— Communiqué de Philippe Pierre-Charles pour le GRS —
Pendant quelques heures les responsables du GRS, les proches de Gilbert PAGO ainsi que lui-même, n’ont pu rien faire d’autre que de répondre aux innombrables personnes cherchant à vérifier la fausse nouvelle du soi-disant décès de notre très estimé camarade. Le brutalité du choc n’a d’égal que le sentiment de dépit que l’on éprouve devant la fragilité de notre société. Certes, ce n’est ni la première fois, ni le premier pays où de tels faits se produisent, les conséquences étant toutefois amplifiées et aggravées par notre microsociété où les liens personnels sont si denses/intenses.
Bien entendu, la recherche de l’origine d’un tel bruit ne peut nous conduire qu’à une authentique ordure. Mais comment appeler des journalistes relayant une information de cette nature, sans la plus élémentaire et pourtant si aisée opération de vérification? Comment désigner ceux qui rectifient leur propre faute sans la moindre excuse, en dépit des évidents dégâts réels et possibles ? Ne pensent-ils pas qu’un démenti devrait s’accompagner d’au moins une once de regrets ? Ont-ils pensé aux chocs provoqués chez les parents, amis, collègues, compagnons de lutte de Gilbert ?