Catégorie : Sciences Sociales

Pénurie d’eau : que font nos politiques ?

Synthèse de la conférence de presse CGTM-Odyssi

Cette conférence avait pour but de dénoncer les attaques récurrentes que subissent le personnel d’ODYSSI depuis près d’un mois.

Aujourd’hui, nous subissons tous une baisse de la disponibilité de la ressource à cause de la période du carême. Nos collègues, sur le terrain, font leur maximum pour assurer au mieux leurs missions de service public.

Le fait de les menacer ou de tenter de les intimider ne sert strictement à rien. C’est opposer des Martiniquais contre d’autres Martiniquais. Nous sommes tous dans le même bateau. Nous ne pouvons donner que l’eau qui existe et c’est là le coeur du problème.

En tant que travailleurs et usagers de l’eau, nous sommes interpellés par la situation que connaît l’ensemble de la Martinique. Comme vous, nous avons entendu sur différents médias beaucoup d’explications, et pour nous le vrai problème est la gestion de l’eau en Martinique.

Nous le disons avec force : il y a assez de ressources en eau en Martinique pour que l’eau coule au robinet de chaque habitant tout au long de l’année.

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Intelligence artificielle et services publics : Ne pas confondre vitesse et précipitation

— Communiqué de presse —
Le 23 avril, le Premier ministre Gabriel Attal a annoncé vouloir réhumaniser le service public grâce à l’intelligence artificielle, ce qui constitue un tournant sans précédent. Si pour lutter
contre le non-recours aux droits sociaux, les objectifs de simplification fixés par le Premier ministre sont louables aux yeux des élus locaux, Intercommunalités de France, France urbaine
et Les Interconnectés estiment qu’une généralisation – même progressive – de l’IA générative dans les services publics, est fortement prématurée. Les élus locaux appellent à une grande concertation concernant les modalités d’utilisation de ces outils auprès des usagers et des agents territoriaux, et à tirer les enseignements des expérimentations menées jusqu’alors.
Les élus locaux s’étonnent de telles annonces sans concertation, alors que le 4 avril dernier, le ministre de la Transformation et de la Fonction publiques Stanislas Guerini préconisait lors du Forum des Interconnectés la nécessité de tirer les enseignements des premières expérimentations de l’IA. Celles-ci, lancées seulement en janvier 2024 auprès des agents de l’État et des collectivités territoriales, semblent encore bien trop précoces au regard du souhait d’une généralisation progressive de l’intelligence artificielle dans de nombreux services de
l’administration.

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Le scandale du chlordécone exposé en Argentine!

— Le n° 345 de « Révolution Socialiste », journal du G.R.S. —

À Mar del Plata, devant 700 militane·s, membres de plus de 65 pays, et dans le cadre de la cinquième assemblée du Mouvement Populaire pour la Santé (MPS), tenue entre le 7 et le 11 avril, une délégation martiniquaise répondait à une invitation faite à l’Union des Femmes de la Martinique et à Lyannaj Pou Dépolyé Matinik (LPDM) (2 militantes de L’UFM et une de LPDM). C’était l’occasion de poursuivre le travail d’internationalisation de la résistance, des organisations martiniquaises engagées dans la lutte pour l’égalité, la justice et les réparations contre l’État français et les pollueurs associés.

MPS est un réseau mondial de militane·s, représentant·e·s d’associations, d’organisations, d’institutions académiques et universitaires, de personnes de la société civile, et d’activistes. Il est né en l’an 2000, et fait de la Santé des peuples, donc du constat de leur dégradation planétaire généralisée, un angle d’attaque contre le système capitaliste mondialisé et l’impérialisme.

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Déclaration des organisations patriotiques de Martinique, Guadeloupe et Guyane

— Communiqué de presse —

Déclaration des organisations patriotiques de Martinique, Guadeloupe et Guyane réunies en Martinique le 20 avril 2024

Le samedi 20 avril 2024 s’est tenue en Martinique une rencontre marquant la volonté des organisations patriotiques de Martinique, de Guadeloupe et de Guyane d’affirmer la solidarité de nos pays dans la lutte contre la domination coloniale de l’État français.

Le PALIMA et le MODEMAS pour la Martinique, le MDES pour la Guyane et, pour la Guadeloupe, l’ANG, le KSG et l’UPLG (délégation du « collectif Sanblé pou Nasyon Gwadloup ») se sont réunis afin d’échanger sur la situation respective et les perspectives politiques de chacun de nos trois pays.

L’objectif de cette rencontre consistait aussi à mieux coordonner nos actions, en particulier sur le plan international.

Nos organisations se sont accordées pour retenir que la période actuelle est caractérisée par de profondes mutations des rapports de force au niveau mondial, le déclin progressif des anciennes puissances coloniales européennes et l’émergence de nouvelles puissances capables de rivaliser avec les États-Unis.

Ces phénomènes, liés à l’impasse de la mondialisation conçue par l’impérialisme et au retour du protectionnisme, suscitent tensions et conflits qui expo-sent le monde à des risques de guerre mondiale.

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26 avril : Journée internationale du Droit de Vote pour Toutes et Tous

Le collectif J’y suis j’y vote ! en partenariat avec le réseau européen VRAR (Voting Rights for All Residents) célèbrent la 4e édition de la journée internationale du droit de vote pour toutes et tous les résident.es à PARIS.

Le 26 avril a été choisi en référence au référendum « sauvage » pour le droit de vote des femmes en France organisé il y a 110 ans, le 26 avril 1914, à Paris et dans toute la France par des militantes féministes, soutenues par un quotidien Le Journal. Les luttes pour le droit de vote des femmes se poursuivirent en France entre les deux guerres mondiales mais il a fallu attendre une ordonnance de 1944 pour que les femmes françaises obtiennent le droit de vote.

En France, depuis plus de trente ans, de nombreuses associations et syndicats mènent le combat pour plus de démocratie. Malgré des promesses électorales et de nombreux sondages montrant une opinion favorable, la révision constitutionnelle nécessaire pour que toutes les résidentes et tous les résidents étrangers obtiennent le droit de vote n’a toujours pas eu lieu.

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Alerte urgence sur l’assemblée unique en Guadeloupe

Les effets dévastateurs du déclassement des Salariés après la fusion en Martinique !

— Par Jean-Marie Nol, économiste —

Depuis la fusion du département et de la région en Martinique, près de 1000 employés se retrouvent dans une situation délicate, étant payés pour presque ne rien faire. Cette problématique du déclassement des salariés soulève des questions cruciales quant à l’efficacité de la fusion et à la gestion des ressources humaines. Initiée dans l’espoir d’améliorer l’efficacité administrative et de rationaliser les dépenses publiques, la fusion du département et de la région en Martinique devait être une étape vers une gouvernance plus efficace et transparente. Cependant, les réalités sur le terrain peignent un tableau bien différent.Près de 1000 employés, affectés par la fusion, se retrouvent dans une situation de déclassement professionnel. Malgré leurs qualifications et leur expérience, ces travailleurs se voient attribuer des tâches subalternes ou sont tout simplement laissés dans l’inactivité, recevant un salaire pour presque ne rien faire.

Cette situation précaire soulève des questions sur l’utilisation responsable des fonds publics et sur la gestion des ressources humaines au sein de l’administration fusionnée.Le

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Couvre-feu en Guadeloupe : une solution en trompe-l’œil

— Par Sarha Fauré —

Le couvre-feu récemment mis en place en Guadeloupe pour contrer la montée de la délinquance juvénile a suscité un débat intense et révélateur des multiples enjeux socio-économiques et politiques qui traversent l’île.

Tout d’abord, examinons les raisons invoquées pour justifier cette mesure. Les autorités, confrontées à une augmentation alarmante des infractions impliquant des mineurs, ont présenté le couvre-feu comme une réponse urgente pour protéger la jeunesse guadeloupéenne des risques accrus de violence et de criminalité. Cependant, cette approche se focalise principalement sur la répression des comportements déviants, sans véritablement s’attaquer aux causes profondes de la délinquance juvénile.

En effet, la Guadeloupe est confrontée à des défis socio-économiques majeurs, tels que le taux élevé de déscolarisation et de chômage parmi les jeunes. Ces problèmes structurels sont souvent exacerbés par des politiques publiques insuffisantes en matière d’éducation, de formation professionnelle et d’emploi. Ainsi, le couvre-feu apparaît comme une solution superficielle et réactive qui ne résout pas les véritables problèmes auxquels est confrontée la jeunesse guadeloupéenne.

De plus, certains observateurs critiquent le caractère politique du couvre-feu, le qualifiant d’initiative électoraliste visant à répondre aux préoccupations sécuritaires de manière simpliste, sans réelle prise en compte des réalités sociales et économiques.

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« Haïti brûle, cessons de regarder ailleurs. »

 Un appel du conseil d’administration de la Fondation pour la Mémoire de l’Esclavage en faveur du peuple haïtien.

Dans une déclaration adoptée par son conseil d’administration le 4 avril 2024, la FME appelle à la solidarité en faveur du peuple haïtien, alors que la capitale et une partie du pays sont otages des gangs criminels. Le CA de la FME demande plus particulièrement au gouvernement français :

-d’assumer son rôle de puissance membre permanent du conseil de sécurité des Nations Unies en travaillant à une réponse internationale rapide, à la mesure de l’ampleur de la crise ;

-d’adapter sa politique d’accueil des réfugiés haïtiens, notamment en suspendant toutes les obligations de quitter le territoire français vers Haïti, au regard de l’extrême gravité de la situation dans le pays ;

-de mobiliser davantage en faveur d’Haïti les outils qu’elle a mis en place ou auxquels elle participe, comme le programme PAUSE pour les scientifiques et les artistes en exil, ou l’Alliance internationale pour la protection du patrimoine dans les zones en conflit ;

-d’ouvrir la question de la réparation à l’égard du peuple haïtien, comme nous y invite un mouvement mondial dans lequel d’autres démocraties européennes se sont déjà engagées, comme l’Allemagne et les Pays-Bas ;

-d’inviter les institutions françaises dont l’histoire est indissolublement liée à l’histoire d’Haïti à s’associer elles aussi à cette démarche de reconnaissance, comme l’ont fait avant elles des institutions telles que les banques nationales d’Angleterre et des Pays-Bas.

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Militantisme vert : quand les actions radicales rencontrent un soutien populaire

— Par Simon Audebert(*) & Lucien Thabourey(*) —

Éco-terroriste, khmers verts, ayatollah de l’écologie… Les qualificatifs se sont multipliés ces dernières années pour condamner toute action des militants écologistes jugée trop radicale. Ce raidissement a atteint son apogée à l’issue de Sainte-Soline et de la tentative du gouvernement de dissoudre les Soulèvements de la Terre. Si cette dernière a été rejetée par le Conseil d’État, les critiques en impopularité ne sont pas sans effet sur les mouvements eux-mêmes. Dans cette logique, Extinction Rebellion, outre-Manche, a fait le choix en décembre 2022 d’arrêter (temporairement) les actions disruptives pour créer un mouvement plus large et populaire, sentant le vent tourner face à un gouvernement et des médias conservateurs de plus en plus hostiles.

L’impopularité des mouvements écologistes serait autant liée à des modes d’action jugés trop radicaux qu’au profil sociologique particulier des militants, plutôt très diplômés, urbains et jeunes, et régulièrement qualifié de ce fait de « bobos » pour les disqualifier. Les résultats de la première vague du Baromètre Écologie Environnement, collectés en décembre 2023, viennent pourtant nuancer ce rejet des mouvements écologistes et de leurs méthodes.

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Se noyer dans un dé à coudre…

— Par Florent Grabin, président de l’association écologique P.U.M.A.—

L’EAU, ce don du ciel, qui peut donner la vie en participant à notre santé quand nous sommes assoiffés, peut aussi donner la mort, sa sur abondance peut inonder nos lieux d’habitation et entraîner des noyades.

Nous, PUMA, avons relancé le débat, pour que l’Eau coule de source à nos robinets, comme il fallait s’y attendre nous assistons à un déchaînement de dénigrement sur les réseaux sociaux, afin de mettre le discrédit sur notre association de protection de l’environnement.

Nous ne sommes en compétition avec personne, nous n’avons aucune envie de jouer le jeu d’être mieux que quiconque, nous essayons seulement d’être meilleurs que nous l’étions hier, Pour Une Martinique Autrement. Cependant, nous tenons à rappeler à certains : tant que vous avez encore un pied dans l’eau du lac, n’insultez jamais le crocodile et vous risquer de trouver sur la berge un PUMA pour vous faire respecter les lois de la Nature.

Sans prétention aucune, nous demandons à certains intervenants sur les plateaux télé ou radio de mieux s’informer pour ne pas tromper la population dans ses choix.

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UFC-Que choisir : un tiers des crèmes solaires pour le visage ne protègent pas assez

— Par Sabrina Solar —

Les crèmes solaires pour le visage sont sous les projecteurs, et pas pour de bonnes raisons. Alors que l’été se profile, l’UFC-Que Choisir sonne l’alarme sur un tiers des crèmes solaires sélectionnées pour des tests en laboratoire. Les résultats sont alarmants : un nombre considérable d’entre elles ne semblent pas tenir leurs promesses de protection, malgré ce qui est indiqué sur leur emballage. C’est un véritable cas d’étiquetage trompeur.

Imaginez-vous : vous achetez une crème solaire SPF 50 pour protéger votre peau des rayons UV, mais en réalité, elle n’offre qu’une protection équivalente à un SPF 30. C’est exactement ce que l’UFC-Que Choisir a découvert après avoir minutieusement analysé la composition et l’efficacité de treize crèmes solaires. Cette tromperie est particulièrement préoccupante lorsque l’on considère que l’exposition aux rayons solaires est la principale cause de cancers de la peau.

Face à ces révélations troublantes, l’UFC-Que Choisir prend les devants. Elle met en demeure les fabricants de ces crèmes solaires de rendre leurs produits conformes aux indices de protection affichés, sous peine d’engager des poursuites judiciaires. De plus, elle fait appel aux autorités compétentes, notamment la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes, pour sanctionner les marques responsables et renforcer les contrôles sur ces produits.

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L’intelligence artificielle et l’avenir de l’emploi dans les services publics en Guadeloupe et Martinique.

— Par Jean-Marie Nol , économiste —

L’introduction de l’intelligence artificielle (IA) dans l’administration française pourrait effectivement entraîner un déclassement des compétences pour certains fonctionnaires, en particulier ceux dont les tâches sont automatisées par l’IA. Les conséquences sur l’emploi des 25 millions de personnes travaillant dans la fonction publique et territoriale pourraient être  significatives et variées et c’est la raison pour laquelle les Guadeloupéens ne doivent pas avaliser la fusion du département et de la région. Dans ce cas de figure où existerait de nombreux doublons comme à la CTM, la moitié des fonctionnaires territoriaux pourrait être licencié sans autre forme de procédurePourquoi ?

Tout simplement parce que le déploiement croissant de l’intelligence artificielle (IA) dans les entreprises suscite des préoccupations quant à son impact sur l’emploi, notamment dans les services publics. Certains fonctionnaires pourraient voir leurs tâches administratives automatisées par l’IA, ce qui pourrait entraîner pour certains une réaffectation vers des missions nécessitant des compétences plus relationnelles ou analytiques et pour les autres dont le déclassement par l’obsolescence sera inéluctable ce sera purement la mise au placard et ensuite le licenciement pour insuffisance professionnelle.

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Mumia Abu Jamal : « De Gaza aux droits civiques aux États-Unis, toutes les luttes sont liées »

— Par Vadim Kamenka —
Depuis sa prison de Mahanoy, en Pennsylvanie, le journaliste Mumia Abu Jamal adresse des remerciements à ses collectifs de soutien en France et à l’Humanité.

Journaliste, écrivain et activiste des Black Panthers, Mumia Abu-Jamal a été injustement condamné en 1982 à la peine capitale pour le meurtre du policier Daniel Faulkner à Philadelphie. La mobilisation internationale pour sa libération lui a permis d’éviter la peine de mort, mais il est resté en prison depuis. Mumia est devenu l’un des détenus politiques les plus connus au monde et un symbole de la lutte pour l’abolition de la peine de mort. Il n’a jamais cessé d’écrire et de dénoncer le sort réservé aux prisonniers aux Etats-Unis.
« Merci mes amis pour votre soutien (ce début en français, la suite en anglais – NDLR) et pour cette possibilité qui m’est offerte de m’exprimer. J’avais envie de vous soumettre ma réflexion sur les luttes qui ont lieu actuellement à Gaza ou aux États-Unis. Ces mouvements de résistance sont-ils liés ? Je pense que toutes les formes de contestation, de combats, qu’ils soient nationaux ou internationaux, sont liées du point de vue des droits de l’homme.

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Finale martiniquaise du Trophée d’impro des collégiens

Mercredi 24 avril à l’hôtel La Batelière – salle auditorium, à Schœlcher

— Par Hélène Lemoine —

L’improvisation théâtrale, véritable laboratoire de créativité et d’expression, déborde les conventions du théâtre traditionnel. En son sein, l’acteur ou l’actrice se mue en un véritable artisan de l’instant, jonglant avec les rôles de dramaturge, de metteur en scène, de scénographe et bien sûr d’interprète. Contrairement aux représentations classiques, l’improvisation se déploie devant un public sans filet, sans texte préétabli ni directives figées. C’est dans cet espace d’imprévu et de liberté que naissent les instants les plus vibrants et les plus authentiques de l’art théâtral.

L’improvisateur ou l’improvisatrice, porté(e) par son imagination et sa spontanéité, explore un territoire où les frontières entre réalité et fiction s’estompent. Les techniques du jeu dramatique, affinées au fil de l’expérience et de l’entraînement, deviennent des outils précieux pour naviguer à travers les méandres de l’improvisation. Mais l’impro ne se limite pas aux seules compétences théâtrales : elle fait également appel au chant, à la danse, voire à d’autres formes artistiques, pour enrichir le spectacle et élargir son champ d’expression.

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Œufs-fficiellement en pénurie : La Martinique à la recherche de sa poule aux œufs d’or

Retour à la normale prévue fin 2024!

— Par Jean Samblé —

La Martinique, habituellement réputée pour son autosuffisance en œufs, se trouve actuellement dans une situation délicate, marquée par une pénurie soudaine et frustrante pour les consommateurs. Les rayons des grandes surfaces, autrefois abondamment garnis d’œufs frais, se retrouvent désespérément vides ou se dépeuplent à une vitesse alarmante, laissant perplexes bon nombre de personnes qui se demandent ce qui a pu causer cette crise.

La genèse de cette pénurie réside dans un sinistre tragique survenu à la Ferme de Augrain, l’un des principaux producteurs de l’île. Un incident malheureux, une panne électrique imprévue, a provoqué la mort de 16 000 poulettes en début d’année. Ce coup du sort a été d’autant plus dévastateur que ces jeunes poules étaient destinées à remplacer des volailles vieillissantes dans le cycle de production. L’absence de fonctionnement du système d’alarme a aggravé la situation, laissant la ferme dans l’incapacité de réagir à temps pour sauver ces précieuses poules.

Avec une perte aussi considérable, la Ferme de Augrain se retrouve confrontée à des défis majeurs. Sur un total de 45 000 poules en production, la disparition des 16 000 poulettes a créé un déséquilibre dans la production, obligeant la ferme à fonctionner avec seulement deux bâtiments sur trois pendant certaines périodes de l’année.

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La dette historique d’Haïti envers la France : un fardeau financier et moral à décharger

Que la France rembourse à Haïti les milliard de dollars extorqués comme « rançon » de l’indépendance!

— Par Jean Samblé —

Depuis son émancipation en 1804, Haïti a été confrontée à un fardeau financier hérité de son passé colonial. À cette époque, le pays nouvellement indépendant a dû verser à la France une somme exorbitante de 150 millions de francs-or en échange de sa reconnaissance internationale et de la garantie de sa souveraineté. Cette somme, imposée sous la menace d’une intervention militaire française, représentait alors plus de dix fois le budget annuel de la France.

Ce paiement, exigé pour compenser la perte des propriétés et des revenus des colons français après la révolution haïtienne, a plongé Haïti dans un cycle de dette et de dépendance économique qui perdure jusqu’à nos jours. En effet, l’île a dû emprunter des fonds importants sur les marchés internationaux pour honorer cette dette, ce qui a contribué à son endettement croissant au fil des ans.

La dette contractée par Haïti envers la France était non seulement financière, mais aussi morale. Elle symbolisait les séquelles persistantes de l’esclavage et de la colonisation, et rappelait la manière dont les anciennes puissances coloniales ont exploité les richesses des colonies pour leur propre bénéfice, au détriment des populations locales.

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Sé an méchansté !

— Par Culture Égalité —
– Vous arrivez où, Madame ?
– A Rodate. J’attends un bus depuis tellement longtemps !…
– Madame, je peux vous déposer ?
– Je veux bien : je ne sais pas s’il y aura un bus. Je suis aide à domicile. J’ai fait deux heures à Chateauboeuf et là je vais près de la rivière. J’habite à Didier…
Elle fera maximum 5 heures de travail et autant de temps de trajet d’un point à l’autre. Qui dit mieux ? C’est le quotidien  d’un nombre très important de femmes qui vont s’occuper de nos aîné.es.
– Ah madame, c’est mon fils qui est venu me chercher aujourd’hui. Ça fait 30 ans que j’habite Desrochers, toujours pareil. Man pa ka voté ba pèson anko !… (Elle a 70 ans.)
– Je sors d’un cours sur le Campus et j’ai raté le dernier bus. Je dois faire la route à pied…
– Je vais au lycée de Bellevue. Je suis vraiment en retard, mais le bus n’est pas passé…
Des témoignages de femmes : Oui, sé an méchansté !

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Pessah : du lundi 22 avril au mardi 30 avril 2024

Célébration de la liberté et de l’héritage millénaire

Pessah, littéralement « passer au-dessus » en hébreu, est une des fêtes les plus vénérées et significatives du judaïsme. Du lundi 22 avril au mardi 30 avril, cette célébration annuelle réunit les familles juives du monde entier dans un hommage vibrant à l’histoire, à la foi et à la liberté.

Un rappel historique :

Pessah commémore la libération du peuple juif de l’esclavage en Égypte, un événement central narré dans le livre de l’Exode de la Bible hébraïque. La fête revêt une importance particulière en rappelant la protection divine lors de la dixième plaie d’Égypte, où les maisons des Hébreux furent épargnées, marquant ainsi la naissance du peuple d’Israël.

Les dates et la durée des festivités :

En Israël, Pessah débute le soir du 14 Nissan, tandis que pour la diaspora, elle commence les soirs du 14 et 15 Nissan. La fête dure sept jours en Israël et huit jours pour les Juifs vivant en dehors d’Israël. Les deux temps forts de la fête sont le premier jour, marquant la sortie d’Égypte, et le dernier jour, symbolisant la traversée de la mer Rouge.

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L’avenir très incertain de la filière canne en Guadeloupe en raison d’une politique irresponsable de la terre brûlée par les planteurs !

— Par Jean-Marie Nol, économiste —

La filière canne, subventionnée à hauteur de 80% par l’État, traverse une période de crise sans précédent en Guadeloupe, et nul doute que le tocsin va bientôt résonner durement aux oreilles des Guadeloupéens. La Sucrerie de Gardel, dernier emblème de cette industrie, est contrainte aujourd’hui de fermer ses portes jusqu’à nouvel ordre, plongeant dans l’incertitude un nombre croissant de planteurs et travailleurs. Cette décision fait suite à une série de tumultes et de revendications de la part des planteurs, réclamant une revalorisation du prix de la tonne de canne à hauteur de 120 euros . Depuis la mi-février, un collectif d’agriculteurs a orchestré un mouvement de contestation, retardant ainsi le début de la campagne sucrière 2024. Des opérations escargot et des blocages aux accès des usines de Gardel, au Moule, et de Béron, à Sainte-Rose, ont été organisés, exacerbant les tensions au sein de l’industrie sucrière. Face à cette impasse, le Préfet de région a convoqué sans résultat à ce jour toutes les parties concernées à une réunion d’urgence, témoignant de l’ampleur de la crise qui secoue le secteur.

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Quatre-vingts ans après l’obtention du droit de vote par les femmes, un deuxième acte de la parité en politique est nécessaire

— Collectif —

Le 21 avril 1944, les Françaises obtenaient le droit de vote et celui de se présenter à des élections. Un collectif de militantes engagées pour la parité en politique et d’élues propose cinq mesures pour permettre aux femmes de s’investir davantage dans la vie démocratique.

Il y a quatre-vingts ans, le 21 avril 1944, les femmes françaises sont enfin devenues citoyennes. L’article 17 de l’ordonnance du gouvernement provisoire de la République française, basé à Alger,le promulgue : « Les femmes sont électrices et éligibles dans les mêmes conditions que les hommes. » C’est là une particularité française : droit de vote et droit d’être élue ne furent pas acquis par des votes parlementaires, mais par une ordonnance dans la foulée de la Résistance,après cent cinquante ans de mobilisations civiques de militantes opiniâtres.

Quatre-vingts ans plus tard, où en sommes-nous dans la parité en politique ? Force est de constater que si ce droit d’éligibilité a été une étape nécessaire, il est loin d’être suffisant dans le contexte de l’histoire et des mentalités françaises. Des lois contraignantes ont été, et sont encore nécessaires pour qu’évoluent les pratiques et la réalité.

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Haïti : meurtres en hausse de 50% au premier trimestre, selon un rapport de l’ONU

— Communiqué de presse du BINUH(*) —

Port-au-Prince, le 19 avril 2024 : Au cours du premier trimestre de l’année 2024, le BINUH a enregistré 2.505 personnes de meurtres et de blessures à la suite de violences liées aux gangs, une augmentation de plus de 53 % par rapport à la période précédente (octobre-décembre 2023), faisant des trois premiers mois de 2024 la période la plus violentedepuis au moins le début de 2022.Parallèlement, au moins 438 personnes ont été enlevées contre rançon, dans les départements de l’Ouest et de l’Artibonite.

Le plus grand nombre de victimes de meurtres et de blessures a continué d’être documenté dans la capitaleoù, dans la continuité des violences documentées à la fin de l’’année 2023, des affrontements extrêmement violents entre gangs se sont multipliés en janvier et février, motivés principalement par l’expansion territoriale.

Cependant, à partir du 29 février, avec l’intention autoproclamée d’expulser le gouvernement en place, la plupart des gangs ont changé de tactique et coordonné des attaques d’envergure contre des institutions publiques et les infrastructures stratégiques.Plus de 4.600 détenus se sont évadés des deux principales prisons de la capitale, au moins 22 commissariats et sous-commissariats et bâtiments de police ont été saccagés ou incendiés, et 19 officiers de police ont été tués ou blessés.

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Pénurie d’eau : accusé Carême, levez-vous !

— Par Florent Grabin, Président de l’association écologique P.U.M.A. —

Chaque année il nous est re-servi la même information pour justifier la pénurie au robinet, cette récurrence devient indécente et imbuvable. Plus de 90% de notre Eau proviennent de nos Rivières, ce qui permet d’alimenter les différentes usines pour sa potabilisation. Ce n’est pas quand il pleut dans le Sud, ou une partie du centre que nous devons penser que ces usines sont alimentées, le Carême existe uniquement dans les finances de nos collectivités qui sont les propriétaires des usines de traitement et des réseaux de transport et de stockage de l’Eau.

Depuis la nuit des temps l’Île connaît deux saisons bien distinctes : la saison sèche de décembre à avril appelée Carême et correspondant à l’hiver local, la saison humide de juin à novembre appelée hivernage et correspond à l’été local, ces deux saisons offrent des expériences totalement différentes. Alors, comment comprendre cette accusation permanente sur le carême, pour justifier le manque de ce précieux produit à nos robinets ? La Martinique n’a pas de problème de ressource pour alimenter ses usines de production, sauf sur celle de la Durand à Saint-Joseph.

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Pointe-à-Pitre : Un appel vibrant à la résurrection économique et sécuritaire .

— Par Jean-Marie Nol, économiste —

Au cœur des Antilles françaises, la ville de Pointe-à-Pitre, autrefois pôle économique florissant, se trouve désormais étreinte par un dilemme complexe. Derrière l’ombre grandissante de la délinquance, gît l’échec économique et sécuritaire, tristement palpable dans chaque rue et chaque quartier. Mais pourquoi cette cité, autrefois vibrante, en est-elle arrivée là ?

Le déclin économique, tout d’abord, se lit comme une chronique annoncée. Le tissu commercial et industriel, jadis animé, s’est émietté au fil des années, cédant sa place à des zones périphériques, tandis que le centre-ville s’appauvrissait. Les entreprises, commerce et administrations ont pris la tangente, vers Jarry et Dothemare,laissant derrière elles une jeunesse prisonnière d’un piège insidieux : celui de la pauvreté et de la violence. Mais cet échec n’est pas le fruit du hasard ; il est le résultat d’une planification urbaine défaillante, marquée par des erreurs de jugement qui ont figé la ville dans un urbanisme trop social. La violence endémique, quant à elle, a trouvé un terrain fertile dans ces quartiers délaissés. Les récentes escarmouches entre jeunes ne sont que le sommet visible d’une réalité plus sombre, où l’absence de perspectives économiques s’entremêle avec la pauvreté croissante pour engendrer un cocktail explosif.

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Suite aux 2 décès, dans des circonstances dramatiques, de 2 jeunes femmes en Guyane :

Communiqué de l’Union des Femmes de Martinique —

L’Union des Femmes de Martinique est solidaire de la population guyanaise, plongée dans l’horreur depuis le meurtre crapuleux, d’une pharmacienne ainsi que le féminicide d’une mère de famille et l’assassinat de ses deux enfants… en une semaine !

C’est avec une grande tristesse que nous avons appris le décès tragique d’Hélène TARCY-CETOUT, jeune pharmacienne, épouse et mère de 4 enfants. Très engagée en faveur du développement de son pays ; elle laisse un grand vide dans la société guyanaise qui nourrissait de grands espoirs en elle…

Face à ce nouveau drame de la violence, nous nous associons à la douleur de ses proches et à la mobilisation de l’ensemble des pharmacies, lui rendant hommage ce samedi 20 avril 2024…à cette énième victime d’un crime qui aurait pu être évité si l’insécurité était énergiquement combattue par les instances compétentes !

Une seconde femme à été tuée à Macouria ainsi que ses deux enfants, par un homme qui serait son compagnon, libéré de prison en novembre dernier, après une incarcération pour des faits de violences !

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Le GIP SITM : un facilitateur de la régularisation foncière en Martinique

— Par Jean Samblé —

Le Groupement d’Intérêt Public (GIP) « Sortie de l’indivision et titrement Martinique » (GIP SITM) occupe une place cruciale dans le paysage juridique martiniquais, s’attaquant de front aux défis complexes liés à la gestion foncière dans l’île. Son mandat, instauré en vertu de la loi du 27 décembre 2018, connue sous le nom de « loi Letchimy », en fait un acteur central dans la résolution des situations d’indivision et de succession qui affectent de nombreuses familles martiniquaises.

Au cœur de son action se trouve une mission primordiale : faciliter le processus de régularisation foncière en aidant les individus à constituer des dossiers complets à soumettre aux notaires. Ces dossiers revêtent une importance capitale, car ils servent de base à la rédaction d’actes juridiques essentiels, tels que la notoriété après décès et la prestation de propriété. La présidente du GIP souligne l’importance de cette démarche en insistant sur le caractère souvent complexe des successions, nécessitant parfois des recherches sur plusieurs générations pour déterminer les droits des héritiers.

La tâche du GIP ne s’arrête pas là. Il s’engage également dans une démarche active de collecte d’informations auprès de diverses sources, qu’il s’agisse des registres d’état civil, du cadastre ou des archives foncières.

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