Dix jours après le passage de l’ouragan Matthew, les villages les plus touchés n’ont reçu ni assistance ni nourriture
Ils ont faim et leur estomac vide est le pire conseiller. A Glizan, un hameau situé à vingt minutes à peine à l’ouest de l’aéroport de Jérémie sur lequel sont stationnés les hélicoptères des Nations unies, ils sont une trentaine, massés au bord de la piste défoncée qui file en direction des petits bourgs de Bonbon et des Abricots. Fébrilement, ils guettent le passage de véhicules, convaincus que leurs chargements pourraient adoucir leur existence. Depuis le passage de l’ouragan Matthew et de ses rafales à 230 km/h qui ont causé au moins 546 morts, dans la nuit du 3 au 4 octobre, celle-ci ne tient plus qu’à un fil.
Pour signifier leur exaspération de n’avoir pas encore reçu d’aide, alimentaire ou autre, dix jours après la tempête, hommes, femmes et enfants – l’école a été détruite – ont érigé un barrage à l’aide de branchages et de câbles, jeudi 13 octobre. » Les aides passent, dans des voitures, des camions et des hélicoptères et, nous, on n’a rien « , s’insurge un quinquagénaire en créole en pointant la route et le ciel.

Martial Rancé, né à Pointe-Noire en Guadeloupe, Manipulateur en électroradiologie consacre toute une partie de sa vie, à prendre soin de personnes porteuses de cancer et de leurs proches (1979 – 2007). Parallèlement, il embrasse la fonction de Journaliste Reporteur d’Images (1982 – 2000), et porte un regard mobile sur le masque qui nous a tellement servi jusque-là, à porter notre propre visage dans l’Espace Atlantique.Facteur d’aérophone en conque marine, apprenti en Éthnomusicologie et bioacoustique, avec le Stwonbofòn (Strombophone) il participe à l’émergence d’un design sonore au nom de l’équilibre social, en étant auteur et acteur de sa propre histoire. • Master 2 Sciences Humaines et Sociales n°/2011200907359 PARXII 9102345 à finalité Professionnelle et Recherche• Mention Éducation, Travail, Formation • Spécialité Expertise, Ingénierie, Direction d’Organisations, Option Encadrement éducatif (Université UPEC ex Paris 12 Créteil et IUFP de Guadeloupe)Résumé : L’auteur de cet essai, un Guadeloupéen voulant gérer sa part de descendance de l’esclavage et de la colonisation, musicien autodidacte passionné, guetteur de la culture, sentinelle de la tradition, passeur de mémoire, accélérateur de tentation, défenseur de l’écologie acoustique, ne cesse de s’émerveiller devant ce son envoûtant.
Dette totale, par tête, évolutions… Découvrez tous les détails des emprunts des communes de plus de 20 000 habitants.
Dans toute culture, les relations humaines président à un vivre ensemble et font lien social à partir de l’inscription des sujets dans le langage, donc dans des discours.
Identités fragilisées, intégration en panne, laïcité sous tension, éducation en crise… Les évêques publient vendredi une longue et sombre lettre « aux habitants de France », qui appelle à un constat « lucide » sur l’état du pays à quelques mois de la présidentielle.
Les députés ont approuvé mardi à une large majorité en première lecture le projet de loi sur l’égalité réelle outre-mer, qui vise à réduire les écarts de développement entre populations ultramarines et de métropole.
Une semaine après le passage de l’ouragan Matthew, la situation est toujours aussi catastrophique en Haïti. Près de 1,5 million de personnes, affamées, attendent une aide d’urgence pour pouvoir se nourrir et boire de l’eau potable.
Le plafonnement de l’ISF imposé l’année dernière par le Conseil constitutionnel représente un coût toujours plus grand pour les finances publiques. Les ultra-riches ont touché en moyenne un chèque de plus de 260 000 euros de la part des contribuables…
À l’occasion de la Journée de la fille, l’organisation Save The Children a publié un rapport pour alerter sur cette situation qui touche des millions d’adolesentes.
Paris, le 11 octobre 2016
La prise des tarmacs en Guadeloupe et en Martinique
« Comme quoi, nul n’est complètement « pur » et « clair » dans les référencements historico-raciales… ». C’est par cette phrase qu’Antilla termine l’introduction de l’article parue au numéro 1737, « Gandhi, précurseur de l’apartheid ?… ». A cette affirmation négative qui pourrait être mienne, j’ajouterai, comme Martin Luther King, que tout homme a en lui un raciste qui sommeille. Mais de même qu’il n’y a pas d’amour sans preuves d’amour, en fait de racisme on ne retient que les actes. Les actes que son tempérament, son éducation, ses convictions religieuses, ou plus généralement sa culture, n’ont pas su permettre à l’individu de refréner.
Communiqué de Presse
L’affaire n’a pas eu l’écho mérité, mais elle est emblématique d’un combat idéologique qui fait rage aujourd’hui. A l’occasion d’une exposition, le Musée parisien du Quai Branly s’apprêtait à diffuser massivement et gratuitement, en particulier aux enfants scolarisés, une brochure dans laquelle on pouvait lire : « que les esclaves avaient été vendus à des européens par des africains », que ceux-ci « vendaient leurs frères et sœurs noirs », que parmi les esclaves, « certains étaient très malheureux et maltraités alors que d’autres avaient une vie plus agréable», que « la discrimination raciale avait pris fin aux Etats-Unis en 1964 ». Heureusement, la vigilance et la mobilisation de militants panafricanistes a fait échouer l’opération*.
Le sort des classes moyennes aux Antilles devra occuper une place centrale dans le débat public. Elles seraient sur le déclin et menacées de paupérisation, entend-on souvent.
La journée mondiale de la santé mentale (célébrée le 10 octobre), est une journée internationale consacrée à l’éducation et à la sensibilisation du public envers la santé mentale1. Elle a été célébrée pour la première fois en 1992. Les données dont l’Organisation mondiale de la santé (OMS) dispose indiquent que les individus atteints de troubles mentaux, et en particulier celles qui sont placées en établissement, présentent des taux de mortalité par cancer et par cardiopathie plus élevés que la population générale. D’après les chiffres, les personnes âgées dépressives seraient exposées à un risque excédentaire de cancer de 88 % et les hommes dépressifs à un risque de cardiopathie accru de 70 %
REVUE DE PRESSE. De Ouagadougou à Arusha : il n’est pas si simple pour les contemporains de mettre en application le projet politique du père de la révolution burkinabè.
Lettre ouverte contre les conditions de détention des animaux dans les cirques
La gauche, qui refuse la logique libérale avec laquelle François Hollande et Manuel Valls acceptent de composer, doit se rassembler pour l’élection présidentielle.
Essai
VIDÉO. Depuis que Matthew s’est abattu sur Haïti, les habitants comptent leurs morts et font face à une nouvelle catastrophe humanitaire.
Par un collectif d’artistes, journalistes, hommes et femmes politiques, humoristes, universitaires, auteurs, dont Yann Arthus-Bertrand, Amélie Nothomb, Matthieu Ricard, Sanseverino…
Pour tous ceux qui ont à cœur d’accorder à l’histoire tragique de la traite transatlantique la place qui lui revient dans l’histoire de France, pour tous ceux qui œuvrent depuis des années à la perpétuation de la mémoire qui s’y rattache, l’annonce par le Président de la République dans son discours du 10 mai 2016, lors de la Journée nationale des mémoires de la traite, de l’esclavage et de leurs abolitions, de l’élaboration d’une fondation nationale dédiée à ce passé, avait représenté un tournant crucial à plus d’un titre. Le Président de la République réaffirmait ainsi l’engagement de l’État dans le projet de cette institution nationale qui avait été formulé voilà déjà dix ans de cela. Il y a maintenant une décennie, le Président Jacques Chirac avait demandé à l’écrivain Édouard Glissant un rapport officiel (publié sous le nom de Mémoires des esclavages, Gallimard / Documentation française, 2007) qui en donnerait l’inspiration et en dessinerait les contours. Nous étions alors en mars 2006, et le Comité pour la mémoire de l’esclavage (devenu Comité national pour la Mémoire et l’Histoire de l’Esclavage) voyait le jour sous la présidence de Maryse Condé.