Catégorie : Sciences Sociales

«Je suis toujours Charlie»

Les victimes des attentats de janvier 2015 honorées

Deux ans après les attentats à Paris contre le journal satirique Charlie Hebdo et l’épicerie Hyper Cacher, quelques centaines de personnes se sont rassemblées samedi soir dans le centre de la capitale pour un hommage sobre aux 17 morts, dont les noms ont été lus.

«Il pleut, il fait froid, je suis un peu enrhumée, mais je suis quand même venue, parce qu’il fallait que je sois là», a expliqué place de la République à l’AFP, visiblement émue, une femme âgée appuyée sur une canne, qui a connu le dessinateur Cabu, l’une des victimes, lorsqu’il dessinait dans un amphithéâtre de l’université en mai 68.

L’attaque contre Charlie Hebdo (12 morts le 7 janvier 2015), «ça fait quelque chose, surtout que ça a été le point de départ de tout ce qui a suivi après», a-t-elle ajouté, en référence à la vague d’attentats qu’a connus la France en deux ans.

Au lendemain de l’attaque contre Charlie Hebdo par les frères Kouachi, Amédy Coulibaly avait tué une policière municipale à Montrouge, en banlieue parisienne. Le 9 janvier, il exécutait quatre hommes lors d’une prise d’otages dans un supermarché juif de Paris, l’Hyper Cacher.

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«Charlie Hebdo», deux ans après, le bout du tunnel?

— Par Sophie Torlotin —

Le 7 janvier 2015, les frères Saïd et Chérif Kouachi, faisaient irruption au siège parisien du journal satirique Charlie Hebdo et tuaient Cabu, Charb, Honoré, Tignous et Wolinski. Assassinés avec eux, la psychiatre Elsa Cayat, l’économiste Bernard Maris, le correcteur du journal Mustapha Ourrad, le journaliste Michel Renaud, le policier Franck Brinsolaro, garde du corps de Charb, et l’agent de maintenance Frédéric Boisseau. Une fois sortis, les terroristes tuaient le policier Ahmed Merabet, avant d’être abattus, deux jours plus tard. Juste avant la tuerie qui allait en faire un symbole de la liberté d’expression, Charlie Hebdo était au bord du dépôt de bilan. L’attentat a provoqué un soulèvement populaire et une vague d’abonnements qui a plus que renfloué les finances de l’hebdomadaire.

En se vendant à plus de sept millions d’exemplaires, le numéro qui a suivi le 7 janvier a pulvérisé tous les records de la presse française. Si les plus de 260 000 abonnements souscrits après les attentats n’ont pour la plupart pas été renouvelés, le journal se vend bien davantage qu’avant 2015: 50 000 exemplaires en kiosques et plus de 50 000 par abonnement chaque semaine, contre 30 000 auparavant, selon sa direction.

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Parutions : nouveautés de fin décembre 2016

Cognitis enim pilatorum caesorumque funeribus nemo deinde ad has stationes appulit navem, sed ut Scironis praerupta letalia declinantes litoribus Cypriis contigui navigabant, quae Isauriae scopulis sunt controversa.

Huic Arabia est conserta, ex alio latere Nabataeis contigua; opima varietate conmerciorum castrisque oppleta validis et castellis, quae ad repellendos gentium vicinarum excursus sollicitudo pervigil veterum per oportunos saltus erexit et cautos. haec quoque civitates habet inter oppida quaedam ingentes Bostram et Gerasam atque Philadelphiam murorum firmitate cautissimas. hanc provinciae inposito nomine rectoreque adtributo obtemperare legibus nostris Traianus conpulit imperator incolarum tumore saepe contunso cum glorioso marte Mediam urgeret et Parthos.

Post hoc impie perpetratum quod in aliis quoque iam timebatur, tamquam licentia crudelitati indulta per suspicionum nebulas aestimati quidam noxii damnabantur. quorum pars necati, alii puniti bonorum multatione actique laribus suis extorres nullo sibi relicto praeter querelas et lacrimas, stipe conlaticia victitabant, et civili iustoque imperio ad voluntatem converso cruentam, claudebantur opulentae domus et clarae

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La première école Montessori est née il y a cent dix ans

Le succès de cette pédagogie basée sur la liberté et l’éducation sensorielle ne s’est pas démenti depuis le 6 janvier 1907, jour où le docteur Maria Montessori inaugurait, à Rome, sa première école.

Sa pédagogie repose sur l’éducation sensorielle et kinesthésique de l’enfant.

La pédagogue italienne Maria Montessori fut d’abord médecin. En tant que pédagogue elle a étudié pendant 50 ans les enfants de milieux sociaux et culturels très défavorisés et en difficulté d’apprentissage. Elle s’intéresse aux enfants « anormaux » qui lui donneront l’occasion de mettre au point sa méthode d’enseignement qu’elle reprend et généralise à l’usage des enfants « normaux ».

Elle élabore une pédagogie qui repose sur des bases scientifiques, philosophiques et éducatives. Elle utilise du matériel repris notamment aux professeurs Jean Itard et Édouard Séguin, tout en l’adaptant aux périodes sensibles de l’enfant. Elle envisage l’éducation de façon globale et holistique en définissant 4 plans de développement différents en fonction de l’âge de l’enfant de la naissance à 24 ans.
Mise à disposition des enfants d’un matériel concret

Le matériel sensoriel est donné à l’enfant comme une aide au développement de l’intelligence et de la main.

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La petite histoire des… algues

— Par Paule Masson —
Une laitue de mer aux mille vertus. Peu à peu, la consommation de kombu, wakamé, nori ou haricot de mer s’impose dans les assiettes européennes. À la fois légume et condiment, l’algue est bourrée de protéines, de sels minéraux et offre aux amateurs de cuisine le goût puissant de la mer.

Elles furent les premiers végétaux apparus sur la planète et ont accompagné les premiers pas de l’homme dès lors qu’il s’est installé sur les côtes. Les algues faisaient partie des festins des rois de Chine dès le VIe siècle.

Leur consommation est très répandue en Asie, particulièrement au Japon où depuis des millénaires elles font partie de la culture culinaire. En Europe, l’algue fut d’abord présente dans le cosmétique, puis consommée sous forme d’additif (gélifiant, épaississant), avant d’imposer peu à peu sa touche iodée dans l’alimentation. À la fois plante et condiment, ce légume de la mer est bourré de protéines, d’acides aminés et sels minéraux : magnésium, calcium, potassium, phosphore, « tout ce qui est devenu carencé dans la nourriture industrielle s’y trouve en quantité », explique Jean-François Arbona, algoculteur en Bretagne depuis trente ans et de longue date fournisseur des Maisons de Bricourt à Cancale.

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Sauver Mumia Abu Jamal

— Message du Comité Martiniquais par Gilbert Pago —

Le texte suivant reprend largement les informations données par le comité français de soutien à Mumia.

La justice fédérale fait injonction immédiate à l’Administration pénitentiaire de soigner Mumia Abu-Jamal

Hier en fin d’après-midi, le Juge Fédéral Mariani a ordonné à l’Administration pénitentiaire de Pennsylvanie d’accorder immédiatement à Mumia Abu-Jamal le traitement contre l’hépatite C dont il souffre, justifiant sa décision en ces termes « les contraintes budgétaires ne peuvent pas l’emporter sur la garantie constitutionnelle de soins médicaux adéquats ».

Ainsi, un an et demi après, les mobilisations dans le monde entier et les batailles juridiques ont eu raison de l’inhumanité de l’Administration. Bret Grote de l’Abolition Law Center et Maître Robert Boyle de la défense de Mumia se sont félicités de « cette grande victoire remportée par les milliers de gens qui ont soutenu Mumia ». Cela a exigé deux procès, des milliers d’heures pour des motions, des rassemblements, des manifestations, des coups de téléphone, des mails et des pétitions.
Il fallait prouver que tout retard de traitement causerait des dommages irréversibles à Mumia et aux 6.000 prisonniers de Pennsylvanie souffrant d’hépatite C et qui n’étaient pas soignés.

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L’esprit et la mentalité

— Par Roland Tell —

Les uns à côté des autres, tous assis en silence, dans la grande salle de conférence, prenaient progressivement conscience de la maladie de l’esclavage. Et ceux, dont ils avaient reçu semblable révélation, entre passé et avenir, retrouvaient, avec la vérité servie, tout l’héritage doctrinal, permettant d’en guérir. L’esprit collectif martiniquais est-il vraiment une émanation du monde invisible des esclaves africains ? Reste-t-il victime de ce dualisme fondateur entre l’origine et l’histoire, entre sa substance de peuple et les maux de l’esclavage? Où est la perfection ? Où est la dégradation ? L’intelligence moderne appelle-t-elle cette fascination de l’originaire ? Certes, n’est-il pas dépassé, inutile, ce positivisme affiché, qui s’attache à fixer pour toujours un état historique, datant de plusieurs siècles, à illustrer, comme causes originelles de maladie, les faits d’exploitation d’un racisme systématisé et légitimé, en provenance des pires théories de la dégénérescence, durant la période coloniale ? Tout l’avenir du peuple martiniquais serait-il contenu là, à l’origine des sacrifices humains de l’esclavage ? N’est-ce pas philosophie pessimiste que ce renvoi continuel à tous les sens cachés de cette période ?

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La petite histoire de… L’oeuf

— Par Loan Nguyen —

Une passion française dont les poules sont captives. Près des deux tiers de la production d’oeufs de l’Hexagone reste le fait de l’élevage en cage, mais les Français se tournent de plus en plus vers le bio ou l’élevage en plein air. Quelques éléments pour faire un choix éclairé.

Première productrice d’œufs européens, la France a produit 14,7 milliards d’œufs en 2014. Un aliment plébiscité sur le marché hexagonal, puisque les Français ont consommé en moyenne 216 œufs par personne en 2014. L’élevage en cage, le plus répandu, concerne encore près de 70 % de la production d’œufs, même si sa part ne cesse de décroître au profit des élevages alternatifs (plein air ou bio). Concrètement, un élevage en cage se traduit par une densité de seize poules par mètre carré, soit un carré de 25 centimètres de côté par animal. Celles-ci ne sortent pas à l’extérieur et ne voient pas la lumière du jour. Les poules élevées « au sol » ou « en volières » vivent pour leur part à neuf par mètre carré, dans des bâtiments fermés sans voir la lumière du jour, mais ne sont pas enfermées dans des cages.

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TPE : les oubliés du monde du travail peuvent donner de la voix

Aujourd’hui commence l’élection des représentants de ces 4,6 millions de salariés, souvent isolés.

Pour « donner de la force à nos métiers » selon la CGT, « donner du poids à vos droits » pour FO, pour que « petite entreprise ne rime pas avec petits droits » d’après la CFDT, pour « un syndicalisme de lutte qui agit contre les discriminations » avec Solidaires… Via des marches, des diffusions de tracts et de guides d’information sur le droit du travail et les conventions collectives, des sites Internet dédiés, les syndicats rivalisent d’imagination pour capter l’attention des salariés des très petites entreprises (TPE).
L’affaire ne fait pas grand bruit, mais à partir d’aujourd’hui et jusqu’au 13 janvier en métropole (20 janvier dans les DOM) quelque 4,5 millions de travailleurs, employés par des sociétés ou artisans de moins de 11 salariés ou par des particuliers employeurs, sont invités à voter pour le syndicat de leur choix lors de ce deuxième scrutin national TPE après celui de 2012. En principe, ils ont reçu à leur domicile le matériel électoral et peuvent voter soit par courrier, soit par Internet.

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La fessée… fin

— Par Christine Mateus —

http://www.madinin-art.net/wp-content/uploads/2015/03/fessee-1.jpgSommes-nous des Folcoche en puissance ? Non, bien sûr, aucun parent n’ira s’identifier à ce symbole de la mère maltraitante que fut celle d’Hervé Bazin, férocement décrite dans «Vipère au poing». Toutefois, nous sommes nombreux à trouver acceptable, voire utile, sinon nécessaire, de corriger son enfant lorsqu’il n’obéit pas ou fait une bêtise. Ces claques, ces fessées, tous ces châtiments corporels mais aussi les mots blessants, les humiliations sont désormais interdits par la loi Egalité et Citoyenneté.

Le Parlement vient d’adopter en cette toute fin d’année l’article qui exclut du Code civil ces violences dites «éducatives ordinaires» (VEO) dans le cadre de l’exercice de l’autorité parentale. Et c’est applicable, maintenant ! Que les 85 % de parents utilisant ces méthodes se le disent. Qu’est-ce qu’on risque si on le fait ? Rien. La mesure est symbolique, mais jugée comme «un outil indispensable à la prévention de la maltraitance des enfants», avait déclaré la ministre des Familles, Laurence Rossignol. L’objectif est donc de favoriser une prise de conscience.

S’attaquer aux racines de la violence

Par trois fois, dont la dernière en mars 2015, le Conseil de l’Europe avait rappelé l’Hexagone à l’ordre à ce sujet, considérant qu’il violait l’article 17 de la charte européenne des droits sociaux, qui précise que les Etats doivent «protéger les enfants et les adolescents contre la négligence, la violence ou l’exploitation».

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Parutions du 14 au 16 décembre 2016

Cognitis enim pilatorum caesorumque funeribus nemo deinde ad has stationes appulit navem, sed ut Scironis praerupta letalia declinantes litoribus Cypriis contigui navigabant, quae Isauriae scopulis sunt controversa.

Huic Arabia est conserta, ex alio latere Nabataeis contigua; opima varietate conmerciorum castrisque oppleta validis et castellis, quae ad repellendos gentium vicinarum excursus sollicitudo pervigil veterum per oportunos saltus erexit et cautos. haec quoque civitates habet inter oppida quaedam ingentes Bostram et Gerasam atque Philadelphiam murorum firmitate cautissimas. hanc provinciae inposito nomine rectoreque adtributo obtemperare legibus nostris Traianus conpulit imperator incolarum tumore saepe contunso cum glorioso marte Mediam urgeret et Parthos.

Post hoc impie perpetratum quod in aliis quoque iam timebatur, tamquam licentia crudelitati indulta per suspicionum nebulas aestimati quidam noxii damnabantur. quorum pars necati, alii puniti bonorum multatione actique laribus suis extorres nullo sibi relicto praeter querelas et lacrimas, stipe conlaticia victitabant, et civili iustoque imperio ad voluntatem converso cruentam, claudebantur opulentae domus et clarae

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Le droit de grâce en questions

Si la libération de Jacqueline Sauvage fait l’unanimité au sein de la classe politique, qui a salué la décision de François Hollande de lui accorder une grâce totale, mercredi, certains magistrats sont eux en colère. Rappelant que la sexagénaire a été condamnée à dix ans de prison en première instance puis en appel et que la justice a refusé par deux fois de la remettre en liberté, ils dénoncent un choix fait en dépit de multiples décisions de justice. Interrogée par Europe 1, la présidente de l’Union syndicale des magistrats (USM), Virginie Duval, a ainsi dénoncé une décision « consternante ».

« Ce n’est pas un bon signal ». « On a un président de la République qui remet en cause plusieurs décisions de justice », explique Virginie Duval. « On a deux cours d’assises différentes, avec des jurés populaires qui avaient connaissance de toute l’affaire, de toute la situation, qui ont décidé de prononcer une peine de dix ans d’emprisonnement et puis ensuite on a des magistrats professionnels, avec des avis de psychiatres, d’experts, qui ont décidé de ne pas prononcer de libération conditionnelle », détaille la magistrate.

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Grâciée, Jacqueline Sauvage est libre

Le président de la République a accordé à Jacqueline Sauvage, condamnée à 10 ans de prison pour le meurtre de son mari violent, une grace totale.
Présentée comme un symbole des femmes victimes de violences conjugales, Jacqueline Sauvage, dont le cas avait suscité une intense mobilisation, est sortie de prison mercredi après avoir été graciée par François Hollande, malgré deux décisions de justice opposées à sa libération.
Jacqueline Sauvage, qui avait fêté mardi son 69e anniversaire à la prison de Réau où elle était détenue pour le meurtre de son mari violent, n’y passera pas le Nouvel An: elle est sortie libre peu avant 18H30 de ce centre pénitentiaire de Seine-et-Marne, au sud-est de Paris, à bord d’une voiture qui ne s’est pas arrêtée devant les nombreux journalistes présents.
« Elle a eu le plus beau des cadeaux d’anniversaire », a commenté sur BFMTV l’une de ses avocates, Janine Bonaggiunta, saluant le « geste très fort » du président Hollande. Sans préciser où se rendait sa cliente, son avocate a expliqué qu’elle pourrait vivre « chez l’une ou chez l’autre » de ses filles, « vendre sa maison » et « s’adonner à ses loisirs » tels le jardinage ou la peinture.

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Élire Donald Trump ou défier le récit des puissants

 — Par Lyonel Icart —

Elire Donal Trump
ou

Défier le récit des puissants1 :

 
C’est le titre du livre du cinéaste engagé Ken Loach, palme d’or au festival du film de Cannes en 2016. Jamais titre ne fut plus approprié pour décrire ce qui se passe dans le monde occidental ces jours-ci. Après les référendums2 danois, irlandais, français, néerlandais rejetés par les peuples mais fourgués à ce vulgum pecus par voie parlementaire ou en les faisant revoter, c’est comme si les peuples avaient décidé de s’attaquer au cœur de l’Empire. Si la surprise du Brexit s’apparentait au rat qui quitte le navire, la commotion de l’élection de Donald Trump à la présidence des Etats-Unis donne peut-être l’impression que c’est le capitaine lui-même qui abandonne le navire. Qu’en est-il réellement ?

Quand la classe moyenne arrive sur la scène politique pour faire valoir son point de vue, cela s’appelle une révolution. On l’a vu au Québec en novembre 1976 lorsque le Parti Québécois a pris le pouvoir. Le visage du Québec s’en est trouvé profondément, et à jamais, modifié.

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Elections dans les TPE, comment voter, qui, quand ?

Les élections professionnelles dans les TPE (très petites entreprises) auront lieu entre le 30 décembre et le 13 janvier. Qui vote, comment, pourquoi ?

Avant de répondre à ces trois questions rappelons que les TPE désignent toutes les entreprises de moins 11 salariés et que sont également concernés par ces élections professionnelles les salariés à domicile.

Il s’agit d’une élection cruciale à l’heure où la loi travail a inversé la hiérarchie des normes en privilégiant les accords d’entreprises. En effet, outre les syndicats, sont élus les représentants des commissions paritaires, les personnes qui désigneront les conseillers prud’hommes et les syndicalistes qui devront négocier les accords d’entreprise pour les 4 années à venir.

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Parutions du 8 au 13 décembre 2016

 Cognitis enim pilatorum caesorumque funeribus nemo deinde ad has stationes appulit navem, sed ut Scironis praerupta letalia declinantes litoribus Cypriis contigui navigabant, quae Isauriae scopulis sunt controversa.

Huic Arabia est conserta, ex alio latere Nabataeis contigua; opima varietate conmerciorum castrisque oppleta validis et castellis, quae ad repellendos gentium vicinarum excursus sollicitudo pervigil veterum per oportunos saltus erexit et cautos. haec quoque civitates habet inter oppida quaedam ingentes Bostram et Gerasam atque Philadelphiam murorum firmitate cautissimas. hanc provinciae inposito nomine rectoreque adtributo obtemperare legibus nostris Traianus conpulit imperator incolarum tumore saepe contunso cum glorioso marte Mediam urgeret et Parthos.

Post hoc impie perpetratum quod in aliis quoque iam timebatur, tamquam licentia crudelitati indulta per suspicionum nebulas aestimati quidam noxii damnabantur. quorum pars necati, alii puniti bonorum multatione actique laribus suis extorres nullo sibi relicto praeter querelas et lacrimas, stipe conlaticia victitabant, et civili iustoque imperio ad voluntatem converso cruentam, claudebantur opulentae domus et clarae.

AUGUSTA MOUILLE-CAILLOUX

Récit

Pauline Seigneur

« Un petit vent coquin se faufile dans le décolleté de sa blouse, caresse ses seins. Le plaisir est là, simple et gratuit.

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« Les Espiègleries d’Anémone »

Livre pour enfants

 « Les Espiègleries d’Anémone »de Dominique CHARLES-EDOUARD

(format, 15×21, 21 pages)

Dominique Charles-Edouard, épouse du sculpteur François Charles-Edouard, membre fondateur du groupe de plasticiens FWOMAJE1, nous revient avec son talent de conteuse pour enfants.

Il y a aussi cette autre menace, qu’ils ne saisissent pas très bien, plus subtile, moins apparente, celle qui pèse sur notre environnement, qui menace la vie sur terre, y compris celle des animaux qu’il faut sauver. Or, les enfants aiment les animaux, qui le leur rendent bien.

Dans ce conte qui courtise la douceur des mots, qui fait vivre la beauté des paysages, qui raconte les joies et les craintes d’enfants comme d’adultes, on se plaît à admirer combien, avec une attention toute magique, Dominique Charles-Edouard va nous faire entrer dans l’univers d’une brebis appelée Anémone. Pas n’importe quelle brebis, utile car elle tond le gazon, et terrible puisque espiègle. Et « cireuse »2 comme tout, car c’est aussi une brebis fugueuse. Curieuse et sociable quand elle s’invite au salon pour apprécier la compagnie des hommes qui prennent un petit feu.

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Madinina, l’île aux fleurs…fanées ?

— Par A3C —

L’annonce en pleine période de trêve des confiseurs de la suppression de 25 postes pour la rentrée prochaine ne semble guère émouvoir plus que cela la population martiniquaise et ses élus. Il faut dire qu’au fil des années et depuis 2007 ce sont des milliers de postes qui ont été supprimés en Martinique. Le nombre d’ailleurs importe peu en soi.

Ce qui importe, ce sont les conséquences de ces mesures sans précédent dans l’histoire de la Martinique et de l’Education Nationale.

Car, ces suppressions de postes ont beau –nous criera-t-on – n’être que la conséquence d’une baisse sensible de la natalité, elles sont aussi un moyen de relever le nombre d’élèves par classe – notamment en collège – . Or, compte tenu déjà des difficultés en matière scolaire en Martinique, cette augmentation des élèves par classe n’augure rien de bon. On nous dira bien sûr que nous sommes encore loin des chiffres de la France hexagonale mais nous savons aussi parfaitement que notre population est socialement sinistrée, et bien plus qu’en France hexagonale. Bien sûr les clignotants sont au rouge, qu’il s’agisse de la pauvreté, du niveau social de la majeure partie des familles, ainsi que du taux de chômage dont on fait semblant de considérer qu’il est à peu de choses près à peine un peu plus élevé qu’en métropole.

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« Je suis Georges » de François Gabourg

— Par Roland Sabra —

François Gabourg? Un beau grand gaillard à l’humour tendre et féroce qui a déjà publié sept albums de dessins. Voici le huitème pour les fêtes, pour celles et ceux qui seraient en panne d’idée pour les cadeaux, mais surtout et avant tout, au delà de toute futilité, un album pour qui « tente(…) d’interroger nos sociétés, leurs travers, leurs incohérences, leurs injustices.. ».  Un ouvrage qui « dessine ce que certains ne voient pas ».
Son dernier opus s’intitule « Georges » un hommage à un « marron » que quelques esprit chagrins et oublieux rêvent de capturer, de mettre en cage et d’exhiber dans un de ces camps de concentration animaliers qu’on appelle zoo. « Georges » est ce crocodile qui depuis plusieurs années nargue en son territoire de la rivière Lézarde chiens et chasseurs de tous poils. Comme le fait justement remarquer François Gabourg dans sa préface les pièges qu’on lui tend sont le reflet de l’aliénation consommatrice de ceux qui tentent de le capturer⋅ On lui propose de la bouffe, du poulet, pas même bokaï, venu des supermarchés, ces temples d’adoration du veau d’or, comme une démonstration de l’incapacité de penser un monde autre en dehors des représentations intériorisées, incorporées des giboyeurs et de bien d’autres… Mais « Georges » est assez malin pour déjouer ces pièges grossiers, images de ceux qui les tendent.

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L’interoralité caribéenne : le mot conté de l’identité

« Hanétha Vété-Congolo nous offre donc une étude savante par l’ampleur du corpus étudié, et qui trouve une grande cohérence par l’articulation réalisée entre un projet de définition et de théorisation de l’identité caribéenne et la démarche d’analyse comparatiste qui lui est essentielle et consubstantielle. En même temps, l’ouvrage se lit avec plaisir et peut même réussir à surprendre, notamment le lecteur européen. On prend conscience que le conte oral caribéen, né dans la douleur, remplit une des grandes fonctions de la littérature, la contestation et que, tout codifié qu’il est dans sa structure et son rituel, il devient, par le biais de la réécriture, de la transposition, de la transmutation et de sa richesse symbolique, un véritable texte, et même, pour reprendre l’expression d’Umberto Eco, une œuvre ouverte. » Le travail titanesque d’Hanétha Vété-Congolo dans ce superbe ouvrage contribue à établir la pérennité du conte caribéen, et même jusqu’à un certain point du conte tout court. Alliant étude rigoureuse et plaisir littéraire, ce livre se lit agréablement, et c’est surpris par la masse et la qualité de l’information que l’on tourne la dernière page, avant de se précipiter à la bibliothèque pour y trouver tout ce qu’on pourra concernant le conte, ses plus beaux exemples et son histoire.

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Alep, une honte profonde et indélébile

— Par Bernard-Henri Lévy —

« La pyramide des martyrs obsède la terre. » Ce vers de René Char me revient comme une gifle, ce matin, face aux nouvelles d’Alep. Et j’ai honte. Je n’ai pas vraiment honte de Vladimir Poutine, ce petit tsar vulgaire, ce chef d’Etat voyou, qui, entre deux shooting photos et étalages de testostérone, envoie ses avions bombarder les ruines de la ville : Alep n’est rien, pour lui, qu’un théâtre parmi d’autres de son narcissisme furieux et il est, au fond, dans son rôle.
Je n’ai pas vraiment honte d’Assad, avec sa grande silhouette terne où se vautre l’âme la plus vile, la plus noire, la plus lâche, des salauds de notre temps : ce type de personnage s’est, depuis longtemps, retranché du rang des humains ordinaires et c’est de crimes contre l’humanité qu’il aura à répondre, le moment venu, devant la justice des hommes.
« J’ai plaidé, hurlé dans le désert »
Mais j’ai honte de moi parce que j’ai plaidé, hurlé dans le désert, écrit des textes en grand nombre – et que je me trouve, cette fois, renvoyé à mon impuissance, à ma rage froide et ravalée, à mes alertes lancées en vain.

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Géométrie du savoir scolaire

— Par Roland Tell —

Dans son Épître aux Éphésiens (III , 18), Saint Paul attribue, à l’esprit humain, quatre dimensions, qui sont la largeur et la longueur, la hauteur et la profondeur. Que faut-t-il en retenir, hors toute visée ascétique, hors toute référence à la contemplation des saints, mais en vue d’une formation en enseignement ? Que peut en espérer le réalisme scolaire pour sa pédagogie ?

Oui, dans l’ordre naturel qui est le nôtre, l’esprit humain, oeuvre immatérielle, est faite d’une structure de pensée, d’une hiérarchie de valeurs, d’un registre de signifiance, et de sécurité, et enfin d’une vie, qui le caractérise en propre. La ligne d’intelligibilité, ou ligne de l’intelligence, n’est donc pas l’unique et seule dimension, à partir de laquelle, d’ailleurs, travaille exclusivement l’école. Qui n’a pas en mémoire le fameux quotient intellectuel ? Aussi, pour réussir de manière optimale sur le plan pédagogique, l’esprit enfantin a besoin que l’on prenne en compte les trois autres dimensions, susceptibles, elles aussi, d’aider l’élève à apprendre. Par exemple, il faut également retenir la largeur, l’ampleur croissante des connaissances – dimension essentielle, qui nourrit l’appétit de savoir, par quoi l’esprit regarde avec désir vers les sommets, vers les lumières matinales de la culture humaine, dont il veut être irradié.

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Le monde du cinéma se remobilise pour le cinéaste iranien Keywan Karimi

DOCUMENT – Vingt-six organisations du monde du cinéma européen ont cosigné une lettre demandant la grâce du cinéaste iranien, condamné à recevoir 223 coups de fouet et à purger une peine d’un an de prison pour «insultes contre les valeurs sacrées» et «propagande contre le régime».

La Société civile des auteurs réalisateurs et producteurs (ARP), le Syndicat français de la critique de cinéma (SFCC), le Bureau de liaison des organisations du cinéma (BLOC)… Ils sont nombreux à avoir cosigné le texte demandant la grâce du cinéaste iranien Keywan Karimi. Au total, 26 organisations européennes, en majorité françaises, se sont mobilisées pour apporter leur soutien au cinéaste de 31 ans.Condamné à purger une peine d’un an de prison et à recevoir 223 coups de fouet, Karimi a été incarcéré à la fin du mois de novembre pour «insultes contre les valeurs sacrées» et «propagande contre le régime» pour son film sur les graffitis politiques à Téhéran, Écrire sur la ville. Alors que les tensions ethniques et religieuses sont nombreuses dans le pays, composé en majeure partie de musulmans chiites, il est important de préciser que Karimi, originaire du Kurdistan iranien, est sunnite, une population particulièrement persécutée.

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Etude AJL: Hanouna sur C8, un mois d’homophobie ordinaire

 Cyril Hanouna est obsédé par l’homosexualité. Durant le mois de novembre 2016, lui et les chroniqueurs de Touche pas à mon poste (C8) ont abordé 42 fois le sujet à l’antenne, souvent pour en rire de manière rabaissante. C’est ce qu’a pu constater l’Association des Journalistes LGBT (AJL), qui œuvre pour un meilleur traitement des questions LGBT (Lesbiennes, Gay, Bi, Trans) dans les médias.

Lire aussi : Les homophobes sont-ils des homosexuels refoulés ?

Du 2 au 30 novembre 2016 (20 émissions), les journalistes de l’AJL ont regardé le show de Cyril Hanouna pour savoir quelles valeurs portait Touche pas à mon poste au quotidien, au delà des « dérapages » régulièrement pointés du doigt par la presse. Le relevé (en intégralité ci-dessous), et ses effets de répétition, sont inquiétants. Sur les 42 mentions faites à l’homosexualité, la grande majorité (28) l’est sous couvert de la « blague » de mauvais goût, à caractère sexuel. Le 7 novembre, par exemple, le chroniqueur Camille Combal et Cyril Hanouna imitent, comme ils le font souvent, un couple gay semblant tout droit sorti de La cage aux folles.

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Figures de Femmes des Outre-mer, Histoire nationale, Enjeu local »

Du 13 au 17 décembre 2016 en Martinique et à Paris

L’association couleurs karayb, en partenariat avec le ministère des Outre-mer et le Conseil économique social et environnemental organisent du 13 au 17 décembre 2016 au palais Iéna l ‘expo-conférences « Figures de Femmes des Outre-mer, Histoire nationale, Enjeu local ».

Ce projet a pour ambition de mettre en lumière l’œuvre encore trop méconnue, de ces femmes d’hier et d’aujourd’hui dans la construction de notre socle patrimonial identitaire et culturel. Ce projet veut célébrer ces héroïnes des Outre-mer, architectes de la construction des Outre-mer mais aussi de cette France de la diversité. C’est la semence versée pour la naissance d’un espoir incroyable de construire une société des droits et d’égalité, celle des hommes et des femmes, ultramarins, celle de l’histoire merveilleuse et sacrée de chaque être humain. L’histoire doit une justice à la mémoire collective, la société lui doit la reconnaissance.

Programme en Martinique et à Paris

Martinique :

• Jeudi 15 décembre 2016 à 18 h :

Soirée littéraire « Quand Malraux rencontre Césaire » avec Joseph Jos, auteur de l’ouvrage « Quand André Malraux rencontre Aimé Césaire », éditions Idem.

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