Nou lé concerné. Alon protez nout famiy !
Le scandale des airbags Takata, qui touche des millions de véhicules à travers le monde, continue de faire des ravages en France, en particulier dans les territoires d’Outre-mer. En effet, près de 100.000 véhicules, dont une large part des modèles Citroën C3 et DS3, fabriqués entre 2009 et 2019, sont équipés de ces airbags défectueux. Ces dispositifs, qui doivent normalement protéger les conducteurs en cas d’accident, présentent un danger mortel lorsqu’ils se déclenchent. En effet, des fragments métalliques peuvent être projetés avec une violence extrême, causant des blessures graves et, dans certains cas, des décès. Depuis le début du scandale, plusieurs victimes ont perdu la vie, en grande partie dans les départements d’Outre-mer où les conditions climatiques (forte chaleur et humidité) accélèrent la dégradation des airbags.
Parmi les victimes, l’un des derniers décès en date a frappé la Guadeloupe en décembre 2024. Une femme de 42 ans a perdu la vie dans un accident survenu à cause de l’explosion d’un airbag Takata défectueux dans sa voiture, une Polo Volkswagen. Cette tragédie a révélé une faille dans le système de rappel des véhicules : bien que le véhicule ait été supposé avoir fait l’objet d’un rappel, le concessionnaire local avait assuré au couple que le modèle de la voiture n’était pas concerné.