— Par Alain Boror —
La culture locale est constitutive de l’être, de son bien- être, de sa solidité en un mot le fortifie. Sans ces éléments immatériels qui l’irriguent, il devient vite comme un fruit vidé de sa substance, car la vie n’est pas que matérielle…Beaucoup d’exemples .. . . C’est pourquoi nous parlons de « richesses culturelles …de richesses patrimoniales » ect ….C’est que la culture nourrit et enrichit la vie.
Nous savons aussi que l’économie prend la place prépondérante dans la vie de l’homme, ce à toutes les époques et singulièrement dans l’époque contemporaine .En effet l’économie qui initialement était centrée sur la satisfaction des besoins humains, puis par la suite ,sur la valeur travail et donc de la production qui conditionnait la satisfaction de ces besoins , privilégie aujourd‘hui la maximisation financière au détriment du bien-être humain.
Partant de là il est légitime de s’interroger sur le rapport entre mondialisation et culture locale.
La mondialisation économique n’est pas en soi défavorable à l’homme puisque de l’échange nait la meilleure satisfaction des besoins. Celui-ci produit du poisson, cet autre produit des légumes, ils peuvent tous deux consommer les deux productions par le biais de l’échange.