— Par Michel Herland —
Madame la Présidente, chère collègue,
Vous me laisserez, n’est-ce pas, utiliser les formules de politesse en usage dans le monde universitaire. Vous ne comprendriez pas, n’est-ce pas, que j’agisse autrement, comme je n’ai pas compris que vous me donniez du simple « Monsieur » dans la lettre que vous m’avez adressée récemment et à laquelle je reviendrai. Mais sans doute aviez-vous vos raisons.
Il y a tellement de choses que je ne comprends pas dans vos agissements, Madame la Présidente et chère collègue. La première tient justement à ce titre de « Présidente » dont je n’aurais pas imaginé que vous teniez à vous en charger aussi tôt. Ignoriez-vous la règle suivant laquelle l’un des trois départements représentés au sein de ce qui était encore l’UAG ne saurait « confisquer » la présidence, et que trois présidents successifs issus de la Martinique c’était trop, beaucoup trop pour l’équilibre de l’institution ? Que donc vous auriez dû vous interdire de vous présenter, afin de ne pas risquer d’être élue ? Vous n’avez pas voulu écouter ceux qui vous adjuraient de vous abstenir, cette fois, tout en vous assurant de leur soutien lorsque le tour de la Martinique serait revenu, mais sans doute aviez-vous vos raisons.