— Par Roland Tell —
Une grande somme de force et de courage est actuellement demandée aux jeunes et aux vieux de la Martinique. En effet, les uns et les autres ne sont plus redevables des politiques de leurs beaucoup-trop-nombreuses collectivités, s’agissant des possibilités offertes de travail et de sépulture. N’est-ce pas symptomatique de l’inertie de certains élus majeurs, dont l’égo, centré sur leur personne, crée délibérément l’émigration hors du pays martiniquais ?
Dans la phase d’évolution où nous sommes, le sens du travail et de la mort entre dans un processus d’expatriation, à la recherche de structures extérieures, pour imprimer décidément sur chacun, qu’il soit jeune ou vieux, la marque de son individualité, de sa personnalité, de sa vie humaine. En effet, l’élu est plus soucieux de construire sa propre image, comme exemplaire de « fonctionnaire » de collectivité au jour le jour, préférant donc utiliser ses prébendes de maire , de conseiller, ou de président, à la libération d’obsessions de pouvoir personnel, qu’à l’entretien du progrès collectif, pour le bien-être de ses mandants. Donc, tout ce désordre dans la gestion commune, tous ces glissements, toutes ces déviations vers le culte de la personnalité, entraînent tout naturellement le départ massif des jeunes en quête d’emploi, la misère morale de la condition des vieux, en quête de cimetières extérieures pour mourir, et être inhumés.

Depuis mercredi, le journal satirique e Hebdo est de nouveau violemment attaqué et menacé sur les réseaux sociaux pour sa Une sur l’islamologue Tariq Ramadan.
Pourquoi le #3novembre11h44 ?
Dans son documentaire « Ouvrir la voix« , Amandine Gay interroge 24 femmes noires sur leur identité. La réalisatrice souhaite constituer une archive sur la condition des femmes noires en Europe au XXIe siècle.
Régression : en 2017, les progrès mondiaux enregistrés ces dix dernières années en matière de parité des genres marquent un coup d’arrêt
Vous souhaitez refaire votre carte grise ou simplement modifier l’adresse mentionnée dessus ? Vous achetez un véhicule d’occasion ? À partir du 6 novembre 2017, toutes les démarches de certificat d’immatriculation (ex carte grise) se feront en ligne et non plus aux guichets des préfectures.
Les yeux déments et le visage en sang, une petite fille éructe des insultes à un prêtre, se déplace à quatre pattes, crache du sang et vomit de la bile. Qui n’a pas tremblé devant la vision de Regan MacNeil, cette petite-fille possédée par le démon dans le film L’Exorciste de William Friedkin ? Un spectacle terrifiant, pourtant loin de la réalité rencontrée par les prêtres exorcistes. Certains ont accepté de raconter leur quotidien à franceinfo.
Du Nord à la Bretagne, j’ai passé quelques jours et quelques nuits avec des victimes de phénomènes étranges et des « enquêteurs du paranormal » qui tentent de les aider. Et, oui, il m’est arrivé de claquer des dents.
La musique accompagne tous les moments de la vie, mais aussi celui de la mort. Au moment de l’ultime au revoir, tous les styles de morceaux sont diffusés. Pas seulement les classiques.
Il y a lieu de distinguer l’espace public et l’espace privé qui se résume aux concessions. Sur les pierres tombales de celles-ci :
La Martinique aime-t-elle l’art ? Le Conservatoire des Arts attend toujours sa deuxième pierre, quelque part à Fort-de-France. Hélas, il en va ici différemment de ce qui est à créer, et de ce qui est l’action de créer ! Voilà près de trente ans, que le projet en question attend de venir à l’existence. Si l’art relève du faire, la politique ne relève guère de l’agir. Aujourd’hui, à la Martinique, ne se nourrit-elle pas uniquement de projets, sans jamais produire
La santé publique peut être définie de diverses manières. En effet, on peut la présenter comme l’étude, des déterminants physiques, psycho-sociaux et socio-culturels de la
Hac ex causa conlaticia stipe Valerius humatur ille Publicola et subsidiis amicorum mariti inops cum liberis uxor alitur Reguli et dotatur ex aerario filia Scipionis, cum nobilitas florem adultae virginis diuturnum absentia pauperis erubesceret patris.
Des rassemblements sont organisés ce dimanche dans plusieurs grandes villes françaises, pour que la condamnation du harcèlement aille au-delà des réseaux sociaux.
La polémique resurgit régulièrement. Une statue qu’on déboulonne, une enseigne qu’on retire, un nom de rue qu’on interroge… Et de part et d’autre de l’Atlantique, la question de la mémoire de l’esclavage et du commerce triangulaire toujours vive et encombrante. À Bordeaux, qui a bâti sa richesse sur le négoce avec les Antilles, cette histoire a encore bien du mal à s’afficher dans l’espace public. Et les liens entre la municipalité et les fortunes locales n’arrangent rien.
Depuis la parution des Versets sataniques de Salman Rushdie en 1988, nous nous sommes habitués aux accusations islamiques de blasphème contre des productions artistiques, ainsi qu’aux redoutables mobilisations qui les accompagnent. Or elles ont été préparées, dans l’Europe et les États-Unis des années 1960 à 1988, par celles de dévots du christianisme (dont parfois leurs Eglises) contre des films dont ils voulaient empêcher la sortie. Ils en ont successivement visé quatre, qui font aujourd’hui partie du répertoire international : Suzanne Simonin, La Religieuse de Diderot (Jacques Rivette, 1966) et Je vous salue, Marie (Jean-Luc Godard, 1985) ; Monty Python : La vie de Brian (1979) ; et La Dernière tentation du Christ (Martin Scorsese, 1988).
Faut-il, comme le propose Marlène Schiappa, la secrétaire d’État chargée de l’égalité, une loi spécifique sur le harcèlement dans la rue, différente des textes qui existent déjà ? Faut-il le distinguer des agressions sexuelles au travail ou au domicile ? Ou le gouvernement, ainsi, ne se défausse-t-il pas dans le débat ouvert par les témoignages de milliers de femmes ? Quitte, une nouvelle fois, à montrer du doigt « les quartiers difficiles »…
Déclaratipon de l’Académie Française sur l’écriture dite « inclusive » adoptée à l’unanimité de ses membres dans la séance du jeudi 26 octobre 2017
Le référendum catalan est évidemment illégal mais la victoire du OUI pourrait avoir transformé l’illégalité en légitimité. D’ailleurs, y a-t-il d’indépendance légale ? Lorsqu’elle n’est pas obtenue par la violence elle fait souvent l’objet de bricolage juridique susceptible de la légitimer. La légitimation n’est-elle pas finalement le maître-mot en la matière ?
Le 26 octobre 2017 – Alors que les accords de paix doivent instaurer un climat de sécurité et d’inclusion des populations défavorisées, les violences sexuelles, la discrimination, la précarité économique, l’absence d’accès aux soins et à l’éducation continuent d’être des réalités pour les femmes, les jeunes et les enfants de Buenaventura. Pour faire connaitre cette situation à la communauté internationale, Terre des Hommes France, Terre des Hommes Suisse et leur partenaire colombien Taller Abierto publient un rapport intitulé « Colombie, un long chemin vers la paix – Pour le respect des droits des femmes, des jeunes et des enfants à Buenaventura ». L’objectif est de sensibiliser l’opinion publique et d’obtenir le soutien des institutions européennes et de la communauté internationale, pour faire pression sur leur gouvernement afin qu’il leur assure un quotidien libre de violence et mette en œuvre des solutions concrètes pour leur assurer une vie digne.
Les députés de La France insoumise saluent le courage des femmes qui dénoncent le harcèlement sexuel. Ils estiment que le » budget d’austérité » ne permet pas de combattre ce fléau
En décernant le prix Sakharov à « l’opposition au Venezuela », le Parlement européen a choisi d’utiliser les droits de l’homme comme une arme politique au service d’un camp. Les Verts parlent de « jour noir » au Parlement européen.
Le Parlement européen distingue l’action de l’Assemblée nationale du Venezuela, privée de son pouvoir législatif, et les opposants emprisonnés.
On les voit apparaître en silence, surgissant de nulle part: une douzaine de silhouettes mi-nues, en long pagne rouge vermillon, qui se mettent en travers de la route de terre. Ce sont les Waiapi, une tribu de la forêt amazonienne qui craint désormais une invasion des compagnies minières internationales.