— par Pascal Saffache et Indira Roseau —
Les risques naturels majeurs ont toujours défrayé la chronique : inondations, ouragans, séismes, tsunamis, éruptions volcaniques…sont autant d’aléas qui ont modelé les paysages, perturbé ou ralenti l’essor des sociétés humaines, et surtout endeuillé les populations.
Certes, tous ces aléas ne présentent pas la même occurrence, la même puissance, le même impact, toutes les régions ne présentent pas non plus les mêmes enjeux, la même vulnérabilité, mais le risque est toujours vécu comme limitant, perturbant, c’est un frein au développement économique, un obstacle au développement humain.
Si tous les aléas naturels sont craints, il en est un qui a toujours terrorisé les populations, il s’agit du risque sismique. Comment expliquer cela ?
Les séismes sont des vibrations de la croûte terrestre résultant du mouvement des plaques tectoniques ou lithosphériques. La partie externe de la terre est en effet constituée de plaques qui sont en équilibre instable sur une matière visqueuse (de la roche en fusion) : l’asthénosphère. L’asthénosphère étant animée de mouvements internes en raison de sa température élevée, les plaques se déplacent alors à la manière d’un bateau dérivant au gré des courants.