—Le n° 386 de « Révolution Socialiste », journal du GRS —
La proposition du RPPRAC de rencontrer les organisations syndicales montre de façon très claire qu’il a tiré les leçons des phases précédentes du mouvement contre la vie chère, et qu’il prend en compte les éléments nouveaux de la situation.
Aujourd’hui, la stratégie du pouvoir a un objectif unique : mettre fin à la mobilisation, assorti de deux moyens : pourrir l’emploi du temps par le harcèlement répressif, fermer la porte à toute négociation. Mais cette stratégie se heurte à des faits têtus : la colère populaire est toujours là, les prix étant toujours exorbitants, la réalité des superprofits, aussi bien de GBH que de CMA-CGN, est de plus en plus connue. Le mépris colonial qui transpire dans la gestion de cette affaire comme du reste, jette en permanence de l’huile sur le feu.
Cette situation rend nécessaire un mouvement plus large dans ses revendications comme dans sa composition. En déclarant adhérer à la volonté de poser la question des salaires, des minima sociaux, des pensions de retraite, en affirmant son intention de mettre les forces éveillées par son action au service d’une lutte commune, le RPPRAC prend le chemin de l’efficacité.