— par Robert Saé —
L’opinion publique est largement consciente des dangers que l’internationale des terroristes de DAECH et d’Al QAIDA fait peser sur les populations. Par contre, l’ampleur d’une autre menace, plus criante encore, qui plane sur le monde n’est pas prise en compte comme il se devrait. Il s’agit de l’instauration rampante de régimes d’essence fasciste, partout sur la planète, y compris dans l’Union Européenne*1.
De temps à autre, les médias occidentaux évoquent les faits et décisions condamnables de certains dirigeants « autoritaires » : « Le Président Duterte est responsable de l’assassinat de plus de 4000 personnes aux Philippines depuis son arrivée au pouvoir! ». «En Turquie le Président Erdogan a pris le contrôle des médias, licencié 125.000 personnes et jeté 40.000 autres en prison en réponse à une tentative de coup d’état.» « Sous l’égide du Président égyptien, 2000 condamnations à mort ont été prononcées et les opposants démocrates sont persécutés. »
On notera au passage que les journalistes labélisés n’accolent jamais le qualificatif de « dictateur » à ces dirigeants quand ils en parlent. Cela ne fait pas partie de leur mission : Il faut éviter de déstabiliser les alliés stratégiques.