensé comme un rattrapage, après le scandale qu’a provoqué, quelque temps auparavant, en ce même lieu, « Dionysiac », dont les œuvres des femmes étaient absentes, alors que la commissaire de l’exposition était Christine Macel, conservatrice au Centre Pompidou, récemment nommée commissaire générale de la 57e Biennale de Venise.
Le pire, c’est que cette absence est théoriquement justifiée, dans le catalogue, par les propos aberrants et sexistes de l’artiste Jean-Marc Bustamante, lesquels n’ont pas empêché l’ex-ministre de la Culture, Fleur Pellerin, de le nommer, l’an dernier, à la tête des prestigieux Beaux-Arts de Paris, après en avoir évincé Nicolas Bourriaud.

Ce projet, évalué à 60 millions d’euros au stade des études et sans doute entre 70 et 80 millions non compris le lycée de transit ex-hôpital Victor-Fouche évalué à 35 millions d’euros) une fois les travaux achevés est-il toujours nécessaire ? Ce montant représente le coût des deux lycées Acajou II et Joseph-Zobel, construits il y a 25 ans, sur des terrains extrêmement difficiles qui ont nécessité de très gros travaux de terrassement.
Des élus de Guadeloupe tirent la « sonnette d’alarme » sur la violence dans leur département, réclamant, dans une lettre ouverte au premier ministre, des renforts de forces de l’ordre après le septième homicide depuis le début de l’année et une série d’agressions par armes à feu. Les maires de Pointe-à-Pitre et de Sainte-Anne, Jacques Bangou et Christian Baptiste, membres du parti progressiste démocratique guadeloupéen (PPDG classé à gauche), ont expliqué, dans leur courrier envoyé mardi, « tirer la sonnette d’alarme dans une Guadeloupe gangrénée par la désagrégation de la cellule familiale, les faits de délinquance et la violence désormais ordinaire ».
Non, la baisse des coûts du licenciement ne fera pas gagner la bataille de l’emploi, comme le croient ceux qui défendent le projet El Khomri. Il y a urgence à changer de politique économique.
Le réchauffement climatique se caractérise notamment sous nos latitudes par une recrudescence des épidémies liées à la prolifération des moustiques : Dengue, Chikungunya, et maintenant Zika.
En tant que chercheurs, nous considérons que les résultats de la recherche scientifique constituent un bien -commun qui -appartient à tous et qui doit circuler le plus largement possible. A ce titre, nous nous réjouissons du vote de la loi numérique à l’Assemblée nationale le 26 janvier et souhaitons que le Sénat le confirme en approuvant ce texte dans les mêmes termes.
Une fois de plus, le gouvernement oublie les droits des femmes. Le préambule de l’avant-projet de loi rappelle que « le principe d’égalité s’applique dans l’entreprise. L’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes doit y être respectée ». Voilà pour la théorie, et c’est bien le minimum quand on sait que les femmes continuent de gagner en moyenne un quart de moins que leurs homologues masculins et que la France se classe 132e en matière d’égalité salariale sur 145 pays. Le problème, c’est que cette déclaration de principe n’est accompagnée d’aucune mesure pour rendre enfin l’égalité effective.
Les différences salariales persistent dans le monde, affirme l’Organisation internationale du travail (OIT). Que 171 pays aient ratifié la convention de 1951 sur l’égalité des rémunérations n’empêche pas les emplois d’être déterminés par le genre plutôt que la compétence. Entretien avec Cécile Balima-Vittin du département des normes internationales du travail au BIT.
Partout dans le monde, les organisations féministes et démocratiques se battent pour que les gouvernements s’engagent à franchir le pas pour accélérer le mouvement vers l’égalité entre les femmes et les hommes, pour que les sociétés changent.
Femmes, cette fois encore, mobilisons-nous pour cette journée de lutte des femmes pour nos droits !
Proche conseiller de la ministre du Travail, Pierre Jacquemain a choisi de claquer la porte mi-février, pour marquer son désaccord avec le projet de loi El Khomri. Pour la première fois, ce jeune homme issu de la gauche radicale (il a été collaborateur de Clémentine Autain), raconte les raisons de sa démission.
Un autre Code du travail est possible, qui soit à la fois plus simple, plus court, plus protecteur et mieux adapté à notre temps. Pour démontrer ceci, le groupe de recherche PACT, « pour un autre Code du travail » , s’est attelé à la rédaction d’un projet complet de Code du travail.
Quand la lutte des places fait rage dans une société qui fut éminemment conflictuelle – et l’est toujours, bien sûr au grand dam des dirigeants politiques qui veulent l’ignorer – c’est peut–être le signe que les membres de cette société enfin pacifiée ont décidé de rechercher dans la paix sociale tant rêvée, les solutions aux graves problèmes que tous ont intérêt à voir être résolus.
Les chantiers du syndicalisme en Afrique Sous la direction de Benjamin Rubbers et Alexis Roy. Revue Tiers- Monde, n° 224, Armand Colin, 20 euros.
(Reprise d’un aticle publié initialement le 25-05-2011 dans Madinin’Art)
Élue directrice de l’Espé (école supérieure du professorat et de l’éducation) de Versailles en février 2014, Béatrice Cormier a quitté cette fonction à l’été 2014. Inspectrice générale de l’administration de l’Éducation nationale et de la Recherche depuis 2010, elle a été rectrice de l’académie de Poitiers de novembre 2008 à octobre 2010. Elle était auparavant détachée aux Écoles d’officiers de l’armée de l’air à Salon-de-Provence, en tant que directrice générale de l’enseignement universitaire et de la formation par la recherche.
Une étude rétrospective en Polynésie française établit une relation de causalité entre l’infection par le virus et une multiplication par vingt de ces atteintes neurologiques
Rassemblementà proximité de l’Ambassade des Etats-Unis mercredi 2 mars à 18 heures, place de la Concorde, à l’angle rue de Rivoli – Jardin des Tuileries
Tribune – Equipe de psychiatrie du CHU de Martinique | Nous souhaitons vous transmettre nos préoccupations, les plus vives, sur la continuité des soins aux urgences psychiatriques de la Martinique.
NOU PEP LA, mouvement citoyen, humaniste, écologique et solidaire, de Martinique, lance une pétition citoyenne pour imposer aux décideurs du projet Albioma /Gouvernement Français / CTM ) / l’arrêt immédiat de l’usine GALION 2 représentant, après le scandale écologique et sanitaire du chlordécone qui a pollué terres, mer et rivières pour plusieurs siècles et empoisonné la population, entraînant un danger écologique et sanitaire dont les conséquences sont irréversibles ( cancers de la prostate, infertilité des hommes, dangers sur les nourrissons …). Il a fallu des années de combats des écologistes, des scientifiques ,de mouvements citoyens , de plaintes sans suite ,pour stopper son utilisation et faire admettre la toxicité de cette molécule
Dans un proche avenir ,une énorme déflagration économique et sociale nous menace , c’est celle du numérique conjuguée à la réduction de la dépense publique. Nous aurons encore beaucoup plus de temps libre pour nos loisirs, mais nettement moins de travail !!!