Aux élus de la République, et au nom de la France, nous vous demandons de ne pas inscrire la déchéance de nationalité dans la Constitution.
Nous faisons nôtre cette réflexion de l’écrivain Patrick Chamoiseau : « Les nationalités révocables dessinent en France un effondrement éthique d’une ampleur sidérante. Une indécence majeure qu’aucun bénéfice politicien ne saurait justifier. De très vieilles ombres sont de retour et nous fixent sans trembler »
Nous condamnons la déchéance de nationalité car en créant deux types de citoyens, les expulsables et les autres, elle signe la rupture du pacte symbolique de l’Egalité inscrit dans la devise de la République Française « Liberté Egalité Fraternité », comme il est inscrit dans la Constitution et son article premier : «Elle assure l’égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d’origine, de race ou de religion ».
La déchéance de nationalité stigmatise une fois de plus les Français binationaux comme « illégitimes » ou suspects et l’ensemble des étrangers comme l’ennemi potentiel. La déchéance de nationalité relance le débat sur l’identité nationale et autorise des atteintes graves aux libertés individuelles.


Un jeune Cap-Verdien a été séquestré et grièvement torturé aux Abymes, commune la plus peuplée de Guadeloupe, en raison de son homosexualité.
Selon la Fondation France libertés : « Les distributeurs d’eau continuent à brutaliser les plus démunis dans une optique exclusivement commerciale. ».
Il est rare que les hauts magistrats sortent de leur sacro-saint droit de réserve et de leur légendaire prudence. Leur initiative est donc suffisamment rare pour être soulignée. Dans un texte commun rédigé jeudi 14 janvier, la conférence des premiers présidents de cour d’appel s’alarme contre les dispositions anti-terroristes que la garde des Sceaux Christiane Taubira doit porter dans les toutes prochaines semaines dans son projet de loi contre la criminalité organisée.
SUCRE – On ne s’en méfiera jamais assez. Bourrés de sucre, les sodas sont à consommer avec une très grande modération. Une nouvelle étude démontre qu’ils favorisent l’apparition de graisse abdominale souvent responsable de diabète et autres maladies cardiovasculaires.
Voila une opération qui se voulait emblématique du renouveau du chef-lieu de la Martinique dénommée désormais Ville-Capitale.
Le compromis est devenu aujourd’hui une nouvelle offre politique au point de brouiller tous nos repères …Dans les 28 pays membres de l’Union européenne, 11 sont dirigés par une coalition transcendant les habituels clivages entre la droite et la gauche. Même tendance pour certaines collectivités en outre-mer, au vu des résultats des dernières élections régionales du 13 décembre 2015.
La mémoire de Siméon Salpétrier, 75 ans, ancien premier secrétaire de la fédération socialiste de la Martinique, décédé hier à Fort-de-France des suites d’une maladie, a été saluée aujourd’hui par plusieurs réactions en Martinique.
Nous abordons bientôt le carnaval avec tous ses excès possibles : abus d’alcool, drogue, incivilités et surtout niveaux sonores excessifs. Chaque année, notre association AAbV (Association Antibruit de Voisinage) tente vainement de faire passer des messages sur la nécessité de baisser sur les niveaux sonores durant ces manifestations. C’est la période ou des groupes à pied s’entraînent ici et là dans les quartiers, enfin là ou ils peuvent, souvent au détriment de la tranquillité des riverains qui n’osent pas réagir, parce que la réponse sera toujours la même : c’est le carnaval, « c’est la culture ». Tout un chacun prend son pied comme on dit souvent en s’exposant à des sources sonores beaucoup trop élevées et pas forcément nécessaires et indispensables pour s’amuser. Ce comportement à risque à pour conséquence d’entamer l’audition, parfois d’une façon définitive. En 2004, des mesures effectuées à Fort de France, lors des passages de plusieurs groupes à pieds ont prouvé que les niveaux sonores dépassaient largement les 110 décibels. Le temps d’exposition toléré à ces niveaux sonore est d’environ 2 minutes.
Sur fond de lutte politique, l’hyperinflation et la chute des prix du pétrole minent un pays très dépendant de ses exportations de brut
C’est l’Eglise qui institua cette tradition typiquement française. Elle remonte au 13ème siecle (entre 1200 et 1300 ans).
Qui peut encore croire à une République indépassable ? À son pacte social ? À sa vigilance quant aux problèmes qui nous rongent ? En posant ces questions iconoclastes, l’historien Pierre Serna explique la désaffection à l’égard de ce régime. Et fait de l’imagination, le levier d’une révolution qui puisse construire un monde nouveau.
Un an après, nous commémorons les 17 victimes des terribles attaques de janvier dernier. Parmi elles, Clarissa Jean-Philippe, agent de police tuée par Amedy Coulibaly le 8 janvier à Montrouge, la veille de la prise d’otages au supermarché Hyper Cacher. Alors que la France lui rend hommage ce samedi, sa cousine témoigne.
Dans les « Mémoires dangereuses. De l’Algérie coloniale à la France d’aujourd’hui » (Albin Michel),
le spécialiste de la guerre d’Algérie lance un plaidoyer en faveur d’une bataille culturelle contre la radicalisation et l’obscurantisme par la réappropriation en commun d’une histoire coloniale refoulée.
Il sera l’hôte des Agoras de l’Humanité, accueillies samedi, au musée de l’histoire de l’immigration à Paris.
Le mouvement étant la loi imposée par la vie, entre le juste et l’injuste, il conviendrait que soit conforme à la maturité d’esprit toute expression qui, au fond, est le reflet de la maturité d’une vie civilisée, ce que je souhaite voir dans notre pays.
Dossier présenté par l’Association « Tous Créoles ! »
Ils ne constituent que 2 % de la population américaine. Pourtant, en 2015, les hommes Afro-Américains âgés de 15 à 34 ans ont représenté plus de 15 % des 1 134 personnes tuées par les forces de l’ordre. Ce sont les chiffres publiés, jeudi 31 décembre, par The Guardian.
« Le tango réside entre un pas et un autre, là où s’entendent les silences et où chantent les muses », disait le danseur Gavito, comme si c’était dans cette pause, cet interstice, que s’exprimaient les émotions qui donnent naissance au pas suivant. Dans cet entre-deux, naît et vit le tango que nous aimons.
Si on peut mourir pour un dessin, alors on peut mourir pour un sketch » : Stéphane Guillon admet sans hésiter qu’il y a un avant et un après-Charlie dans sa manière de faire de l’humour. « Lorsque j’ai écrit cet été un sketch sur Mahomet pour mon nouveau spectacle, je me suis, pour la première fois, demandé jusqu’où je pouvais aller… » Son choix a été d’« éviter le piège tendu de l’attaque frontale » et de parler de toutes les religions. « Daech, ce n’est pas la religion ; ma cible, ce sont ces dingues. »
Collectif sous la direction de Catherine Leclercq, Wenceslas Lizé et Hélène Stevens
Julie Ostan-Casimir est
Les conditions de la victoire sont en nous!