— Par Roland Tell —
La mentalité du passé à l’école primaire n’était-elle pas imposée par la lecture et par l’écriture ? Dans l’univers scolaire de tradition, l’esprit enfantin n’était-il pas habitué à voir des lignes, sur lesquelles étaient inscrits des signes codés, orientés de gauche à droite, dans l’ensemble, que constituait alors la page de lecture ? L’élève apprenait le décodage de ces signes par la bouche des maîtres, et des maîtresses d’école. C’est ainsi que s’inscrivait, dans l’esprit de l’élève, l’unique et nécessaire infrastructure linéaire.
En est-il de même avec la situation des enfants d’aujourd’hui ? Avant même l’admission en école maternelle, la première appréhension qu’ils ont de la réalité extérieure, c’est l’écran de télévision. Avant qu’ils n’aillent au Cycle Préparatoire, pour apprendre à lire et à écrire, le rythme et l’impact des images télévisées construisent en chacun d’eux une structure mentale. A supposer, par exemple, que deux images seulement défilent à la seconde, une heure par jour, eh bien ! l’esprit de l’enfant aura été impressionné par des milliers d’images, avant l’entrée au C.P. De la sorte, la télévision forme ainsi un esprit, qui n’est point linéaire, continu, suivi, cohérent, homogène.

Il y a deux explications possibles à ce qui apparaît à tous comme une incurie :
La Martinique va mal et chaque jour qui passe nous en fournit une preuve supplémentaire. Nos maux, nous les connaissons tous :
Dans « Se défendre », la chercheuse rend justice à la violence que les opprimés déploient face à leurs oppresseurs. Un superbe retour à la vérité charnelle de la politique.
Hac ex causa conlaticia stipe Valerius humatur ille Publicola et subsidiis amicorum mariti inops cum liberis uxor alitur Reguli et dotatur ex aerario filia Scipionis, cum nobilitas florem adultae virginis diuturnum absentia pauperis erubesceret patris.
Johnny Hallyday, décédé dans la nuit de mardi à mercredi, n’a jamais vraiment renoué avec la Belgique, le pays de son père qui l’a abandonné après sa naissance, comme l’illustre sa bataille controversée pour acquérir la nationalité belge avant de finalement renoncer, il y a dix ans.
 l’heure où il n’est question que de développer l’attractivité touristique de la Martinique et singulièrement de sa capitale , l’état d’abandon dans lequel se trouve le parking indigo de la SAVANE constitue une véritable contre-publicité pour notre destination et une insulte pour ses résidents.
Après le #balance ton porc et #meetoo beaucoup de femmes se sont manifestées en France et aux USA. Ici nous avons été nombreuses à adhérer par le biais des réseaux sociaux à apprécier ce mouvement et à dire OUI cela existe bien chez nous. Certains.es disaient : mais oui on ne peut plus draguer, être dans la séduction….oui certes mais quelle est la différence entre drague et harcèlement. Comment dire NON ? Pourquoi n’arrivons-nous pas à dire NON haut et fort ? Pourquoi notre non n’est pas entendu ? Pourquoi ne portons-nous pas plainte ?
Tribune. Un collectif de 100 personnalités demande au président d’augmenter le budget alloué à la lutte contre les violences faites aux femmes.
La récente intervention de la police nationale pour dégager les locaux de la CTM occupés par des grévistes vient illustrer une réflexion que j’avais soumise aux lecteurs martiniquais en 2 ou 3 tribunes. Celles-ci m’avaient été inspirées par 2 déclarations de chefs de partis indépendantistes, le PALIMA et le MIM.
En 2015, les femmes ont gagné un quart de moins que les salariés masculins.
La philosophe Elsa Dorlin répond au président français sur sa rhétorique « féministe », qu’elle estime douteuse, et sur ses préjugés sur la surnatalité du continent.
«Discours fondateur!», « Propos prudents et habiles », « Il a tendu la main au Ghana », etc. la flagornerie a été sans limite à l’occasion de la tournée du Président Français en terres africaines. Il a fallu que les dénonciations fusent sur les réseaux sociaux pour que les médias se résignent à évoquer le départ du Président Burkinabé pendant le discours d’Emmanuel MACRON. Même là, ce qui relève de la faute diplomatique et de la suffisance colonialiste s’est trouvé paré de qualités : « nouveau style lié à sa jeunesse, à sa franchise et à sa modernité ! ». Lors du discours du Président Français face aux étudiants à Ouagadougou, les images d’applaudissements ont opportunément permis d’éclipser les contestations à l’intérieur ; les manifestations significatives des mouvements citoyens dénonçant la politique de la France, à l’extérieur, n’ont pas fait l’objet de reportages. Tout juste quelques images accompagnées de phrases lapidaires du style « des opposants se sont faits entendre de façon violente ».
Chaque année, la communauté internationale commémore la Journée mondiale de lutte contre le sida le 1er décembre. Cette journée est l’occasion de rendre hommage à celles et ceux qui ont perdu la vie à cause du virus, de communiquer notre engagement continu à aider les personnes infectées par le VIH oet celles à risque, et de rendre également hommage au personnel soignant, et aux familles, amis et communautés qui les soutiennent.
Signes possibles : A partir de 15 jours après la contamination : fièvre, éruption cutanée, fatigue, diarrhée, puis ces signes disparaissent. Quelques mois à quelques années après la contamination, après une longue phase sans signe apparent, ces symptômes réapparaissent (ils témoignent de l’affaiblissement immunitaire).
Caraïbes
Tandis que les réactions scandalisées à la ré-autorisation du glyphosate se multiplient, le vote des Etats membres, lundi, met à nu le fonctionnement d’une Union européenne soumise aux intérêts des multinationales, et qui fait fi aussi bien de l’avis de ses citoyens, que de leur santé.
Communiqué CDMT et CGTM du PNRM.
La transition énergétique désigne une modification structurelle profonde des modes de production et de consommation de l’énergie. C’est l’un des volets de la transition écologique. Elle résulte des évolutions techniques, des prix et de la disponibilité des ressources énergétiques, mais aussi d’une volonté politique des gouvernements et des populations, entreprises, etc. qui souhaitent réduire les effets négatifs de ce secteur sur l’environnement.
Le CNMHE propose que la France prenne l’initiative de porter au niveau européen un projet d’interdiction de séjour, sur le territoire communautaire, de toute personne ayant profité du trafic d’êtres humains.
Dans sa lettre adressée récemment au président de la république, où il avait dit son souci de voir disparaître toutes les dépendances, usant ainsi des mots de l’indépendantisme pour dire sa volonté d’autonomie, Serge Letchimy avait dit vouloir que soit mis de l’ordre dans le vocabulaire utilisé pour définir les rapports entre la France et ses territoires éloignées, la Martinique, en particulier. Plusieurs vocables avaient été cités, comme « outre-mer » ou « métropole » qu’il fallait éradiquer. Le député martiniquais s’inscrivait ainsi dans une conception nombriliste, sans trop s’attarder sur ce que pourrait penser d’autres territoires français d’outre-mer qui ont des préoccupations autres que de nature sémantique. La Martinique aurait donc vocation à se retrouver plutôt au centre qu’à la périphérie, d’où le caractère horripilant, aux yeux de certains, des expressions décriées. Métropole ? Oui, à la rigueur, mais c’est elle qui serait accrochée à la Martinique, pas le contraire. Et outre-mer n’aurait qu’un sens : vu de la Martinique.
La traite négrière est triple : l’occidentale (la plus dénoncée), l’intra-africaine (la plus tue) et l’orientale (la plus taboue). On y dénombre plus de 40 millions d’esclaves. La plus longue, la plus constante aussi, est l’orientale. A-t-on le droit de le dire ? A-t-on la liberté de l’écrire sans se faire taxer de néocolonialiste ?