Catégorie : Sciences Sociales

« Les théâtres francophones du Pacifique Sud », d’Alvina Ruprecht

Après une présentation de Kanaké, jeu scénique conçu par Jean-Marie Tjibaou, l’ouvrage propose dix-neuf entretiens avec des spécialistes du milieu théâtral, originaires des collectivités françaises du Pacifique Sud (Nouvelle-Calédonie et Polynésie française).

Ils nous offrent un nouveau regard sur ce que nous appelons le « théâtre », nous obligeant à relativiser notre perception « classique » de la pratique scénique et textuelle. Le résultat est à la fois une extraordinaire fusion des pratiques vivantes, qui relèvent autant d’une formation professionnelle telle qu’on en trouve en
Europe que des pratiques rituelles qui structurent ces sociétés.

Plusieurs institutions jouent un rôle fondamental dans la création et la recherche dans ces territoires. Ce sont le Théâtre de l’Île, le Centre d’Art, le Centre Goa Ma Bwarhat à Hienghène, le Centre culturel Jean-Marie Tjibaou à Nouméa, ainsi que La Maison de la Culture et le Conservatoire artistique de la Polynésie française à Papeete.

L’oeuvre de Jean-Marie Tjibaou, mise en scène par George Dobbelaere, est devenue un événement de rassemblement régional. Elle a inauguré des rapports entre une forme hybride de théâtre et les stratégies de l’anthropologie théâtrale telles que l’ont théorisée Richard Schechner et Eugenio Barba.

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Marie-André Ciprut présente son dernier opus en Martinique

La présentation martiniquaise de son livre, Un racisme en Noir(e) et Blanc(he) préfacé par Alain Mabanckou, débutera par une soirée à la bibliothèque Schoelcher, puis le programme sera le suivant :

Mercredi 31 mai 2017, 18h30 -21h30 : présentation à la bibliothèque Schoelcher, dédicaces et verrée,
Vendredi 2 juin à 15h : Zouk TV, « Setanou »,
Samedi 3 juin, 10h-12h30 : signature à la librairie Alexandre,
Mardi 6 juin à 19h, Martinique 1ère, « Le Grand rendez-vous »,
Jeudi 8 juin, soirée littéraire chez « Tous Créoles »,
samedi 10 juin, 10h-12h : signature à la librairie Antillaise Galleria.

Le livre est déjà sur place dans les librairies si vous souhaitez en avoir un avant-goût.

Lire la présentation de l’ouvrage sur Madinin’Art :

Un racisme en Noir(e) et Blanc(he), de Marie-Andrée Ciprut

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Parutions : nouveautés du 30 mai 2017

Cognitis enim pilatorum caesorumque funeribus nemo deinde ad has stationes appulit navem, sed ut Scironis praerupta letalia declinantes litoribus Cypriis contigui navigabant, quae Isauriae scopulis sunt controversa.

Huic Arabia est conserta, ex alio latere Nabataeis contigua; opima varietate conmerciorum castrisque oppleta validis et castellis, quae ad repellendos gentium vicinarum excursus sollicitudo pervigil veterum per oportunos saltus erexit et cautos. haec quoque civitates habet inter oppida quaedam ingentes Bostram et Gerasam atque Philadelphiam murorum firmitate cautissimas. hanc provinciae inposito nomine rectoreque adtributo obtemperare legibus nostris Traianus conpulit imperator incolarum tumore saepe contunso cum glorioso marte Mediam urgeret et Parthos.

Post hoc impie perpetratum quod in aliis quoque iam timebatur, tamquam licentia crudelitati indulta per suspicionum nebulas aestimati quidam noxii damnabantur. quorum pars necati, alii puniti bonorum multatione actique laribus suis extorres nullo sibi relicto praeter querelas et lacrimas, stipe conlaticia victitabant, et civili iustoque imperio ad voluntatem converso cruentam, claudebantur opulentae domus et clarae.

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« Aujourd’hui, en France, même le diplôme universitaire le plus élevé est un passeport vers la précarité »

Dans une tribune au « Monde », un collectif regroupant deux cents titulaires du plus haut diplôme français dénonce la précarité à laquelle ils sont voués, faute de postes dans le secteur public, mais aussi dans le privé.

« Si vous vouliez trouver du travail, c’est un BTS qu’il fallait faire, pas une thèse. » Cette phrase a été adressée à l’un d’entre nous par sa conseillère Pôle emploi : elle figure parmi les témoignages collectés sur le site Doc en stock, destiné à rendre visible la précarité subie par des milliers de titulaires d’un doctorat privés d’emploi stable.

Selon le Centre d’études et de recherches sur les qualifications (Cereq), le taux de chômage des docteur.e.s avoisine aujourd’hui 10 %. C’est trois fois plus qu’en Allemagne, au Royaume-Uni ou aux Etats-Unis, qui forment pourtant davantage de docteur.e.s que la France. Nous souffrons surtout de l’incertitude liée à notre situation : une récente note d’information ministérielle souligne que moins d’un.e docteur.e sur deux dispose d’un poste fixe dans les cinq ans suivant sa soutenance de thèse.

Si l’enseignement supérieur et la recherche demeurent la « voie royale » aux yeux de beaucoup de docteur.e.s,

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Un festival en partie « interdit aux Blancs » en juillet?

 Un festival décrit comme « afroféministe militant » organisé à Paris en juillet prévoit de réserver des espaces pour les femmes noires. Contactée par LCI, la mairie, propriétaire des lieux, indique qu’elle n’a pas « d’autorisation à délivrer sur les événements organisés dans un local qu’elle loue. » Elle condamne néanmoins toute manifestation qui aurait un caractère discriminant.
26 mai 2017 11:12Youen Tanguy

: la maire de Paris Anne Hidalgo a condamné avec fermeté ce dimanche l’organisation à Paris du festival « Nyansapo », en partie « interdit aux blancs ». Dans plusieurs messages postés sur Twitter, elle réclame l’interdiction de cet évènement et annonce qu’elle va saisir le préfet de police en ce sens.

Après la polémique sur la tenue d’un camp d’été décolonial l’an dernier, un festival en partie « interdit aux blancs » va-t-il avoir lieu à Paris ? Le « Nyansapo Fest », c’est le nom de l’évènement, doit se dérouler du 28 au 30 juillet prochain dans l’ancienne sous-station électrique Voltaire, 14 avenue parmentier dans le XIe arrondissement.

Selon la description de la manifestation sur le site officiel, il s’agit d’un festival « afroféministe militant » qui se divisera en plusieurs espaces : un espace décrit comme « non mixte – femmes noires (80% du festival) » ; un espace « non mixte – personnes noires » ; un espace « non mixte – femmes racisées » et un « espace ouvert à tous ».

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L’Artiste et le Populiste (Quel peuple pour quel théâtre ?), de Jean-Marie Hordé

Nous ne pouvons nous habituer à ce que le mensonge devienne la norme du discours politique. Une parole politique est un acte que l’action ne peut contredire sans dommages pour la démocratie. À cet égard, le lourd silence qui pèse sur la culture la défigure et laisse libre cours aux dérives populistes et démagogiques. L’opposition entre une culture populaire et une culture élitaire profite de ce silence, travestit la réalité et fait passer l’ignorance pour un constat d’évidence.

Ce livre cherche à répondre au rire goguenard du populiste et à rétablir la question dans son étendue. L’expérience théâtrale est à cet égard exemplaire.
Jean-Marie Hordé est directeur du théâtre de la Bastille (Paris) depuis 1989, il entame des études de lettres avant de bifurquer vers la philosophie. Il devient critique littéraire dans différents organes de presse, dont Le Quotidien de Paris et Les Nouvelles Littéraires. Il obtient le poste de conseiller attaché à la préfecture des Hauts-de-Seine en 1973 et, six ans plus tard, prend la direction du théâtre de Cergy-Pontoise, tout en participant au conseil national du Syndeac. En 2003, Jean-Marie Hordé publie La Mort dans l’âme aux Solitaires Intempestifs, avec qui il éditera également Un directeur de théâtre en 2008 et Le Démocratiseur en 2011.

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Elections législatives, mode d’emploi à l’attention des citoyen(ne)s et des candidat(e)s

— Par Daniel Roucous —

Foire aux questions que peuvent se poser les électeurs et électrices, les candidat(e)s, à l’occasion des élections législatives qui auront lieu les 11 et 18 juin.

Quand auront lieu les élections législatives ?

Les électeurs ont été pour élire leurs député(e)s à l’Assemblée nationale.

Le premier tour aura lieu le dimanche 11 juin de 8 heures à 18 heures (19 heures dans les grandes villes). Le second tour se déroulera le dimanche suivant 18 juin.

 Qui est électeur (trice) ?

Pour pouvoir voter à ces élections législatives, il faut être électeur (trice) c’est-à-dire :

– être âgé(e) d’au moins 18 ans la veille du 1er tout du scrutin, soit la veille du 11juin,

– être de nationalité française (les citoyen(ne)s de nationalité européenne résidant en France n’ont pas le droit de vote pour ces élections, ceux de nationalité hors union européenne (étrangère) non plus),

– jouir de ses

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Nou pa titiri san fanmi

— Par Térèz Léotin —

Mi an vwala, pou yo gloriyé 22 mé lanné tala, manmay lakomin Karbé pran désizion mété-douvan mémwè gangan yo.
Yo rimonté tan-an, yo chaché, é yo tiré sé lesklav konmin tala adan fondok loubli ki té za bien paré téré yo, pou man pa di fini épi rass yo.
Sé moun-lan fè wouchach, é toutt travay wouchach-la mennen yo matjé non yo, trasé’y nan mab, pou fè non yo palé di yo, palé ba yo, palé ba désandan yo, menm manniè an monniman-o-mò ka fè’w chonjé, men yo, sé non yo a ka vini di : mi nou la nou pa mò. Nou sé chouss fanmi zott !
An serten manniè toutt sé esklav tala ka vini montré ki si jòdi Karbé sé Karbé, sé yo ki fè’y tou. Tousa ka vini ba mémwè nou, an richess ki pòtalan, é man ka di woulo-bravo ba yo, ba désandan yo ki chonjé yo, ki chonjé mété yo dan limiè yo merté.
Men, man té ké kontan tann, man té ké kontan wè, avan Bazil sé vini kozé chwichwichwi’y la, bò zorey mwen, avan man Moun sé lé chayé mwen jwenn péyi san chapo, man té ké kontan tann ki toutt konmin Matinik ka pran konmin Karbé pou sèvi model.

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Mai 1967, grève et manifestation sanglante en Guadeloupe

— Par Raymond Gama Docteur en histoire, responsable communication du LKP —

Les 25 et 26 mai 1967, dans les rues de Pointe-à-Pitre, à l’occasion d’une grève des ouvriers du bâtiment, qui réclamaient 2,5 % d’augmentation de salaire, les quartiers de la ville sont jetés dans l’effroi, les larmes et le sang.

Le 23 mars 1967, des ouvriers des chantiers Ghisoni-Zanella, dans les faubourgs de Pointe-à-Pitre, cessent le travail, c’est la grève : ils réclament un meilleur salaire, le paiement des heures supplémentaires, de meilleures conditions de travail… À la suite de ce mouvement, les syndicats (CGTG, Fraternité ouvrière, CFDT…) prennent le relais par l’intermédiaire de la commission paritaire qui se réunit en avril afin d’examiner les revendications des ouvriers. Plusieurs réunions ont lieu. Un rendez-vous est pris pour le 26 mai.

Le mercredi 24 mai, des dizaines d’ouvriers défilent dans les rues de la ville en criant des slogans relatifs à la satisfaction de leurs revendications et soutiennent activement la délégation syndicale qui doit rencontrer la direction du patronat, le vendredi 26, à la chambre de commerce. Cette mobilisation de masse se poursuit sous la forme de débrayages de chantiers tout autour de la ville, le 25 et surtout le 26 au matin.

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Loi travail : perte de sens ou enjeu d’avenir pour les Antilles ?

— Par Jean-Marie Nol, économiste financier —

En Guadeloupe et en Martinique, même si nous commençons à constater un changement de paradigme au niveau du système social en France avec l’élection de Macron, nous sommes encore loin d’un mouvement massif visant à révolutionner les esprits, mais on s’accorde à dire que « la politique ne va pas bien ».

Nous souffrons d’une forme croissante de désintérêt vis-à-vis du politique, d’une forme d’indifférence reflétée par de forts taux d’abstention aux élections des dernières années. La preuve pour ce second tour de la présidentielle où l’abstention a atteint un niveau historique en Guadeloupe de 50,77 % %,et de 49,74 % en Martinique, auquel il faut ajouter les votes blancs qui s’élèvent à 12% des votants, (et gageons qu’il en sera de même pour les prochaines législatives ), faisant de ceux qui ne se reconnaissent pas dans les 82 candidats en lice en Guadeloupe ainsi que dans les 53 déclarés en Martinique, le premier parti d’opposition.

Alors si le dialogue entre les citoyens et leurs élus devient difficile, les premiers ne se sentant pas toujours écoutés, les technologies numériques pourraient bien changer la donne.

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Marche de commémoration. Mai 67 en Guadeloupe, 50 ans et après ?

Mai 1967-2017, 50 ans déjà ! Sans Vérité, Justice et Réparations ? N’oublions pas le Massacre des ouvriers et lycéens Guadeloupéens. Marche de commémoration avec le défilé “de Mas Conscient*”, Samedi 27 mai 2017, 14hoo à Paris. Départ place de la Nation, puis Bastille et rassemblement Place de la République à 17hoo.

Le 27 mai 2017, en alliance avec un collectif d’associations et des syndicats, le mouvement culturel guadeloupéen“Doubout Pou Mé 67” commémore le cinquantenaire de l’histoire d’un crime d’État commis sur le peuple Guadeloupéen, où de nombreux ouvriers, lycéens et passants ont été victimes d’un véritable massacre perpétré par les autorités coloniales françaises, du 26 au 28 mai 1967.

Historique :

Après une première vague de débrayages en mars 1967, le 24 mai soit deux mois après, les ouvriers du bâtiment entrent en grève et “réclament 2% d’augmentation et la parité en matière de droits sociaux comme en métropole”.

Le 26 mai 1967, à Pointe-à-Pitre, à la Chambre de Commerce, se tiennent les négociations. Le patronat, représenté par M. Brizzard, refuse toute augmentation : « Quand les nègres auront faim, ils reprendront le travail!

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La mairie de Schœlcher en faillite?

— Par Yvon Joseph-Henri pour l’Association des Consommateurs et des Citoyens de la Caraïbe (A3C)—

Il n’y a pas que les enfants qui ont les yeux plus gros que le ventre… à moins que nos politiciens ne soient eux-mêmes de grands enfants…ou des inconscients !

Chaque année, dans les écoles de Schœlcher…et sans doute ailleurs dans le pays, se pose le problème des rats par défaut d’entretien régulier.

Depuis des mois – malgré un très bref répit d’un mois à peine, hélas – l’informatique de la mairie de Schœlcher, et donc l’utilisation d’internet pour le paiement à distance de la cantine, ne fonctionne pas. Une lettre ouverte dénonçait pourtant cette lacune préjudiciable pour tous mais aussi culturellement puisqu’elle maintient les consommateurs de Schœlcher dans un moyen-âge technique.

Mais il y a pire. Depuis de nombreuses semaines, les personnels en contrats précaires en fonction aux portes des écoles pour assurer une sortie sécurisée des enfants, ont disparu, bien avant la fermeture des classes.

On voudrait donner le signal d’une débandade des élèves en invitant les parents à garder leurs enfants chez eux qu’on ne s’y prendrait pas autrement, sans compter d’ailleurs, pour les récalcitrants, la cantine arrêtée avant la fermeture officielle des écoles.

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Pour une économie radicalement pluraliste

— Par Christian Chavagneux, Nicolas Postel, André Orléan —


Les controverses entre des économistes ne sont pas une chose récente. On peut même dire qu’elles ont toujours existé. John Maynard Keynes remarquait déjà en son temps que les économistes se répartissaient en deux groupes principaux : ceux qui croient que le système économique s’autorégule et ceux qui rejettent cette idée. Ces querelles n’ont jamais disparu. On a pu encore en faire l’expérience récemment à propos de la loi travail. Dans la presse, deux tribunes pourtant signées par nos meilleurs économistes y défendaient des positions opposées : dans la première, Jean Tirole, prix Nobel, la jugeait favorablement alors que, dans la seconde, Thomas Piketty déclarait que la loi travail ne réduira pas le chômage. Voilà une situation bien embarrassante, non seulement pour les citoyens qui ne savent plus quoi penser, mais également pour les économistes qui voient alors mise en défaut leur supposée capacité, en tant que scientifiques, à dire ce qui est vrai. La réaction la plus usuelle face à une telle mise en cause consiste à accuser les économistes avec lesquels on est en désaccord d’être aveuglés par leurs partis pris idéologiques ou bien de chercher à faire prévaloir leurs intérêts personnels aux dépens de l’intérêt général.

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Projection de restitution de films d’élèves à l’Institut Martiniquais du sport !

  Mardi 30 mai de 9h à 12h au Lamentin

L’Œil du Doc est une action menée en Martinique par l’association Véo Production, en milieu scolaire. Cette action a eu lieu pour la deuxième année consécutive.

De début janvier à fin mars 2017, 5 classes ont participé à des ateliers de réalisation documentaire.

Les établissements concernés étaient les suivants :

Collège Emmanuel Saldes à Sainte-Marie (élèves de 4ème)

Collège Jacques Roumain à Rivière-Pilote (élèves de 3ème)

Collège Tartenson à Fort-de-France (élèves de 4ème)

Lycée Schoelcher à Fort-de-France (élèves de 1ère)

Lycée professionnel agricole du Robert (élèves de Seconde).

Les élèves ont pu bénéficier des interventions hebdomadaires (séances de 2 à 3 heures) de trois professionnels :

Chloé Glotin, réalisatrice (Gros sur mon coeur, Loin des bombes, ….)

Jean Luc Cesco, réalisateur (Tu veux écrire) et ingénieur du son

Gaël Dufief, monteuse

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L’économie sociale et solidaire : base d’un nouveau modèle de développement !

— Par Jean-Marie Nol, économiste-financier —

La Guadeloupe et la Martinique sont à la croisée des chemins , et cela a été bien compris par la collectivité territoriale de Martinique (CTM) qui a mis comme point central de l’ordre du jour à sa dernière plénière , l’économie sociale et solidaire , comme un enjeu majeur de développement . Force est de constater que l’analyse des défis auxquels notre modèle économique et social au sens large est confronté a été absente du débat politique des élections législatives jusqu’à présent. Elle n’a donc pu être à l’origine de proposition de réformes susceptibles de contribuer à son adaptation compte tenu de la situation des finances publiques et de l’évolution de l’environnement économique de la France. Au cours de ce dernier siècle,avec la départementalisation , nous avons progressivement édifié un modèle politique, social et économique fondé sur quelques principes simples mais d’immense portée : le progrès économique et social basé sur les transferts publics en provenance de la France destiné à dynamiser la consommation . Or ce modèle est aujourd’hui fragilisé : les inégalités économiques se creusent, le chômage et la dette des collectivités locales s’envolent,notre agriculture est moribonde , nos entreprises peinent à grossir comme à satisfaire la demande intérieure ; nos concitoyens dénoncent le caractère peu démocratique et opaque des décisions publiques, se détournent des urnes ou sont tentés par les extrêmes ; la défiance paralyse nos relations sociales et politiques.

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L’anarchie des ego…

— Par Roland Tell —

Comment poser le problème de la députation à l’Assemblée Nationale française pour l’avenir humain martiniquais ? C’est là une question d’importance centrale pour la cinquantaine de candidats de nos quatre Circonscriptions législatives. Certes, il n’y a rien qu’ils désirent tant qu’une vie parlementaire à Paris ! Ne leur proposer que l’ordinaire des élections locales, en mairie, en communauté de communes, ou même au sein de la Collectivité Territoriale, n’est-ce pas les rabaisser, effacer toute leur valeur, à ces candidats superflus, ces beaucoup-trop-nombreux , que le Palais Bourbon attire, et appâte par tous ses honneurs ! Qui sont-ils donc ces ambitieux tout remontés, qui font tic-tac, comme des horloges, à chaque élection parlementaire ? Hélas, parmi eux, six dignitaires sur les neuf membres du Conseil Exécutif de la Collectivité Territoriale, à peine élus, puis affectés à d’importantes charges pour l’évolution économique, sociale, éducative de la Martinique, souhaitent fuir frauduleusement leurs responsabilités, prendre précipitamment congé de leur mandat, pourtant scellé par alliance, en vue d’une ultime migration électorale au Palais Bourbon. De tous les délirants à la députation, oh désertion !

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ARS Guadeloupe : « Trop de femmes enceintes ont été infectées par le virus Zika »

L’Agence Régionale de Santé (ARS) de Guadeloupe a publié lundi un bilan en demi-teinte de la gestion de la crise du Zika, notant dans un communiqué que « trop de femmes enceintes ont été infectées par le virus malgré l’état de vigilance ».

L’épidémie de l’an dernier a duré « cinq mois, touché plus de 30.000 personnes dont 700 femmes enceintes, et entraîné la découverte de 15 malformations foetales à ce jour » en Guadeloupe, a récapitulé l’ARS.

« Comparé aux chiffres du Brésil », où l’épidémie fut très forte, « ce n’est pas énorme, mais c’est toujours trop », indique Joël Gustave, responsable du service Lutte Anti-vectorielle à l’ARS.

« Beaucoup d’actions de prévention et de lutte prévues ont pu se dérouler correctement grâce à la mobilisation rapide d’acteurs clés », parmi lesquels les organismes d’Etat, et les collectivités, note l’ARS, qui souligne notamment l’impact positif des « renforts matériels et humains » pour la prise en charge médicale et « des actions de communication en amont de l’épidémie ».

En outre, « des infirmiers ont été recrutés spécialement pour oeuvrer à la prévention, des gynécologues et sage-femmes formés pour alerter les femmes enceintes sur les risques », a noté Joël Gustave.

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Zéro ministre : la Martinique tient à son record !

— Par Yves-Léopold Monthieux —

En permettant à l’un de ses enfants de devenir ministre de l’Etat français, la Martinique aurait-elle peur de perdre sa pureté identitaire ? L’identitarisme serait-il aussi fragile que les idéologies défaillantes auxquelles il a succédé ? Par ailleurs, n’ayant jamais fait la révolution et n’ayant aucun héros connu comme sa sœur, la Guadeloupe (Delgrès), et sa cousine de référence, Haïti (« la première république nègre »), il ne resterait plus à la Martinique qu’à donner, par ci par là, quelques coups de menton, dans l’espoir de faire trembler l’ancien, que dis-je, le néo-colonisateur.
En effet, c’est à celui qui coupera la tête de la statue de Joséphine ; c’est à qui expliquera que sans les incidents du 21 mai 1848, l’abolition n’aurait pas été décidé 3 mois plus tôt, en février 1848, et signé le 27 avril 1848, le mois précédant celui du jour de gloire. Tuer en effigie une impératrice, assassiner le système esclavagiste une fois qu’il y a été mis hors d’usage, ces morts impossibles sont l’apanage des révolutionnaires martiniquais qui sont aussi virtuels que leurs actes manqués.

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La droite et la gauche entre 1946 et 2011

— Par Yves-Léopold Monthieux —

Ce n’est pas la première fois que […] [ Raphaël Confiant ] affirme, ce que je réfute, l’assertion que la droite a été au pouvoir sans partage pendant 40 ans. Cela m’étonne de la part d’un témoin aussi scrupuleux de notre temps. De 1946 à 1958, le pouvoir était aux mains de la gauche, aussi bien en France qu’en Martinique. La droite n’avait pratiquement aucune existence en Martinique où la SFIO et le Parti communiste se partageaient le pouvoir. Il est vrai que ceux qui ont porté la départementalisation ont à ce point échoué à faire évoluer leur enfant que dès 1957 sont apparus les concepts d’autonomie puis d’indépendance. Le Réunionnais Paul Vergès l’a assez bien décrit dans sa conversation avec Césaire, en 2006. La Droite n’a été au pouvoir que de 1958 à 1981. C’est pendant ces 22 ans que la départementalisation a été mise en place. Pratiquement aucun des apports de cette période n’a été supprimé, à l’exception notable du BUMIDOM. Sauf que les jeunes s’en vont tout seuls à un rythme bien supérieur qui conduit, fait sans précédent, à une diminution de la population.

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Canular homophobe de Cyril Hanouna : La lettre émouvante d’un artiste belge devient virale

— Par Hélène Sergent —
Homophobie : Le metteur en scène belge, Ismaël Saidi, auteur de la pièce « Djihad », a écrit une lettre ouverte à Cyril Hanouna et l’a publié sur Facebook…

    • Jeudi 18 mai, l’animateur de «Touche pas à mon poste» (TPMP) sur C8 a diffusé un canular pour piéger des homosexuels
  • Le CSA a reçu depuis plus de 10.000 signalements de téléspectateurs choqués par la séquence
    •  L’animateur ne s’est pas excusé et assure que le sketch n’était pas homophobe selon lui

Ismaël Saidi n’est pas ce que l’on peut appeler un pisse-froid. Depuis plus d’un an, ce scénariste et metteur en scène belge sillonne les routes, les écoles et les prisons françaises et wallonnes pour produire sa pièce intitulée Djihad. Rire de la radicalisation, de la mort, du terrorisme pour parler d’un sujet tabou, c’est le parti pris de cet artiste originaire de Schaerbeek.

> A lire aussi : Théâtre: Faire rire avec le djihad? Un pari fou, mais réussi

Vendredi dernier, Ismaël Saidi n’a pas ri en regardant le canular de Cyril Hanouna.

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Journée mondiale de la sclérose en plaques 2017

Bouger avec la SEP le 28 mai 2017

La sclérose en plaques (SEP) est une maladie émergente, qui se développe en Martinique. Ni héréditaire, ni contagieuse, elle provoque chez l’adulte jeune une inflammation du système nerveux et en particulier des nerfs optiques, du cerveau et de la moelle.
Les informations nerveuses conduites vers différents organes sont perturbées entrainant des signes cliniques isolés ou associés.
Ainsi les personnes peuvent elles ressentir une altération de la vue, des douleurs, des faiblesses musculaires voire des paralysies, des engourdissements, des problèmes d’équilibre, des modifications de l’élimination des urines ou des selles, une fatigue, voire des changements de caractère ou du moral, des difficultés à se concentrer, à mémoriser… Cette maladie évolue souvent d’abord par poussées suivies de phases de récupération : c’est la phase dite « par poussée ou rémittente » . 80% des malades en sont atteints.

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Protégez Denis Mukwege, « l’homme qui répare les femmes » !

— Par Laurence Mauriaucourt —

Six parlementaires écrivent au Secrétaire général de l’ONU pour que le gynécologue congolais qui « répare » les femmes violées, torturées, martyrisées puisse de nouveau bénéficier d’une protection permanente.

Six députés, députés européens et sénateurs ont adressé un courrier à Antonio Guterres, Secrétaire Général de l’ONU. Un appel d’urgence à intervenir en faveur du Docteur Denis Mukwege, gynécologue, surnommé « l’homme qui répare les femmes ». Ce médecin a déjà oeuvré sur les corps de dizaines de milliers de femmes victimes de violences sexuelles subies par les femmes en République Démocratique du Congo (RDC). Un reportage de France 24 réalisé en 2013 permet de mesurer l’ampleur des tortures infligées aux femmes de ce pays. Il offre aussi de mettre en lumière le combat d’un homme, indigné, courageux, actif. « Son combat courageux lui a valu de nombreux prix internationaux dont le prix Sakharov. Mais cet engagement humaniste est extrêmement dangereux, il dérange, et le Docteur Mukwege est régulièrement menacé », écrivent Laurence Cohen, Sénatrice du Val-de-Marne, Membre de la Délégation Droits des Femmes, Eliane Assassi, Sénatrice de Seine-Saint-Denis, présidente du Groupe Communiste, Républicain et Citoyen, André Chassaigne, député du Puy-de-Dôme, Président du Groupe Gauche Démocrate et Républicaine Pierre Laurent, Sénateur de Paris, Secrétaire National du Parti Communiste Français, Patrick Le Hyaric, Député Européen, Gauche Unitaire Européenne Marie-Christine Vergiat, Députée Européenne, Gauche Unitaire Européenne, Pierre Laurent, Sénateur de Paris, Secrétaire National du Parti Communiste Français et Marie-Christine Vergiat, Députée Européenne, Gauche Unitaire Européenne.

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« La journée de la juppe » revient dans les lycées

… euh, pas aux Antilles!

La première journée de la jupe a eu lieu en 2014. À l’époque, l’événement ne concernait que la ville de Nantes et avait pas mal choqué, notamment du côté de la Manif pour tous. Mais, trois ans plus tard, c’est toute la France qui s’y met !

Pour la première fois, quatre organisation nationales lycéennes (SGL, UNL, UNL-SD et FIDL) invitent tous les élèves de France, filles et garçons, à venir en cours vêtus d’une jupe. Objectif ? Dénoncer symboliquement le sexisme, les inégalités salariales, le harcèlement de rue, le non partage des tâches domestiques et les inégalités d’orientation professionnelle.

Les filles comme les garçons sont appelés ce vendredi à revêtir une jupe pour lutter contre les inégalités hommes-femmes. Cette opération lancée en 2006 en Ille-et-Vilaine par des lycéennes avait été mise en sourdine après 2014. Il y a trois ans, à Nantes (Loire-Atlantique) des élus de droite et des membres de la Manif pour tous avaient réclamé l’annulation de cette initiative, soutenue à l’époque par le rectorat. Maintenue, la « Journée de la jupe » avait entraîné de violents affrontements entre des lycéens et des anti-mariage gay.

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« Monsieur le président, il n’appartient pas à l’Elysée de choisir les journalistes »

Une quinzaine de rédactions signent une lettre ouverte au président de la République afin de lui « transmettre nos inquiétudes quant à l’organisation de la communication présidentielle ».

LETTRE OUVERTE. Vous effectuez demain votre premier déplacement de chef d’Etat au Mali. Avant votre décollage, nous souhaitons vous transmettre nos inquiétudes quant à l’organisation de la communication présidentielle qui est en train de se mettre en place depuis votre entrée en fonction.

Pour des raisons de place ou de sécurité, nous comprenons la nécessité de constituer des pools de journalistes – parfois, et à condition que toutes les rédactions y aient accès selon un roulement établi. En revanche, il n’appartient en aucun cas à l’Elysée de choisir ceux d’entre nous qui ont le droit ou non de couvrir un déplacement, quel qu’en soit le thème (défense, diplomatie, économie, éducation, social…). Ce n’est pas au président de la République, ou à ses services, de décider du fonctionnement interne des rédactions, du choix de leurs traitements et de leurs regards. Ce choix relève des directions des rédactions et des journalistes qui la composent, qu’ils soient permanents ou pigistes, JRI ou reporters, photographes ou dessinateurs.

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Collectivité Territoriale Molokoï

— Par Pierre Alex Marie-Anne —

L’équipe de Séniors rassis qui préside aux destinées de la CTM semble incapable de lui insuffler l’élan, le dynamisme , et l’imagination qu’appelle la gravité de la situation que connait la Martinique :
Près de cinquante mille chômeurs dont de nombreux jeunes, parfois surdiplômés, obligés de fuir leur pays qui ne leur laisse espérer aucun avenir, avec pour conséquence le vieillissement accéléré de la population ;
Une précarité et une misère grandissante dans laquelle se débat une large fraction des citoyens;
Des activités traditionnelles en perte de vitesse sans que de nouvelles perspectives de développement ne viennent les relayer ;
Des conditions de vie qui ne cessent de se dégrader en même temps que prospèrent insécurité, violence ,addictions en tous genres et désespérance.
Face à un tableau aussi sombre, on s’attendrait à ce que les responsables publics fassent taire leurs querelles subalternes et s’entendent sur une stratégie claire pour sortir de l’impasse et susciter la mobilisation du plus grand nombre .
Au lieu de cela ,que voyons -nous ?
L’accaparement du pouvoir par un Deus ex machina autocratique qui prétend s’affranchir de toute concertation et dialogue, même avec ses propres alliés et qui fait pleuvoir , du haut de sa toute puissance olympienne, ses oukases conçus dans la plus profonde opacité.

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