25 fevrier 1991
Sonny Rupaire, le père de la poésie de langue créole, décède. L’aphorisme:
« Jou nou ké mété ajounou pòkò vwè jou »
est assez significatif de son engagement politique.
Sonny Rupaire (Soni Ripè) est né le 7 novembre 1940 à Pointe-à-Pitre (Guadeloupe). Son enfance est tôt marquée par le décès de sa mère en 1947 : un passage initiatique à une sensibilité à fleur de peau, autant dire un coup d’ « état de poésie » permanent. Les études secondaires au Lycée Carnot de Pointe-à-Pitre (1953) puis l’École Normale (à Pointe-à-Pitre, 1959) sont pour lui l’occasion de la fraternité partagée, et surtout le lieu de révélation du poète ; ainsi, il participera pour la première fois aux Jeux Floraux en 1955. Ces jeux étaient à l’époque une véritable institution qui récompensait les meilleurs poètes de l’archipel guadeloupéen.
À la fin de ses études en 1961, Rupaire prend son premier poste comme instituteur à Saint-Claude (Guadeloupe). Par insoumission, il refuse de faire la guerre d’Algérie dans le camp des forces coloniales françaises et il rejoint – à la frontière marocaine, ayant passé par l’Europe de l’Est – l’A.L.N.


La prestation télévisée de M. Monplaisir, 1er Vice Président de l’Assemblée de la Collectivité de Martinique, le Dimanche 21 Février 2016 à Martinique 1ere, face à un journaliste faire valoir qui ne se cache pas ou qui ignore qui il est, a été stupéfiante et m’oblige à poser ces questions au Service Public qui se nomme Martinique 1ere et aussi à l’interviewé ! Oser annoncer, alors que son Président Marie-Jeanne prétendait aux lendemains des résultats électoraux pour la constitution de la nouvelle collectivité, qu’il était « le président de tous les Martiniquais ! », ce talentueux représentant de commerce, mais surtout de la finance gourmande :
Tortues marines, de la tradition à la protection …
Une fois de plus, l’unique réponse qu’envisagent les pouvoirs publics face à la situation dans le Calaisis, c’est l’évacuation d’un camp de réfugiés, et leur dispersion. On feint de s’attaquer aux causes réelles du problème ; mais en réalité, en s’en prenant aux victimes condamnées à se disperser dans la peur, cette politique ne fait que le déplacer et l’aggraver. Cette « solution » n’en est pas une.
Le temps des relations internationales strictement limitées aux États, à leurs diplomates et à leurs armées est aujourd’hui révolu. Les opinions publiques sont désormais de la partie, tout comme les comportements sociaux qui jadis restaient en lisière de la scène internationale, mais qui, maintenant, projettent l’individu, souvent inconnu et sans grade, dans l’ordinaire souvent dramatique des événements mondiaux.
l est des vérités désagréables à dire, mais il est des moments où il faut savoir les mettre en pleine lumière. Trop, c’est trop ! Les motifs d’insatisfaction sur les politiques menées depuis 2012 n’ont pas manqué, et nous-mêmes, comme d’autres, n’avons pas manqué d’alerter. Depuis quelques mois, ces désaccords se sont mués en une grande inquiétude. La colère populaire s’est confirmée sans appel par quatre défaites électorales successives. Ce n’est plus simplement l’échec du quinquennat qui se profile, mais un affaiblissement durable de la France qui se prépare, et bien évidemment de la gauche, s’il n’est pas mis un coup d’arrêt à la chute dans laquelle nous sommes entraînés.
Dans un rapport, Amnesty International épingle la gestion « honteuse » par l’Europe de la crise des migrants. La France est jugée « liberticide » dans sa réponse aux attentats.
Le Dr Didier Trystram était arrivé en Martinique en 1969.
Le patronat et la droite osaient à peine en rêver. Avec son début de réécriture du Code du travail, le gouvernement Hollande-Valls se propose de passer à l’acte : faire table rase de plus d’un siècle de droits des salariéEs, conquis souvent de haute lutte.
Depuis 20 ans, Madina Aidahis et Halima Issé mènent une lutte acharnée pour mettre fin à la pratique de l’excision et de l’infibulation en pays Afar éthiopien.
La ministre du travail propose une réforme qui transforme en profondeur le code du travail.
Lettre à mes débiteurs
Tolérance zéro contre le moustique ! Soyons tous responsables !
Le 16 février, des écologistes guadeloupéens s’étaient donnés rendez-vous à Pointe-à-Pitre, dans l’indifférence habituelle des autorités et des médias métropolitains, pour dénoncer à nouveau la catastrophe sanitaire du chlordécone et l’apathie totale de la justice sur ce dossier, qui, après dix ans de procédure, s’apprête à rendre un non lieu.
Dans la réponse de Michel Branchi (
JOHANNESBURG/NAIROBI/TORONTO, le 17 février 2016 – L’UNICEF a annoncé aujourd’hui que près d’un million d’enfants en Afrique orientale et en Afrique australe ont besoin d’un traitement contre la malnutrition sévère aiguë. Deux années de pluies et de sécheresses imprévisibles combinées à l’un des phénomènes El Niño les plus puissants en 50 ans causent des ravages chez les enfants les plus vulnérables.
Si le racisme antiarabe doit être combattu, les accusations systématiques d’islamophobie visent en revanche à discréditer l’idée que la laïcité s’applique à tous les cultes, à l’islam comme aux autres.
Jade Mendouga, une métisse de 19 ans, étudiante en langues à Dijon est à l’origine de ce buzz qui dénonce le racisme ordinaire.
Les deux conférenciers, Pascal SAFFACHE, Professeur des Universités, et Jean-Louis VERNIER, Directeur-adjoint de la DEAL, présenteront successivement l’impact de l’élévation du niveau de la mer à l’échelle des Antilles, puis en Martinique, avant d’aborder de façon plus transversale, les incidences potentielles de l’évolution du climat au niveau agricole, de la gestion globale de l’eau, etc.
À quelles conditions un travail critique peut-il être développé dans notre société ? Le Collectif critique s’est constituté le 9 février. Intellectuels, professeurs du secondaire et du supérieur, syndicalistes, militants associatifs… Douze qui souhaitent garder un total anonymat, à la fois pour étouffer les ego et pour échapper à la classification d’« experts ».
Un groupe de chercheurs brésiliens s’interroge sur l’injection depuis 2014 d’un insecticide dans les réseaux hydriques publics et la flambée de cas de microcéphalies dans le Nordeste.